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Benjamin A
719 abonnés
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3,0
Publiée le 20 mai 2017
Gore Verbinski retrouve à nouveau l'univers de Pirates des Caraïbes pour clore une trilogie mettant en avant le capitaine Jack Sparrow, ici dans le royaume des morts et qui va devoir compter sur ses amis pour le libérer.
Après m'être surpris à fortement apprécier les deux premiers opus, j'avais plutôt bon espoir avec Jusqu'au bout du Monde malgré des souvenirs mitigés, mais finalement il n'en est rien et l'oeuvre est à nouveau décevante, sans non plus être désagréable. Suite directe du Secret du Coffre Maudit, ce troisième opus commence plutôt bien, malgré un scénario déjà un peu trop tiré par les cheveux, avec une introduction efficace nous emmenant en Asie, et permettant la mise en place du récit qui conduira Barbossa, Turner et Swann à la recherche de Jack.
Ici, Verbinski lâche un peu le côté humour, se concentrant plus sur l'aventure, la noirceur et l'aspect fantastique, ce qui, combiné à un scénario décevant, entraîne une perte d'intérêt pour les enjeux et personnages. Beaucoup de nouveaux éléments sont mal introduits, à commencer par la venue d'une déesse dans cet univers, ainsi que les enjeux, pourtant si intéressants, tournant autour de Davy Jones ou encore le couple composé de Will Turner et Elizabeth Swann, qui commence à être légèrement ennuyant.
Heureusement que Jack Sparrow et Barbossa rehaussent un peu l'intérêt, à l'exception des séquences schizophrènes du premier cité, notamment sur fond blanc. L'ensemble reste tout de même un minimum efficace, notamment grâce à l'attachement que l'on peut avoir pour les personnages lorsqu'on a apprécié les deux premier opus. La reconstitution est réussie, parfois même immersive, notamment lorsqu'on est en mer (avec une bataille finale plutôt impressionnante), et l'apparition de Keith Richards est fortement appréciable, tandis que les autres acteurs sont plutôt bons.
Si cette conclusion est mitigée, comprenant quelques points défaillants où les auteurs ne se montrent guère inspirés, l'oeuvre reste tout de même un minimum efficace, notamment grâce à certains personnages et un attachement venant des deux précédents opus.
L'opus qui me contente le moins, à cause d'une intrigue tellement alambiquée que les explications données à l fin répondent à des questions que l'on s'étonne avoir oublié en cours de route... L'image qui me le confirme à chaque visionnage de ce film : la scène où ont lieu les échanges de personnages sur le petit îlot (alignés par trois en face à face, et échangeant spoiler: Jack contre Will ), c'est bien simple, je ne sais jamais comment on en est arrivé à avoir cette configuration des personnages trois par trois de chaque côté, et pourquoi on échange ces deux-là et que cela convienne à tout le monde... A partir de la moitié du film, aux alentours des scènes de la Confrérie, on passe en effet d'une intrigue linéaire et facile à suivre, à un jeu d'alliances et de trahisons et de double (voire triple) jeu, qui nous épuise pour peu qu'on essaye d'en saisir toutes les nuances... Dommage, car le film ne manque pas d'atouts : les éternels bons acteurs, musiques et mise en scène. J'ai tout de même gardé une séquence préférée du film : spoiler: celle où les négociations de la Confrérie dérivent en bataille générale, ponctuée par les répliques "Mais c'est de la folie !" - "Non, c'est de la politique." , cela me fait toujours rire. Mais dommage que le film soit alourdi deux heures durant par un jeu d'alliances incompréhensible, car on perd en chemin l'intrigue.
Le plus décevant, des scènes inutiles qui donne un aspect ridicule au film c'est dommage je trouve, cependant l'esprit de départ est toujours présent et on ne peut pas s'en plaindre (Il est difficile de faire 3 films de suite respectable). L'ensemble reste convenable avec toujours de très grand effets spéciaux mais je trouve que le scénario aurait pu être un peu plus travailler, et le film aurait pu être un peu moins long.
Ce troisième épisode était dans mes souvenirs le meilleur, mais j'avoue l'avoir revu à la baisse. Pour deux principaux éléments : le film a un rythme beaucoup moins maîtrisé, il y a un grand ventre mou au milieu du film selon moi et on peut ressentir un manque d'action. Ensuite, la mythologie Pirates des Caraïbes, à mi-chemin entre univers pirate "réaliste" et entre fantaisie offre ici beaucoup trop de facilités scénaristiques, à l'image du retour à la vie de Sparrow qui est beaucoup trop facile. Ce troisième volet reste quand même appréciable évidemment, avec un Davy Jones toujours aussi excellent, de l'action grandiose à l'image de la bataille dans une tornade, sûrement ce qui s'est fait de mieux dans la saga, et un humour qui fait toujours mouche. Pas le meilleur mais ça reste un blockbuster très appréciable !
