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konika0
29 abonnés
778 critiques
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3,5
Publiée le 1 mai 2022
La croisière s’amuse.
Il est pour le moins étonnant de trouver le nom de Collet-Serra au générique de cette comédie Disneyienne. Pour mémoire, le Catalan s’est surtout fait connaître pour ses thrillers horrifiques. Ceci dit, il est tout aussi inattendu qu’un film de plus de deux heures naisse de « l’adaptation » d’une attraction de Disneyland. Drôle d’époque, les enfants.
L’histoire commence en 1916, à Londres où nous faisons la connaissance du Dr Lily Houghton, chercheuse en botanique contestée par ses pairs couillus et de son frère, précieux couard fidèle. Ils partent en Amérique du Sud sur les pas de Aguirre à la recherche d’une plante miraculeuse. Là-bas, ils rencontrent un guide haut en couleur et font face à une malédiction et à un officier allemand par définition très méchant.
Quelque part entre Pirates de Caraïbes et Indiana Jones, il y a ce Jungle Cruise qui parvient bien combiner les deux univers et surtout les deux ambiances. C’est une manière de dire que tout ça fonctionne très bien. L’humour fait souvent mouche et l’aventure se vit à toute vitesse. De ce point de vue, c’est une vraie réussite. A l’interprétation, idem, ça marche bien. Dwayne Johnson semble à son aise dans cet ersatz d’Allan Quatermain, un rôle qui l’éloigne du M. Muscle habituel. C’est surtout Emily Blunt qui s’en sort à merveille, d’une beauté simple dans un rôle physique taillé pour elle. On notera aussi le plaisir de retrouver Jesse Plemons. On aimera également ce discours féministe, certes un poil trop sage. Bref, ça virevolte à toute allure, ça enchaîne les vannes et ça tient un suspens. Pour autant, la copie n’est pas parfaite. L’image est lisse comme la peau d’un mannequin dans une pub pour un anti-ride et les couleurs sont soigneusement patinées, comme si on voyait le film à travers un filtre insta. En clair ça manque de corps et d’aspérité. Le défaut majeur sera sûrement du côté de l’intrigue. Celle-ci se perd quand elle aborde la malédiction et elle se fait prétexte à l’insertion de la soupe numérique habituelle. A mon sens, c’est une faute de goût et un coup de coude beaucoup trop appuyé à la franchise « Pirates des Caraïbes ». Un air de déjà vu parfaitement dispensable. Le linguiste qui est en moi chipotera encore une fois sur le choix des langues utilisées. On se retrouve encore avec des personnages Allemands qui parlent anglais avec un accent de caillou et le castillan du coin se réduit à deux ou trois mots, histoire de faire couleur locale.
Bref, c’est à coup sûr un bon moment sans prétention. Il ravira les gosses et n’ennuiera pas leurs accompagnateurs. Un film d’aventure à l’ancienne, dans l’ensemble drôle et efficace. Reste que c’est du prémâché dont l’ambition artistique ne va pas très loin, pas suffisamment pour espérer compter autant que ses illustres modèles.
Si Disney a toujours été capable de transformer en attractions ce qu’il est parvenu à faire cartonner à l’écran (“pour que la magie se poursuive dans la réalité” ou un truc du genre), depuis peu, il parvient à tirer des films des attractions et univers présents dans ses parcs et qui ne sont pas liés à une franchise pré-existante, bouclant ainsi la boucle d’un système créatif en pleine auto-digestion. ‘Le monde de demain’, basé sur une des zones thématiques du parc, se montrait particulièrement inspiré mais l’obligation de résultat semblait moins nette avec ce ‘Jungle cruise’, attraction vieillotte avec ses animaux en plastique et ses sauvages peinturlurés, qui permet généralement aux parents de digérer calmement alors que les mômes pilent pour aller au Big thunder mountain. En réalité, l’hommage est vite expédié, le temps de présenter un port fluvial amazonien aussi somptueux que toc et de laisser le temps au personnage joué par Dwayne Johnson de balader en croisière truffée d’effets poussifs quelques touristes en mal de sensations fortes. Par après, tout en restant inoffensif (mais pas insipide) et familial (mais pas niais), ‘Jungle cruise’ renoue avec l’esprit des vieux sérial d’autrefois, concentré sur l’aventure pour l’aventure et peu concerné par le fait de vouloir à toute force pousser un agenda à la mode : ‘Jungle cruise’ n’est pas pour autant hors-sol mais ses marqueurs “21ème siècle” sont insérés avec beaucoup moins de maladresse que ce qu’on a l’habitude de voir ces derniers temps . Si le créneau du film d’aventures tropical a été abondamment exploité ces dernières années, avec des productions plus ou moins interchangeables comme les deux remakes boiteux de ‘Jumanji’ ou l’improbable ‘Dora l’exploratrice’, c’est plutôt aux anciens Indiana Jones que ‘Jungle cruise’ fait référence : même type de péripétie, même type d’humour et même cette petite étincelle, qu’on pourrait qualifier de “vintage” dans le cas présent, qui me fait dire que ‘Jungle cruise’ devrait fort bien vieillir dans les années à venir. Alors oui, on peut râler sur le jaguar et les serpents numériques, sur quelques seconds rôles un peu trop ridicules : moi, tant que vous trouvez le moyen de me replacer du conquistador fantôme et du sous-marin allemand, je suis preneur !
