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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Après les frères Grimm j'étais très inquiet. je craignais que Gilliams ait vieilli. Malgré un démarrage un peu longuet à venir, ce film est vraiment brillant. Les thèmes abordés sont géniaux et universels. Je n'ai pas vraiment retrouvé la fantaisie propre au réalisateur, mais beaucoup de profondeur, de sens et de vérité dans l'histoire de cette petite fille confrontée au pire - mais qui s'en sort quand même. L'enfance, sans notion de bien ou de mal. Politiquement incorrect, novateur sur le thème, et sacrément casse-gueule à diffuser. Bravo Terry, du sacré bon boulot, j'irai voir le prochain. Et bravo aussi au monsieur qui a écrit le roman. Content de vous retrouver Capitaine Gilliams ;)
"Tideland" redéfinit les codes d'un genre impossible. Plus psychédélique que psychanalytique, c'est l'embrassade du film rock, de la virée des sens réels ou imaginaires, d'un "Alice aux pays des merveilles" où les dîtes merveilles se consomment illicitement. Il est bohème, insolite, mélancolique, macabre, tellement beau et pénétrant, transcendé par une fibre artisanale qui respecte l'imagination secrète et mystique de l'effet spécial Jeliza-Rose (unique Jodelle Ferland). Terry Gilliam s'est fait plaisir ! Ses fans aussi !
Film pur et dur de Terry Gilliam. On retrouve bien son style. Style quon peu plus ou moins rapprocher de « Brazil ».
Tideland raconte lhistoire dune enfant traumatisée par la vie que ses parents lui ont menés. Parents junkies, totalement irresponsables et incapables dassumer léducation de leur fille. Jeliza-Rose, faute de vivre dans un monde normale, se crée un monde bien à elle. Un monde proche de celui dAlice au pays des merveilles, quelle ne cesse de lire. Accompagnée de Mystique, Blondie, paillette et (oups jai oublié son nom), ses quatre têtes de poupées quelle place au bout de ses doigts afin de les animer et faire delles ses seules amies, elle va faire la connaissance de personnages tous aussi insolites les uns que les autres.
Jodelle Ferland est vraiment touchante, adorable, extraordinaire, spontanée, parfaite dans son rôle. Jeff Bridges, père de Jeliza-Rose, est omniprésent à lécran. Il est vraiment super, contrairement à son personnage junkie égoïste.
Le film est vraiment passionnant pendant la première heure et demie. Par contre, la dernière demie heure est à la limite malsaine Le film tard à se terminer. Certains spectateurs quittaient la salle un peu choqués, dautres fermaient les yeux. Mais dans lensemble, le film est très bon même si très étrange.
Le meilleur GILLIAM depuis BRAZIL. Une maîtrise exceptionnelle à garder le cap. Une pièce de maître. On est comme engourdi et transporté dans un univers inconnu. A voir et à vivre.
Un conte fantastique qui s'apparente plus à de la branlette cinématographique qu'à un vrai film. Terry Gilliam s'amuse comme un fou en torchant un film au scénario vide de bout en bout et qui plus est au propos des plus tendancieux (la relation entre Dickens et Jeliza Rose). Les références à Alice au pays des merveilles sont trop évidentes et sans intérêt, la mise en scène totalement nulle et pas inventive pour deux ronds. Je crois que je ne me suis jamais autant fait chier de toute ma vie (à part peut-être au mariage de Tata Ginette). Seule Jodelle Ferland s'en sort avec les honneurs (elle porte le film à bout de bras). Quant à Jeff Bridges, il joue à la perfection un cadavre en décomposition B (notez le calembour!) pendant les 3/4 du film, à se demander ce qu'il est venu faire dans cette pochade.
Sincèrement déçu de n'avoir pas accroché au "trip" de Terry Gilliam, mais je pense qu'il faut être dans un état second pour apprécier cet "Alice au Pays des Horreurs". Seule la prestation de la jeune " Jeliza-Rose" permet de supporter la vision de ce film jusqu'à la fin.
Alice aux pays des merveilles, version Gilliam. Que les fans ne s'excitent pas, on devra repasser pour le grand retour du réalisateur après le crash en vol de Don Quichotte et le tout foiré Frères Grimm : Tideland est une fable hermétique au possible. Difficile de rentrer dans le monde de la petite héroïne quand elle parle à ses poupées à longueurs de bobines, ou dans celui de n'importe quel autre personnage, ceux-ci étant complètement isolés dans leur univers. Si des interactions entre les diverses fantasmagories ont bien lieu à l'écran, il en est tout autre avec le spectateur qui regarde ce petit monde s'amuser sans être invité à se joindre à eux. Il en résulte un film bizarrement truffé de scènes malsaines sans jamais être choquant, parfois visuellement intéressant et bien long...