Comment gagner deux heures avant de faire le combat final que tout le monde attendait. C'est sans doute ce que les scénaristes ont tenté de faire pour ce film. A force de traitrise et autres, on ne sait plus très bien où l'on en est. En reprenant uniquement les mêmes ingrédients que les deux premiers épisodes sans y ajouter une once de nouveauté, on sent que le "bateau" commence à tanguer. L'humour, les scènes d'actions et les personnages commencent à s'user rendant le film beaucoup moins intéressant. Cette première trilogie se termine donc plus que moyennement alors qu'elle aavait tout pour finir en beauté !
S’il y a quelque chose que l’on ne peut pas reprocher aux aventures de Jack Sparrow, c’est la constance au niveau de la qualité des films. Les différentes histoires se succèdent, s’entremêlent et se superposent sans jamais perdre d’intensité et d’intérêt. Les paysages sont toujours aussi paradisiaques, les scènes d’action et les effets spéciaux toujours aussi impressionnants. En revanche, je pense qu’il faudrait vraiment revoir la durée des films de la franchise! Presque trois heures pour des histoires de pirates, c’est quand même très long. J’ai été aussi assez déçu de l’intervention ou la découverte du personnage de Calypso. Pour quelqu’un qui décrivait sa colère comme sans pareil, le résultat n’était pas si impressionnant. Peut-être que les scénaristes dévoileront plus sur CALYPSO au prochain épisode. À suivre...
Le retour d'un personnage "mort" (déjà aperçu à la fin du 2nd opus) reste suspect. L'ennemi de Jack qui va tout faire pour le retrouver en vie. Une histoire un peu confuse, changement de monde, à l'endroit, à l'envers ? Déçue par le "sacrifice" de Will.
Gore Verbinski tombe malheureusement dans le piège que lui tendait ce tournage rapide et instanné enchainant le tournage de deux films ayant une durée et une ambition bien trop élevées. Le réalisateur se noie et se laisse quelque peu engloutir par la précipitation et par la surenchère, à l'image de ces successions de batailles navales interminables, ces séquences émotions qui eux sont bien trop négligées et trop rapides, l'influence du fantastique qui ne fait au commencement de la saga que quelques irruptions, mais qui est omniprésente dans ce final, laissant penser plus à un remplissage et à un défaut de maitrise du cinéaste, comme quoi, pour éviter les invraisemblances et pour maintenir la crédibilité, on donne une dose de fantastique et hop, on fout à l'aveuglette le spectateur et ça repart ! Les caractéristiques des personnages eux, sont toujours présentes, bien qu'un peu ébranlées par un scénario qui ne sait plus où donner de la tête. Le personnage de Johnny Depp, ici déterminant, garde un peu de sa splendeur et permet au film d'éviter le naufrage. On attendait une fin moins baclée, mais cette superproduction a glisser quelque peu des mains de son réalisateur.. Le travail de Verbinski est tout de même à saluer, car la dernière heure est tout à fait époustouflante, de par ses effets spéciaux, son rythme palpitant, sans temps morts, qui étouffe presque un peu trop le spectateur. Verbinski a néanmoins ce mérite, il a dirigé et maitrisé cette saga de bout en bout, et, même si son final laisse à désirer, ce troisième opus est sans doute celui où ce dernier s'est le plus laché au point de vue de la mise en scène (les séquences hallucinatoires du personnage de Jack Sparrow, sont impressionnantes et vraiment plaisantes). Le dernier épisode réalisé par Verbinski, qui clotûre une saga bourré d'imperfections, mais qui a toujours su sauver les meubles et maintenir "le rêve".
Beaucoup moins bon que les deux précèdents, le troisième volet n'innove pas dans quelque chose de nouveau. On a l'impression de voir le deuxième. De plus le film est trop long, je pense qu'il aurait été bien meilleur s'il le monteur aurait couper certaines scènes car il faut le dire certaines scènes ne servent à rien. Espérons que le quatrième volet (et j'espère que ce sera le dernier) sera à la hauteur de nos attentes. Mais ne soyons pas dupe, faire un film juste pour le fric est une mode très répondue à Hollywood.
