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GrandSephiroth
61 abonnés
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3,0
Publiée le 29 mai 2017
Suite directe du Coffre maudit, ce troisième film s’étend sur un scénario bordélique qui lui fait perdre de l’intérêt du long de ses deux longues heures trente. Partant vers l’inconnu pour ramener Jack Sparrow à la vie avec chacun son mobile personnel, Will, Elizabeth, Barbossa et Tia s’en vont en mer après avoir dérobé des cartes au capitaine Sao Feng, interprété par Chow Yun-Fat (Tigre et dragon, La cité interdite, Dragon Ball Evolution), accompagné d’autres pirates au cachet asiatique rafraîchissant, dont un joué par Reggie Lee (Kim dans la saison 2 de Prison Break, Jusqu’en enfer). Le film tente quelques originalités, comme le principe de se perdre pour trouver l’introuvable, mais l’idée tombe vite à l’eau en pratique, le navire se contentant de spoiler: chavirer sous des chutes, ayant ainsi pour effet de transporter tout le monde dans une sorte de monde parallèle où ils retrouvent Jack avec le Black Pearl, mais aussi la flotte de Davy Jones sous le contrôle de Lord Cutler Beckett.
Les trahisons vont alors à tout-va, certaines scènes s’éternisent au point de faire décrocher le spectateur, les détails du scénario deviennent très difficiles à suivre et c’est bien dommage. Reste un superbe combat de fin autour d’un maëlstrom aquatique où les navires se tirent dessus à coups de canon et où Davy Jones entend bien régler ses comptes avec Jack Sparrow. La malédiction du cœur spoiler: passe alors à Will, qui devient le nouveau capitaine du Hollandais Volant, s’associant alors avec le Black Pearl pour exploser Beckett et son Endeavour. La quête de la fontaine de jouvence annonce déjà le prochain film, tandis que la scène post-générique dévoile spoiler: Will revenant poser pied à terre dix ans plus tard, voyant ainsi Elizabeth et leur enfant. Un film correct bien que souffrant de trop de longueurs et d’un scénario fantastique qui ne maîtrise pas vraiment sa narration.
Gore Verbinski retrouve à nouveau l'univers de Pirates des Caraïbes pour clore une trilogie mettant en avant le capitaine Jack Sparrow, ici dans le royaume des morts et qui va devoir compter sur ses amis pour le libérer.
Après m'être surpris à fortement apprécier les deux premiers opus, j'avais plutôt bon espoir avec Jusqu'au bout du Monde malgré des souvenirs mitigés, mais finalement il n'en est rien et l'oeuvre est à nouveau décevante, sans non plus être désagréable. Suite directe du Secret du Coffre Maudit, ce troisième opus commence plutôt bien, malgré un scénario déjà un peu trop tiré par les cheveux, avec une introduction efficace nous emmenant en Asie, et permettant la mise en place du récit qui conduira Barbossa, Turner et Swann à la recherche de Jack.
Ici, Verbinski lâche un peu le côté humour, se concentrant plus sur l'aventure, la noirceur et l'aspect fantastique, ce qui, combiné à un scénario décevant, entraîne une perte d'intérêt pour les enjeux et personnages. Beaucoup de nouveaux éléments sont mal introduits, à commencer par la venue d'une déesse dans cet univers, ainsi que les enjeux, pourtant si intéressants, tournant autour de Davy Jones ou encore le couple composé de Will Turner et Elizabeth Swann, qui commence à être légèrement ennuyant.
Heureusement que Jack Sparrow et Barbossa rehaussent un peu l'intérêt, à l'exception des séquences schizophrènes du premier cité, notamment sur fond blanc. L'ensemble reste tout de même un minimum efficace, notamment grâce à l'attachement que l'on peut avoir pour les personnages lorsqu'on a apprécié les deux premier opus. La reconstitution est réussie, parfois même immersive, notamment lorsqu'on est en mer (avec une bataille finale plutôt impressionnante), et l'apparition de Keith Richards est fortement appréciable, tandis que les autres acteurs sont plutôt bons.
Si cette conclusion est mitigée, comprenant quelques points défaillants où les auteurs ne se montrent guère inspirés, l'oeuvre reste tout de même un minimum efficace, notamment grâce à certains personnages et un attachement venant des deux précédents opus.
Meilleur que le film précédent, ce troisième épisode de la saga nous réserve de somptueux morceaux de bravoure grâce à des effets spéciaux époustouflants. Il y a aussi les facéties de Johnny Depp et le charme intrépide de Keira Knightley. Toutefois, comme défauts, on citera la longueur d'un film (près de trois heures qui se sentent passer) alourdi par trop de verbiages, tours et détours d'une intrigue emmêlé, difficile à suivre. Je n'ai pas aimé aussi la tournure de certains événements comme celui où Will devient capitaine du Hollandais volant et est obligé d'être séparé d'Elizabeth. Il aurait mieux valu que le navire fantôme soit détruit et que les deux tourtereaux restent vivre ensembles pour de bon. Je regrette aussi la mort du père d'Elizabeth et de Norrington; pour moi ils ne méritaient pas pareil destin.