Une adaptation d'un parc d'attraction et ça se voit que c'en est une. Et vas-y que ça bondit dans tous les sens, que ça manque de tomber dans des précipices, que c'est piégé dans des rapides, que ça doit aller chercher une babiole au bout du monde. Est-ce que c'est bien ? Moui, ça divertit. Comme Jumanji, comme La Momie, comme Lone Ranger, comme Benjamin Gates. Ah, non, je déconne pour ce dernier. Donc, ça divertit comme n'importe quel film d'aventure de qualité. Comme n'importe quel ersatz de Indiana Jones. Il y a de l'action, la musculature de Dwayne Johnson, la beauté d'Emily Blunt, un petit discours féministe, de l'humour, aucune violence. C'est sorti fin juillet 2021 donc idéal pour une soirée ciné en famille après la plage. Après, il y a fort à parier qu'à la rentrée tout aura été oublié. C'est agréable mais ça ne reste pas dans les mémoires. Et The Rock, d'ici là, aura enquillé trois autres films.
Vouloir adapter des attractions issues des parcs Disney, cela n'est pas nouveau et ça a permis de découvrir une saga comme "Pirates des Caraïbes" par exemple. "Jungle Cruise" surfe donc aussi sur cette vague dans un style très proche de ce que nous avons déjà vu par le passé. À savoir, dans un premier temps, dans une ambiance très légère et, dans un second temps, dans un genre du long-métrage d'aventure. Pour le premier point, le projet est porté par un duo étonnamment efficace composé d'Émily Blunt et de Dwayne Johnson. Si le second est un habitué de ce genre de ton, l'actrice, elle, est un peu moins connue pour ce type de rôle. Et pourtant, elle se débrouille à merveille et offre une interprétation assez convaincante. Le duo est plutôt intéressant et offre certaines bonnes scènes d'humour au sein du film. Alors, bien sûr, le tout n'est pas fameux pour autant. C'est extrêmement classique dans le genre et la plupart des gags ne vont pas bien loin, même si certains sont assez bien trouvés malgré tout (la scène d'introduction du guépard). Mais l'ensemble n'est pas dérangeant et l'ambiance aventurière du film n'est pas très impactée par cela. On découvre une histoire vraiment intéressante et un univers assez riche qui rappelle à 100 % la signature de Disney. Avec un scénario mélangeant malédiction et magie ainsi que des environnements qui puent l'aventure, nous sommes en terrain connu. Rien de nouveau donc, mais un tout efficace qui saura vous tenir en haleine grâce à des rebondissements, certes tantôt assez classique, mais parfois assez bienvenue spoiler: (la révélation de l'origine de Frank Wolff) . Le seul vrai gros problème que l'on peut reprocher au film, hormis son côté trop classique qui ne révolutionne pas grand-chose, ce sont ces effets spéciaux. En particulier, les intégrations sur fond vert. C'est très visible et ça gâche un peu certaines scènes bien que l'action fonctionne plutôt bien. Peu de prise de risque a donc été pris au sein du film, mais le résultat reste honorable. C'est divertissant et suffisant intéressant pour faire tenir en place, le pari reste réussi. Pour conclure, un tout pas révolutionnaire mais sympathique.
Avec une première partie trépidante et humaine, sous la forme d'une belle attraction, aux décors colorés, la seconde façon Pirates Des Caraïbes n'est pas du même effet. On perd alors tout suspens et intérêt pour l'aventure.
quand le réalisateur de la maison de cire adapte l attraction jungle cruise au cinéma comme les pirates des caraibes avec au casting dwayne johnson ( skycraper ) et emily blunt ( sans un bruit ) le film fait des clins d oeil a indiana jones et dans la bande son du film ont peut entendre du metallica le compositeur de la bande originale du film est james newton howard ( batman begins casse noisette ) des effets speciaux réussi comme au passage les décors le tournage du film a été faite a hawai le film est un peut lent de temps en temps avec certaines longueures mais c est un bon film pour passer un bon moment de cinéma
Indiana Jones remplacé par une femme ! Si il y a moins d'humour, Emily Blunt fait le job avec une certaine crédibilité. Le rythme est bien là ! Dwayne Johnson toujours aussi musclé et équipé de son sourire ultra-brite occupe l'autre rôle principale avec dynamise et implication. Le méchant est ... méchant, mais le sous-marin dans l'Amazon, c'est un peu trop. Bon, son bateau est un peu le "Black Pearl" de l'Amazon avec ses zombies mais on se prend au jeu du scénario. Un divertissement à regarder en famille sans arrière pensée. Il y a évidemment un gay dans l'histoire. Mais comme c'est un film Disney "Grand Public", c'est comme Charly, il faut le trouver. Ça ne sert pas l'histoire pour autant :(
Magnifique histoire, entre paysages et culture. Les couleurs et les effets spéciaux peut être un peut trop présent. Un film à regarder à tout âge. Bravo à Dwaine Johnson pour son tout premier film qu'il à imaginé seul.
On prend un vrai plaisir de spectateur. D abord on en prend plein les yeux. Les décors sont très beaux. Le scénario est un mélange de plein de choses notamment une malédiction et les comédiens s amusent. Un bon moment.
Jungle Cruise est un divertissement très sympathique porté par le charisme de ses deux acteurs principaux à la complicité évidente. Toutefois, c'est avec une pointe de regret nostalgique que je me rends compte qu'aucun film d'aventure depuis plus de 20 ans n'a réussi à égaler la trilogie des Indiana Jones. En effet, la liberté de ton des années 80, le soin apporté au scénario et à la représentation des années 30 leur ont donné un charme et une classe qu'il sera difficile de surpasser voire même d'atteindre avant de nombreuses années.