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Un visiteur
3,5
Publiée le 20 octobre 2010
C'est incontestablement le maillon faible de la saga. Il est un peu moins aboutit ques les 2 précédents volets; mais bon, cela reste tout de même acceptable et le scénario n'est tout compte fait pas trop mal ficelé.
Celui-là tombe carrément dans le ridicule avec ses chinois et tout ça qui ont rien à fouttre là, le fait que Jack Sparrow soit mort etc etc. La déesse Calypso sert quasiment à rien, je la préférais encore dans le 2. Les glaces non plus n'ont rien à fouttre là, l'antre de Davy Jones c'est vraiment un concept de merde et je supporte pas les sosies imaginaires de Jack Sparrow (sauf peut-être celui de la coque du Hollandais volant).
Mais par contre j'ai kiffé la fin avec la bataille dans le tourbillon et surtout la légendaire destruction de l'intrépide (?) ! "Dites vous que c'est de bonne guerre". Cette scène est juste énorme.
Je suppose que si le bateau explose c'est à cause des barils de poudre à l'intérieur...
Bref c'est pour cette fin vraiment pas mal que je lui mets 3 étoiles et demie et pas 2 étoiles.
Dans le 2 y'avait pas vraiment de scènes génialissime (sauf quand Jack Sparrow entre dans le Kraken, mais elle est trop courte pour relever le film).
Ce troisième opus reprend diverses caractéristiques des deux précédents films en conférant la préséance au spectaculaire à travers un époustouflant visuel et des scènes d'action esthétiques. De même, la cohérence ne semble pas la règle essentielle - quoi que les délires du Coffre maudit aient cessé. La plus-value s'exprime alors sous la forme du souffle épique qui traverse le récit et lui confère une dimension tragique intéressante où le pirate devient une icône entre réalité et mythe. A creuser...
Gore Verbinski conclut sa trilogie, avec ce volet qui se veut particulièrement spectaculaire. Et pour cause, il s’agissait à sa sortie du film le plus cher de tous les temps ! Clairement, l’argent se voit à l’écran, à travers les nombreux costumes, décors, et navires, qui permettent de donner du corps à un blockbuster qui ne repose pas entièrement sur les CGIs. On ne va pas se mentir, il y a en a un énorme paquet quand même, mais ils sont plutôt jolis. On retrouve ainsi l’énergie qui caractérise cette trilogie, menée par des personnages hauts en couleurs. Bill Nighy toujours inquiétant en Davy Jones, voit son personnage prendre de l’épaisseur. Ou Geoffrey Rush, de retour, qui se lâche en flibustier flamboyant. On a même le droit à un petit rôle de Cho-Yun Fat, de passage à Hollywood. Pour l’anecdote, son rôle sera coupé dans la version chinoise du film, la censure jugeant sa prestation offensante… Pour les autres, Johnny Depp est toujours amusant, mais commence à sérieusement cabotiner en pirate rock’n’roll ahuri. Le tandem Keira Knightley / Orlando Bloom manque là encore sérieusement d’épaisseur, et aurait dû être relégué au second plan dans ce diptyque. Tandis que Tom Hollander ne gagne pas vraiment en menace, apparaissant une fois de plus comme un petit comptable méprisant que l’on a envie de baffer plutôt qu’un méchant machiavélique. Question scénario, l’ensemble est alourdi par une série de combines qui deviennent lourdes à la longue. Les personnages passent leurs temps à s’entuber jusqu’à plus soif, sans grand intérêt narratif, et l’on en vient à se demander comment ils peuvent encore avoir vaguement confiance les uns dans les autres. C’en est presque fatiguant sur 2h50 (!), mais étonnement le récit demeure fluide… en tout cas plus fluide que son prédécesseur. « At World’s End » n’est donc pas vraiment léger à digérer, mais demeure une conclusion spectaculaire à un trilogie qui a commercialement marqué les années 2000.
