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Pascal
159 abonnés
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3,0
Publiée le 22 février 2022
Guillermo del Toro nous propose ici, un autre volet des aventures de Hell boy. Comme toujours, chez le réalisateur, il faut se garder de juger les gens à leur allure. Hell boy le monstre sympathique lutte contre les forces du mal qui veulent en finir avec le genre humain. Équivalent au premier volet, Del Toro réussit l'aspect esthétique du film. Par contre, ce dernier souffre de manque de rythme à l'égal de son prédécesseur. C'est quand même dommageable pour un film d'action. C'est un film adolescent qui plaira à un public qui cherche uniquement à se distraire (pourquoi pas ? le cinéma est un avant tout un art populaire ). Par contre, le spectateur qui cherche un peu de contenu au cinéma, ne trouvera pas ici grand-chose à se mettre sous la dent. "Le labyrinthe de Pan" et "nightmare alley " réalisés par ce metteur en scène talentueux, sont nettement plus accomplis et selon moi, dans l'ordre précité les deux opus majeurs (de très loin), de Del Toro. Les cinéphiles intéressés par le réalisateur se tourneront vers les deux "Hell boy " sans en attendre de miracles. Ceci dit, ils se laissent voir sans déplaisir.
Mieux réussi que le premier grâce à plus d'humour et d'action, avec un petit message écologique dans le scénario et des maquillages, décors, effets spéciaux toujours aussi réussis. Je regrette seulement que le film ne soit pas aussi long que le premier et que la phrase culte "Oh ça me gonfle!" ne soit pas du tout citée.
Del Toro nous plonge une nouvelle fois dans son monde pour nous en mettre plein la vue. Surpassant le premier volet, Hellboy 2 est une réussite graphique peuplée de monstres et autres créatures d'Heroïc Fantasy. On regrettera tout de même un final quelque peu baclé mais l'essentiel est là : des images plein la tête, une histoire convaincante et un renouveau dans le cinéma de genre qui fait du bien.
Un superbe conte fantastique,qui doit tout à son génial auteur.Car Guillermo Del Toro possède une imagination sidérante,et enfante des monstres uniques,attachants ou effrayants,mais toujours bourrés d'idées visuelles!On en prend plein les yeux en somme.Pourtant le 1er volet ne m'avait guère convaincu,trop sombre.Celui-ci plus léger et divertissant suit la mode héroic-fantasy,et surtout rend son héros Hellboy bien plus charismatique(avec un p'tit coté John McLane!).Entouré d'un bestiaire épatant:Abe,Winx,l'ange de la mort et j'en passes.C'est un émerveillement permanent,qui fait l'amalgame entre différents sous-genres du fantastique.Une histoire certes vue et revue,mais divinement racontée,avec de nombreuses références poétiques.Que dire de plus?A la vue des 2 rebondissements de la fin,j'attends avec grande impatience la suite!
A bien des égards, Del Toro corrige ici nombre de petits défauts du premier volet, faisant de ce Hellboy II un film plus intéressant, au scénario plus travaillé et mieux équilibré entre les personnages. Le résultat est plus rythmé et spectaculaire, offrant de vrais espaces d'expression aux acteurs. Visuellement, certaines séquences bluffent par leur qualité. Reste que l'aspect "histoire d'amour" est traitée de façon très simpliste et limite caricaturale, et l'enchaînement final ne réserve aucune surprise, sans parler d'un méchant en définitive très ordinaire. Heureusement les dialogues ont gagné en consistance, même si ce n'est pas toujours ça. En tout cas, il y a du progrès et c'est agréable à suivre.
Alors que j'avais trouvé le 1 bon, ce 2e Hellboy rentre directement dans mon top10 des films de super-héros que j'ai vu jusqu'à présent ! Après son plébiscite critique du Labyrinthe de Pan, Del Toro a les cartes en main pour aller plus loin dans sa vision personnelle du singe rouge. Le plaisir qu'il prend à filmer les montres est contagieux, donnant des scènes d'une grande réussite. Côté humour, on est servie alors même que l'aspect sombre et dramatique est intensifié et que le récit fait plus que le job en terme de rythme, enjeux et actions. L'émotion n'est pas aussi présente que dans les Spiderman ou les Batman des 2000s mais le produit de base et l'ambition des studios s'y prêtent moins aussi. Fait notable, l'apogée du film ne se situe pas comme traditionnellement dans la confrontation finale mais plutôt à la fin de la première heure. spoiler: Quand l'antagoniste lance un Dieu de la Forêt en pleine ville. Cette séquence marquante résume à elle seule la réussite de l'ensemble du film : Del Toro y mêle avec une mise en scène remarquable fantastique, comique, épique et même des problématiques sociales J'applaudis.