Une belle conclusion à cette trilogie remarquable, dans la cohérence et l’esprit des deux premiers opus. « Pirates des Caraïbes -Jusqu'au bout du monde » flirte à nouveau avec le fantastique où la déesse Calypso, l'autre monde et l'histoire du cœur emprisonné donnent crédit à cet univers propre à cette grande aventure. Le maillage des idées, les révélations fracassantes, les personnages multiples ne permettent pas toujours un accès facile à la compréhension de l’histoire si on n’a pas vu les précédents épisodes mais on perçoit malgré tout son fil conducteur. Reste une épopée déjantée, follement énergique, riche en trahisons et en légendes qui nous fait passer un excellent moment.
Trop de trahisons, trop de retournements de vestes, trop de double camp. C'est le grand reproche que je peux faire à ce film. Les scénaristes ont voulu faire trop compliqué. Cela est en partie dû à un nombre de "vilains" trop important. La partie dans "l'autre monde" fait à peine sourire. Et puis, c'est quoi cette idée de se retrouver dans un autre monde lorsque tu te fais bouffer par un Kraken ? C'est l'idée la plus stupide vue dans un film. Néanmoins, le tout reste assez divertissant si on n'est pas trop regardant, et il y a toujours cette ambiance "bon enfant" qui est le principal atout de la saga.
Cela reste beaucoup moins distrayant que le second opus mais largement meilleur que le 1er épisode, "Pirates des Caraïbes: jusqu'au bout du monde" tente avec difficulté de conclure la trilogie. Difficile dans le sens où il n'arrive pas à passionner sur la longueur tant les enjeux semblent minimalistes par rapport aux autres opus. Alors certes, on s'amuse toujours autant jusqu'à la grande bataille finale mais cela donne une sensation de "déjà vu"; comme si, finalement, la saga Pirates des Caraïbes n'avait plus rien à offrir. J'espère pouvoir me tromper avec le 4ème opus mais je me fais guère illusion vu que l'ensemble des personnages disparaît (dommage notamment pour Knightley qui est pour moi la révélation de ces 2 opus)
Une première trilogie s'achève à grand renfort d'effet spéciaux. Mais pourquoi montrer toute une armada alors que deux bateaux seulement vont se rentrer dedans ? Pourquoi chercher à compliquer les choses? Juste parce que Matrix a prouvé que les gens savaient réfléchir au cinéma ? Il faut avant tout intéresser le public avant de lui proposer une soupe parfois très amer. Bon, à la longue, on finit par apprécier ce film et le prendre pour ce qu'il est réellement: un simple divertissement.
Voici un film RÉUSSI ! Les acteurs ont vraiment été bons, avec un Johnny Depp des grands jours. L'action est débordante, continuelle, et très prenante : on ne s'ennuie pas du début du film à ses dernières secondes. Il faut noter une chose : c'est un film comique ! Allociné le qualifie ainsi : "Genre : Aventure, Fantastique, Comédie, Action". Ils ne se trompent pas, mais je me dois de souligner le fait que l'aspect comique du film est bien plus développé que dans les deux précédents. Je garantis à tout le monde qu'il rira plusieurs fois, de bon cœur, voire même aux éclats parfois ! C'est un engagement que je prends pour tous ceux qui doutent de l'intérêt de voir Pirates des Caraïbes Jusqu'au bout du monde ! S'ils sont déçus, s'ils ne rigolent pas au moins une fois, qu'ils viennent se plaindre à moi ! Un aspect rare dans le cinéma de nos jours est aussi développé, autour du personnage de Jack Sparrow évidemment : l'absurde. Situations absurdes, mais dans le bon sens, original, amusant, tel le livre "L'écume des jours" de Boris Vian...
Allez voir ce film, et vous oublierez toute préoccupation, c'est un pur moment de détente !
Ultime épisode de la trilogie de Verbinski. PdC 3 se devait donc de conclure en beauté. Mais hormis une introduction géniale (la chanson au moment de la pendaison), la partie du One Man Show de Sparrow (en totale roue libre) et la dernière heure très spectaculaire. C'est surtout l'épisode le moins loufoque et donc le plus sérieux des trois. PdC est très inégale et beaucoup trop bavard. On s'y perd dans tous les changements de situations. Le personnage d'Orlando Bloom en devient de plus en plus insupportable, alors que Davy Jones, qui est le vrai potentiel dramatique du film, est peu présent. Le couple Turner-Swan atteint des sommets de niaiserie (le mariage en plein combat est une honte). Le plaisant Jack Sparrow est donc en roue libre mais relève le film une nouvelle fois, Johnny Deep sauve la mise. Une nouvelle fois la photo est très belle et la musique bien faite. Malheureusement, les décors sont moins bien que pour le 2 par exemple (déception pour l'île au pirates). Bref, un manque cruel de rythme tâche une fin de trilogie qui finit par une dernière heure totalement épique. Gros plus à la séquence solo de Sparrow dans l'antre de Davy Jones, totalement loufoque.