Pirates des Caraibes 3 : Jusqu'au bout de mes capacités ! Voilà le titre qu'aurait pu porter ce dernier opus de la trilogie originelle affreusement long. 3h de spectacle, de grand spectacle par moment, mais 3h de scènes à n'en plus finir, d'intrigues parasites, de retournements de situation, de trahisons si bien que cela en est incompréhensible et plus drôle. Les producteurs ont voulu pousser leur franchise au maximum mais l'excès a été atteint, la simplicité du premier volet est oubliée et ce n'est pas la spectaculaire bataille finale qui sauvera ce film du naufrage. Un journaliste a dit on est bien chez Disney, 2h30 d'attente pour 10 minutes de plaisir, c'est tout à fait ça !
Plus brouillon que les deux précédents, le spectaculaire est là c'est indéniable mais parfois le film a de gros coups de barres et plusieurs scènes farfelues donnent l'impression de ne servir que les cabotinages d'un Johnny Deep lassé de son personnage. Le film reste attrayant et splendide visuellement mais aurait sans doute mérité 1 heure de moins...
*Pirates des Caraïbes 3* est dans la lignée des précédents : un grand film d'aventure fantastique offrant de très belles images alimentées d'une part par des effets visuels à la pointe de la technologie et d'autre part par de fabuleux décors en dur. Les scènes s'y déroulant sont véritablement spectaculaires et Gore Verbinsky maîtrise parfaitement sa caméra. L'ensemble des acteurs fournissent toujours des prestations solides avec un humour bien dosé. Quant à la composition musicale, Hans Zimmer signe là l'une de ses meilleures partitions.
Malgré tout, *Jusqu'au bout du monde* est inférieur aux autres opus pour deux raisons. La première est que l'histoire est inutilement alambiquée et se permet trop d'excès fantaisistes (le retour de Jack, la transformation de Calypso). La deuxième est la surenchère d'effets spéciaux dans la scène finale (le maelström qui a du mal à se justifier) où le ton est hésitant entre mélodrame et humour (la demande en mariage en plein combat).
"Pirates des Caraïbes" nous entraîne au bout de son monde ? Malgré sa longueur (2h45), ce troisième opus arrivera à maintenir un bon rythme tout au long de cette nouvelle aventure. "Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde" est visuellement impressionnant et nous fera part de bonnes trouvailles dans sa mise en scène, comme les phases d'hallucination de Jack Sparrow par exemple (dommage qu'elles ne soient d'ailleurs pas plus conséquentes vu la force comique qu'elles détiennent). Les personnages auront cependant tendance à devenir agaçants à parler sans cesse lorsqu'ils tiennent en joue leur adversaire avant d'asséner le coup de grâce ; et tous ces évènements qui débarquent constamment à la dernière seconde pour sauver la vie d'untel ou untel commenceront à devenir quelque peu lourdingues ; la sauce héroïque dégouline un peu trop et s'apprête donc à déborder. Ce volume restera en tout cas toujours aussi agréable à l’œil sous la maîtrise de Gore Verbinski, de quoi nous éviter de mettre les voiles avant l'heure, même si l'on sent que le concept commence à s'étouffer.
Renversant defficacité, ce blockbuster transporte le spectateur dans un univers merveilleux, exotique et particulièrement drôle, encore emmené par Johnny Depp toujours parfait et le retour de Geoffrey Rush. Les 2h48 passent comme du petit lait, avec en prime la musique de lattraction. Pirates des Caraïbes ou le retour des grand film daventures, enfin
Après "Spider-Man" et avant "Shrek", voici la troisième livraison des aventures de Jack Sparrow et du bestiaire de ses faux amis et vrais ennemis. La question qui se pose est celle de l'intérêt d'un épisode supplémentaire, au delà de la vente de nouveaux produits dérivés. Après 2 h 48, soit onze minutes de plus que pour le précédent, la réponse ne s'impose pas, tant on retrouve les mêmes qualités et les mêmes défauts que dans les tomes I et II.