Suite directe du «Coffre Maudit», le dénouement de ce troisième volet nous emmène jusqu’au bout de monde. Une sombre et (trop) longue aventure totalement déjantée qui, étonnement, m’est apparue un brin trop sérieuse. Son côté fantastique a été élargi d’un surplus de surnaturel pas toujours prospère (youpla boum) même si Gore Verbinski nous en met, une fois de plus, plein les mirettes, nous garantissant ainsi la fonction divertissante de ce nouveau « Pirates des Caraïbes ». Le chassé-croisé scénaristique peut parfois être confus et agrémenté de quelques séquences dispensables. Comme toujours, Johnny Deep assure le show bien qu’il semble un peu perdu au milieu d’une ribambelle de personnages. Barbossa y fait un retour remarqué sous les traits d’un Geoffroy Rush en grande forme.
"Pirates des Caraïbes" nous entraîne au bout de son monde ? Malgré sa longueur (2h45), ce troisième opus arrivera à maintenir un bon rythme tout au long de cette nouvelle aventure. "Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde" est visuellement impressionnant et nous fera part de bonnes trouvailles dans sa mise en scène, comme les phases d'hallucination de Jack Sparrow par exemple (dommage qu'elles ne soient d'ailleurs pas plus conséquentes vu la force comique qu'elles détiennent). Les personnages auront cependant tendance à devenir agaçants à parler sans cesse lorsqu'ils tiennent en joue leur adversaire avant d'asséner le coup de grâce ; et tous ces évènements qui débarquent constamment à la dernière seconde pour sauver la vie d'untel ou untel commenceront à devenir quelque peu lourdingues ; la sauce héroïque dégouline un peu trop et s'apprête donc à déborder. Ce volume restera en tout cas toujours aussi agréable à l’œil sous la maîtrise de Gore Verbinski, de quoi nous éviter de mettre les voiles avant l'heure, même si l'on sent que le concept commence à s'étouffer.
Fin de la trilogie avec de la lassitude qui commence à voir le jour. Il y beaucoup moins d'actions sur ce film puisqu'il s'agit de la fin de l'histoire du hollandais volant. Le couple Turner est vraiment usant et on se plaît d'avance de ne plus les voir dans le prochain film. Certains passages du film sont assez grotesque (les dialogues d'Elisabeth Swan, la libération de Calypso, l'aide des crabes pour libérer Jack Sparrow...). Heureusement, Johnny Deep est toujours là pour faire le job et la bande son est toujours de première qualité. Bref : Jusqu'au bout de la franchise !
L'opus qui me contente le moins, à cause d'une intrigue tellement alambiquée que les explications données à l fin répondent à des questions que l'on s'étonne avoir oublié en cours de route... L'image qui me le confirme à chaque visionnage de ce film : la scène où ont lieu les échanges de personnages sur le petit îlot (alignés par trois en face à face, et échangeant spoiler: Jack contre Will ), c'est bien simple, je ne sais jamais comment on en est arrivé à avoir cette configuration des personnages trois par trois de chaque côté, et pourquoi on échange ces deux-là et que cela convienne à tout le monde... A partir de la moitié du film, aux alentours des scènes de la Confrérie, on passe en effet d'une intrigue linéaire et facile à suivre, à un jeu d'alliances et de trahisons et de double (voire triple) jeu, qui nous épuise pour peu qu'on essaye d'en saisir toutes les nuances... Dommage, car le film ne manque pas d'atouts : les éternels bons acteurs, musiques et mise en scène. J'ai tout de même gardé une séquence préférée du film : spoiler: celle où les négociations de la Confrérie dérivent en bataille générale, ponctuée par les répliques "Mais c'est de la folie !" - "Non, c'est de la politique." , cela me fait toujours rire. Mais dommage que le film soit alourdi deux heures durant par un jeu d'alliances incompréhensible, car on perd en chemin l'intrigue.
Cet épisode met la barre plus haute : plus d'action, plus de rebondissements mais aussi plus d'audace de mise en scène et de scénario ( comme la scène d'hallucination de Jack Sparrow ). Le tout en fait un bon gros spectacle. Commerciale certes; mais toutefois inventif. Pirates des caraïbes est une franchise avec beaucoup d'idées originales assez sympa : monstres , personnages atypiques, vaisseaux et déesse en tout genre. Mais, ici une mélancolie est rajoutée. Ce sentiment que le monde se rétrécie, et qu'il "faut trouver sa place" est permanent. Cette touche supplémentaire est nécessaire pour éviter que ce troisième opus ne se transforme qu'en épisode à la surenchère facile et vide de sens. Pirates des caraibes rempli sa mission : divertir avec un gros spéctacle. Un film qui clos assez bien toutes les intrigues de la trilogie.
