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guzu
3 abonnés
104 critiques
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2,0
Publiée le 7 mai 2013
Alors oui, les effets spéciaux sont magnifiques... le film avait un gros budget, c'est sûr.. le problème avec les effets spéciaux à outrance, c'est qu'on fini par trouver ça banal, alors que pourtant ils sont grandioses. Trop d'enormissime, trop de batailles trop, trop, trop... tous les éléments pris à part sont bons, certes, mais les producteurs n'ont pas su faire le bon dosage, ce film fini par lasser (et que dire du pseudo remake de Gulliver..enfin..), la fin en décevra plus d'un (ne pas oublier de rester pour voir une scène supplémentaire à la fin du générique), elle bien trop "plan-plan" pour une trilogie qui se veut aussi dynamique, aussi "piratesque". Ce film aurait pu être un chef-d'oeuvre, il reste au rang des blockbusters de seconde zone, dommage. Deux étoiles pour la qualité des FX et pour certains thèmes d'Hans Zimmer.
Les deux premiers opus étaient bien fun à suivre, malheureusement ce troisième volet ne suit pas toujours avec forcément autant d’enthousiasme. La faute à un script guère passionnant et surtout au fait que l’ensemble soit bien trop bavard. Reste tout de même une demi-heure bien spectaculaire, un casting toujours aussi excellent et la présence de décors magnifiques.
Même si cette épisode est le meilleur, je ne dirais qu'une chose quittons le navire car Long Verbinsky Jones à prit un serieux coup sur la caboche et tente de saborder le navire. C'est à la fois drôle et pathétique (pauv johnny silver depp, en foldingue caricaturale). La première partie est trés trés réussie , la deuxième beaucoup beaucoup moins. La bataille finale pourra rejoindre le grenier des pièces les plus ronflantes du cinéma naval, remercions les accessoiristes et les second rôles qui ont acceptés tous les outrages, quand à vrbinsky il signe son meilleur film ici, car il attache à l'humour bon enfant de disney la douce folie des contes des mers du sud avec un dynamisme et une conviction qui font de l'operette un spectacle vivifiant. Plus bosco que capitaine en tout cas, gore surprend autant qu'avec the weather man, pas mal du tout au vu des restes de sa filmo.
On ne change pas une recette qui marche et cela Disney l'a bien compris. Cette troisième aventure de Jack Sparrow ressemble aux deux précédentes à ceci près qu'elle est plus longue. Outre une petite lassitude à revoir les même poncifs, "Jusqu'au bout du monde" accuse quelques longueurs notamment vers la fin. Tout le reste est pourtant là : effets spéciaux à gogo, humour et autres clichés mais le spectacle ne suffit pas toujours et à force de trop en faire, Gore Verbinski épuise. Le quatrième volet viendra d'ailleurs confirmer l'essoufflement de la saga.
Ce troisième volet perd la quasi-totalité de son souffle épique pour faire la part belle aux combats maritimes. Exit donc toutes ces scènes originales, spectaculaires, drôles et jubilatoires qui faisaient toutes les qualités des deux premiers pirates. Le scénario n'est ici qu'un long méli-mélo peu passionnant, assez ridicule, et fait de pseudo-rebondissements difficiles à suivre.
Bon, là ça dérape pas mal. A force de vouloir en faire toujours plus, le réalisateur et les scénaristes nous ont pondu un truc tellement abracadabrantesque et long que ça devient du grand n'importe quoi. La scène du mariage est vraiment risible. Mais bon, à part ça, il y a toujours de l'humour et de l'action, et les personnages auxquels on s'est attaché, alors ça se laisse regarder...
Première partie très réussie : plein d'humour, de nouveaux paysages, d'atmosphères étranges. Et puis les rebondissements succèdent aux rebondissements, pas toujouts très compréhensibles. Finalement 2h48 de pirates c'est un peu long, et le film aurait sans doute gagner à être plus court. La surenchère de "toujours plus" d'effets spéciaux, actions spéctaculaires finit par lasser.
On reprochait au Secret du coffre maudit d'être bâclé, mais alors là le scénario fait parti du domaine du "n'importe quoi". Bien que les effets soient toujours là, on ne comprend pas comment Verbinsky a pu réaliser un si excellent Malediction du Black Pearl et qu'on se retrouve au final avec un véritable long-métrage d'exploitation financière. Quel est l'interêt de faire un troisième volet si ce n'est que pour mettre en avant les talents artistiques des décorateurs. Johnny Depp est toujours dans son élèment, et quelque part, la seule mise en scène que l'on peut approuver, c'est la fin de ces deux personnages que sont Will et Elisabeth, cette dernière ne servait véritablement à rien.
Je me suis endormi lorsque Chow Yun Fat meure et me suis réveillé lorsque Keith Richards tue un chef pirate. J'ai bien aimé le climax final mais je n'ai absolument rien compris. Si quelqu'un peut me diriger vers un site expliquant le scénario (j'avais rien compris au 2 aussi), ben welcome.
Un mot me vient en tête en pensant à ce 3° opus : "trop". Ce film est de trop, ne présente pas un grand intérêt et semble davantage interessé par des motifs écnomiques que par une réelle ambition cinématographique. Trop long aussi : 2h40 alors que finalement le scénario n'en méritait pas tant et que quelques coupes au montage par ci par là n'auraient pas parues superflues. Les scénaristes sont peut être aussi allés trop loin en s'écartant du film de pirates pour aller vers un grand fourre-tout qui finit par être franchement abrutissant. Néanmoins passé tout ça le film reste encore divertissant et c'est sans doute le principal. Espérons quand même que le producteurs ne voudront pas trop tirer sur la vache à lait en faisant dans la surenchère, mais après tout business is business.
Dans la digne lignée du seconde volet, des effets spéciaux toujours aussi impressionnant mais le charme et l'auto-dérision si présent dans le premier opus ont définitivement quitté le navire.
Le film commence par une intro assez surprenante, très bien foutue mais qui dépayse par rapport à ce que nous avait habitué les deux précédents opus, on ne retrouvera malheureusement pas de scène de ce niveau dans la suite du métrage, mais c'est pas dramatique car le film assure quand même le spectacle est conclu la saga de manière satisfaisante, avec une bataille finale très impressionnante à peine entacher par le passage assez laborieux du mariage.