Côté défauts, l'intrigue ne gagne pas en limpidité, loin s'en faut, et j'ai dû faire appel à allo-ciné pour le résumé ci-dessus, incapable que j'étais de donner du sens à la succession de trahisons, de retournements et de coups de théâtre qui dispersent le récit. Chaque épisode a amené des personnages supplémentaires, et comme dans cet univers-là, les morts sont aussi vigousses que les vivants, on se perd dans le labyrinthe des intérêts contradictoires de tout ce petit monde.
Autre faiblesse récurente, l'incapacité à ne pas claquer toute l'enveloppe des effets spéciaux, ce qui nous donne une surrenchère des scènes de combat qui finissent par lasser. Enfin, le recours à un humour pas toujours très fin est trop systématique, et s'il allège parfois le pathos de certaines scènes, il tombe aussi bien souvent à plat. Au chapître des qualités, l'univers graphique souvent très réussi, avec des inspirations puisées du côté du néo-romantisme et de Gustave Doré. Certaines scènes sont assez poétiques, comme les barques des morts croisant le Black Pearl ; d'autres évoquent carrément le surréalisme, à l'image de cette multiplication des Johnny Depp, écho de celle du héros éponyme de "Dans la peau de John Malkovitch".
On retrouve avec plaisir les personnages auxquels on a fini par s'attacher : Jack Sparrow un peu plus sobre, si tant est que ce mot soit dans son vocabulaire, Elizabeth portée par une Keira Knightley qui a muri avec son personnage ; mention spéciale à Tom Hollander, déjà excellent dans l'incarnation du benêt de "Orgueil et Préjugés", et qui personnifie ici avec brio le salaud placide et court sur pattes. Gore Verbinski continue à s'amuser à truffer son film de clins d'oeil cinématographiques, comme les corps dévalant le pont du Black Pearl en train de chavirer, réminiscence de "Titanic", ou la rencontre des deux trios sur une langue de sable filmée comme dans un western spaghetti, le compositeur Hans Zimmer parodiant alors Ennio Morricone. Et que dire de l'apparition du père de Jack Sparrow interprété par Keith Richards himself, sinon que la résurgence du paternel semble être un apanage des troisièmes épisodes, Indy découvrant le sien dans "Indiana Jones et la dernière croisade"...
Comme beaucoup de films ces derniers temps, "Pirates des Caraïbes, jusqu'au bout du Monde" aurait gagné à s'alléger de 45 minutes et de quelques intrigues secondaires inutiles, et l'illustration muiscale est toujours aussi pesante ; il demeure néanmoins un divertissement efficace et plutôt attachant.
Le navire reprend le cap avec cet opus enthousiasmant et parfois poétique qui se laisse regarder avec plaisir. Le film clôt en beauté la première trilogie.
At World’s End était censé être dans la lignée directe de Dead Man’s Chest, une partie 2 presque, pourtant les deux films me semblent assez différents. Et ce troisième opus me paraît presque un rebond (relatif) du « coup de barre » opéré avec le second.
Quittant les Bahamas comme on quitterait un Poudlard occupé, Verbinski se tourne de l’autre côté du monde, à Singapour. Il y puise un univers visuel passionnant, comme s’il écrivait son histoire à l’encre des ombres. Et cela pour ensuite ouvrir un monde tout de blancheur, rappelant très fortement une scène de Rango (2011) où il transforme un désert de sel en une sorte de Valhalla pour home cinema. Ce côté expérimental, c’est la nouvelle ressource des Pirates des Caraïbes, mais cela renforce l’impression que le régisseur s’ennuie.
Le pire, je crois, c’est à quel point les décalages s’accentuent, et particulièrement la fracture entre le drame et l’humour ainsi que celle qui sépare le rationnel et le fantastique. Le deuxième élément de ces deux couplets était jusqu’ici gérés comme des tabous, des plaisirs qui permettaient au spectateur de s’encanailler auprès de ses pirates préférés. Avec At World’s End, cette pratique est totalement méprisée, ce qui endommeage beaucoup l’esprit de la saga. Les conflits, qui étaient encore tenus au bout des doigts dans le 2, sont hors de contrôle, et sont beaucoup trop résolus à coups de trahison.