Une excellente suite des aventures d'Hellboy , Abe Spien , Liz Sherman, Trevor " Broom" Bruttenholm toujours réalisé par le grand Guillermo Del Toro !!! Toujours avec Ron Perlman, la sublime Selma Blair, le légendaire John Hurt, le monstreux mais gentil Doug Jones dans le rôle d'Abe Sapien qui tombe amoureux de la princesse Nuala , la princesse des elfes et combattre son frère, le prince des elfes Nuada !!!
Lorsque j'ai vu qui était le réalisateur (Guillermo del Toro), autant vous dire que j'ai regretté de ne pas avoir pû enregistrer le premier épisode. Après avoir vu le film, je le regrette encore plus. Y'a pas à dire: c'est tout simplement l'un des meilleurs films de super héros. Film de super héros? pas sûr...ça ressemble plutôt à un espèce de conte fantastique mêlé à un univers de comics, et ça marche drôlement bien. Guillermo del Toro est un artiste visuel absolument génial. L'esthétique du film est onirique, inventive, les couleurs chattoyantes. Quelques très beaux décors, et surtout une multitude de bestioles bizarres et fascinantes. En deux mots: magnifiques et unique. ça fait plaisir de voir qu'Holywood n'a pas retiré l'imagination et la fertilité créatrice de l'esprit de tous ses réalisateurs. Del Toro se montre presque aussi virtuose pour les scènes d'actions: Hellboy II est spectaculaire de bout en bout, et culmine avec un combat final digne de figurer dans les annales des films de super héros. Les personnages sont sympathiques, on s'attache à Hellboy, et Nuada dégage un charisme non négligeable; l'humour fonctionne bien, le tout à un rythme effréné. Le scénario parvient à trouver un juste milieu entre efficacité et poésie, dynamisme et beauté. Si le film n'est pas souvent surprenant, l'ambiance qui se dégage du film envoute littéralement le spectateur, aidée en cela par l'esthétique de Del Toro et la musique de Danny Elfman. C'est néanmoins dans le scénario que l'on aperçoit les limites du film: ça reste plutôt prévisible, et ça manque par moment de profondeur. Le thème de la différence est furtivement abordé, mais très peu développé. De même, la mise en scène de Del Toro en met certes plein les yeux, mais on aurait aimé des plans plus longs, une mise en scène plus contemplatvie afin de permettre au spectateur de contempler cet univers onirique à foison, comme c'était le cas dans le Seigneur des Anneaux. Le scénario contient une ou deux pistes intéressantes (la connexion) trop peu exploitée. Puisqu'on parle des regrets, mentionnons la musique qui, si eelle colle parfaitement à l'ambiance et est de qualité, reste décevante pour une composition d'Elfman, en deça des BO de Spiderman et de Batman. Le film possède certes tous ces défauts, cependant on y trouve quelque chose de rare dans un blockbuster: de la personnalité, de l'inventivité. Si il n'arrive pas à la cheville du Labyrinthe de Pan, ce film, spectaculaire, envoutant, magnifique et onirique, devrait être un modèle pour tous les films à gros budgets.
Le premier "Hellboy" (avec Guillermo Del Toro aux manettes, est-il nécessaire de le rappeler) n'avait pas vraiment fait chavirer le box-office. Malgré son indéniable qualité et son score finalement assez honorable, il était peu probable de revoir le grand rouge sur grand écran. Mais c'était sans compter la ténacité de Del Toro vis-à-vis d'un personnage qu'il chérit plus que tout et surtout, sa volonté d'apporter une nouvelle dimension à l'univers de "Hellboy". Cet univers, Del Toro l'enrichit en se tournant du côté des contes de fées et autres légendes nordiques. Elfes, trolls, gobelins et beaucoup d'autres créatures plus étranges et plus fascinantes (l'ange de la mort ou encore le Dieu Sylvestre sont de véritables oeuvres d'art) peuplent à présent un monde qui continue de rejetter Hellboy et les siens. Le personnage de John Hurt ayant disparu, nos héros, se retrouvant sans figure paternelle, commencent à s'émanciper et n'en deviennent que plus attachants. Le quatuor d'agents spéciaux devient en quelque sorte plus humain dans leur relation mais aussi dans leurs choix et dans leurs actions. Plus que tout, "Hellboy II, les légions d'or maudites" se caractérisent par son nombre conséquent de personnages. Fascinants, terrifiants, charismatiques, troublants et bouleversants, les innombrables figures qui composent le film de Del Toro forment une incroyale vitrine de l'imaginaire débordant du réalisateur mexicain. De ce côté, les décor ne sont pas en restent et on se souviendra surtout du formidable marché des trolls. L'autre coup de force du cinéaste sur ce film est d'avoir multiplié les scènes d'action vertigineuses et jubilatoires conférant au film un rythme dantesque qui en laissera plus d'un avec des palpitations à la fin de la scéance. A aimer sans modération, ce deuxième opus de "Hellboy" transpire tellement de l'amour que porte Del Toro à ses freaks qu'on baigne dans un bonheur total au milieu de cette marée de personnages stupéfiants et ensorcelants.