Cela reste beaucoup moins distrayant que le second opus mais largement meilleur que le 1er épisode, "Pirates des Caraïbes: jusqu'au bout du monde" tente avec difficulté de conclure la trilogie. Difficile dans le sens où il n'arrive pas à passionner sur la longueur tant les enjeux semblent minimalistes par rapport aux autres opus. Alors certes, on s'amuse toujours autant jusqu'à la grande bataille finale mais cela donne une sensation de "déjà vu"; comme si, finalement, la saga Pirates des Caraïbes n'avait plus rien à offrir. J'espère pouvoir me tromper avec le 4ème opus mais je me fais guère illusion vu que l'ensemble des personnages disparaît (dommage notamment pour Knightley qui est pour moi la révélation de ces 2 opus)
Johnny Depp se déchaîne une fois de plus dans ce film d'aventure /humour teinté de fantastique. Pas mal du tout, surtout qu'on observe un certain renouvellement des idées par rapport aux autres films de la saga.
Malgré de très bons effets spéciaux et des scènes d'action qui sont les meilleures de la saga, ce troisième épisode perd beaucoup en charme surtout dû à un humour beaucoup moins perçant et à une histoire en perte de souffle.
S’il y a quelque chose que l’on ne peut pas reprocher aux aventures de Jack Sparrow, c’est la constance au niveau de la qualité des films. Les différentes histoires se succèdent, s’entremêlent et se superposent sans jamais perdre d’intensité et d’intérêt. Les paysages sont toujours aussi paradisiaques, les scènes d’action et les effets spéciaux toujours aussi impressionnants. En revanche, je pense qu’il faudrait vraiment revoir la durée des films de la franchise! Presque trois heures pour des histoires de pirates, c’est quand même très long. J’ai été aussi assez déçu de l’intervention ou la découverte du personnage de Calypso. Pour quelqu’un qui décrivait sa colère comme sans pareil, le résultat n’était pas si impressionnant. Peut-être que les scénaristes dévoileront plus sur CALYPSO au prochain épisode. À suivre...
Gore Verbinski conclut sa trilogie, avec ce volet qui se veut particulièrement spectaculaire. Et pour cause, il s’agissait à sa sortie du film le plus cher de tous les temps ! Clairement, l’argent se voit à l’écran, à travers les nombreux costumes, décors, et navires, qui permettent de donner du corps à un blockbuster qui ne repose pas entièrement sur les CGIs. On ne va pas se mentir, il y a en a un énorme paquet quand même, mais ils sont plutôt jolis. On retrouve ainsi l’énergie qui caractérise cette trilogie, menée par des personnages hauts en couleurs. Bill Nighy toujours inquiétant en Davy Jones, voit son personnage prendre de l’épaisseur. Ou Geoffrey Rush, de retour, qui se lâche en flibustier flamboyant. On a même le droit à un petit rôle de Cho-Yun Fat, de passage à Hollywood. Pour l’anecdote, son rôle sera coupé dans la version chinoise du film, la censure jugeant sa prestation offensante… Pour les autres, Johnny Depp est toujours amusant, mais commence à sérieusement cabotiner en pirate rock’n’roll ahuri. Le tandem Keira Knightley / Orlando Bloom manque là encore sérieusement d’épaisseur, et aurait dû être relégué au second plan dans ce diptyque. Tandis que Tom Hollander ne gagne pas vraiment en menace, apparaissant une fois de plus comme un petit comptable méprisant que l’on a envie de baffer plutôt qu’un méchant machiavélique. Question scénario, l’ensemble est alourdi par une série de combines qui deviennent lourdes à la longue. Les personnages passent leurs temps à s’entuber jusqu’à plus soif, sans grand intérêt narratif, et l’on en vient à se demander comment ils peuvent encore avoir vaguement confiance les uns dans les autres. C’en est presque fatiguant sur 2h50 (!), mais étonnement le récit demeure fluide… en tout cas plus fluide que son prédécesseur. « At World’s End » n’est donc pas vraiment léger à digérer, mais demeure une conclusion spectaculaire à un trilogie qui a commercialement marqué les années 2000.
La conclusion de cette trilogie est cette spectaculaire, mais le scénario l'est beaucoup moins. Dans ce troisième opus, c'est l'action qui est privilégiée, délaissant l'intrigue, l'humour et les situations uniques des deux premiers films qui étaient excellents. Le scénario est assez bâclée par rapport aux deux premiers et est même parfois confuse, seule action a été travaillée à fond et ça se voit car c'est le seul côté parfaitement réussi du film, les effets spéciaux sont géniaux et permettent d'avoir des scènes épiques et incroyablement bien mises en scènes, surtout la bataille finale qui est juste spectaculaire. Le film est par conséquent un excellent divertissement même si le scénario ne suit pas.