Si j’ai raison de croire que Verbinski a expérimenté par ennui, c’est tout à son honneur. Cela ne lui permet pas seulement de donner un magnifique petit rôle à Keith Richards, mais lui évite aussi de marcher dans le plat, et l’ambiance au goût d’Au-delà de nos rêves (Vincent Ward, 1998) arrive à renouveler l’âme, faute d’innover. Car le film cherche encore ses propres équilibres et il est un peu tard pour ça. Enfin si, il y en a un qui est atteint : le procédé de la remise en cause est très loin du binaire qu’on peut en attendre ; il faut chercher loin pour trouver les vrais tenants et aboutissants des intérêts de chacun, et c’est assez palpitant (comme le cœur encoffré du grand méchant poulpe, d’ailleurs).
Donc oui, At World’s End perpétue les défauts de son prédécesseur, mais il n’y a pas de grosses gaffes (vous n’aurez pas à ramer non plus, rassurez-vous !) et la créativité prend un peu le pas ; juste ce qu’il faut pour lui faire garder le cap.
Suite directe du Coffre maudit, ce troisième film s’étend sur un scénario bordélique qui lui fait perdre de l’intérêt du long de ses deux longues heures trente. Partant vers l’inconnu pour ramener Jack Sparrow à la vie avec chacun son mobile personnel, Will, Elizabeth, Barbossa et Tia s’en vont en mer après avoir dérobé des cartes au capitaine Sao Feng, interprété par Chow Yun-Fat (Tigre et dragon, La cité interdite, Dragon Ball Evolution), accompagné d’autres pirates au cachet asiatique rafraîchissant, dont un joué par Reggie Lee (Kim dans la saison 2 de Prison Break, Jusqu’en enfer). Le film tente quelques originalités, comme le principe de se perdre pour trouver l’introuvable, mais l’idée tombe vite à l’eau en pratique, le navire se contentant de spoiler: chavirer sous des chutes, ayant ainsi pour effet de transporter tout le monde dans une sorte de monde parallèle où ils retrouvent Jack avec le Black Pearl, mais aussi la flotte de Davy Jones sous le contrôle de Lord Cutler Beckett.
Les trahisons vont alors à tout-va, certaines scènes s’éternisent au point de faire décrocher le spectateur, les détails du scénario deviennent très difficiles à suivre et c’est bien dommage. Reste un superbe combat de fin autour d’un maëlstrom aquatique où les navires se tirent dessus à coups de canon et où Davy Jones entend bien régler ses comptes avec Jack Sparrow. La malédiction du cœur spoiler: passe alors à Will, qui devient le nouveau capitaine du Hollandais Volant, s’associant alors avec le Black Pearl pour exploser Beckett et son Endeavour. La quête de la fontaine de jouvence annonce déjà le prochain film, tandis que la scène post-générique dévoile spoiler: Will revenant poser pied à terre dix ans plus tard, voyant ainsi Elizabeth et leur enfant. Un film correct bien que souffrant de trop de longueurs et d’un scénario fantastique qui ne maîtrise pas vraiment sa narration.
Pour moi, celui-ci, bien que très bon, l'est un peu moins que les deux précédents. L'ambiance alterne entre l'humour potache et fin des pirates et le glauque et horrifique des méchants qui sont prêt à tout. Jack reste le personnage le plus libre et perso de l'histoire... Quoi que... L'on se demande si au final, tout ça n'est pas prévu... Johnes se surprend à faire éprouver de la compassion... Malgré tout, j'ai trouvé celui plus cliché mais gratuitement que les précédents... Un peu trop... Too much... Mais il nous fait encore voyager et sourire. Il mérite d'être le troisième de cette saga.