Démiurge insatiable, Guillermo del Toro ne pouvait en rester là avec son héros cinabre : Hellboy, démon irascible et attachant, tendre bourru frondeur, dépositaire obligé d'une puissance incontrôlable, n'a pas changé. Ce colosse solide comme une culée, désormais en couple (même si ce dernier bat de l'aile) se voit confronté au Prince Nuada, être du monde souterrain qui ourdit un complot familial pour réunir les pièces d'une couronne permettant de réveiller les Légions d'Or, armée indestructible dont l'origine nous est exposée dès la séquence d'ouverture. Manière habile d'introduire un film qui fonce tête baissée dans celle de son géniteur. On y trouve des créatures patibulaires, clairsemées de traces d'un passé que l'on devine douloureux. Ce qui est aussi le cas du Prince Nuada, ennemi au discours péremptoire et à l'agilité aérienne. L'influence délétère qu'il exerce sur le héros cornu contraste merveilleusement avec les reproches qu'adresse Liz au diable rouge. Des scènes de ménage drôlissimes, en rupture de ton d'un film sans contraintes, follement inventif, tout aussi enclin à verser dans un romantisme suranné que dans l'action généreuse, riche en cascades et effets spéciaux variés. Hellboy, sa dulcinée et son comparse de toujours Abe Sapien, tous trois flanqués d'un nouvel acolyte hilarant, forment une famille qui peine à se recomposer, thématique constante chez del Toro et qu'il explore ici avec un appétit et un amour immodérés pour le fantastique en particulier et le cinéma en général. La patte reconnaissable entre mille d'un auteur unique, pétri d'humanité et de passion sincère, inventeur de mondes et de créatures qui vont de l'ectoplasme omnipotent à la grande faucheuse ailée...en passant par un Dieu de la flore gigantesque, à l'occasion d'une séquence à la poésie inoubliable. Chaleureux et tragique, sincère et passionnant... HELLBOY II est au fantastique ce que LE CHATEAU DANS LE CIEL de Miyazaki est au cinéma d'aventures : un classique instantané !
Une chose est sûre, l'effet de surprise ne joue plus dans ce deuxième volet des aventures d'Hellboy. Dans cette lutte effrénée pour apprivoiser, voire mater les légions d'or, le héros aux cornes raccourcies oublie un temps la dualité qui le torturait dans le premier opus, partagé qu'il était entre le bien et le mal. Du coup, sa quête de normalité, d'afficher une identité humaine aux yeux de tous, paraît bien secondaire au vu des enjeux de sa destinée. Subitement redescendu sur terre, Hellboy en perd aussitôt de sa superbe et de sa crédibilité. Certes, la mise en scène de Guillermo Del Toro est une fois encore ébouriffante, son sens du récit toujours intact, mais l'intérêt de l'histoire ne parvient pas à sauver son film du magma un peu mou des films de super-héros. Hellboy n'est pas Batman torturé par sa propre violence..., et c'est bien là ce qui ennuie. Dommage. Les images sont à couper le souffle.
Une trés belle réussite pour Del Toro. Hellboy 2 est supérieur au premier dans tous les domaines : mise en scène, humour, actions et décors, un film spéctaculaire et possédant un univers riche et propre à lui. C'est simple on en redemande. Bravo !
Le premier opus était déjà bien sympa, mais ce second épisode est nettement supérieur. Visuellement, c'est une claque ! Les effets spéciaux sont à couper le souffle. On est littéralement transporté dans cet univers peuplé de créatures colorées et variées si chères à Guilllermo Del Toro. Le scénario n'impressionne pas par son originalité, mais la fantaisie du conte suffit pour nous plonger dans cette guerre imminente entre deux mondes qui s'ignorent depuis une éternité. L'humour est toujours présent, et fait mouche la plupart du temps. Ron Perlman incarne parfaitement ce Hellboy, antihéros à la fois détestable et attachant. Au final, on obtient un divertissement d'envergure pleinement réussi qui nous offre de jolies scènes de combat en prime. On passe un excellent moment, sans temps morts.
Très bon divertissement, tout comme le premier, des scènes spectaculaires qui servent une bonne histoire. Ron Perlman dégage toujours autant de prestance, la répartie de son personnage est amusante. Guillermo Del Toro donne toujours libre cours à son imagination et nous offre des décors très originaux, autant que les nombreuses créatures qui s'y trouvent !