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leventinvite
10 abonnés
70 critiques
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4,0
Publiée le 28 avril 2007
Un film étrange qui retrace bien l'univers du livre dont il fait l'adaptation (je conseille tout de même de lire le livre plutôt que de voir le film!). Une sorte d'alice aux Pays des Merveilles pour adules... assez "glauque"...
Je déteste les films surréalistes, surtout quand on est sensé rentrer dedans mais que nulle immersion ne se produit. La petite Jodelle Ferland m'a déçue, elle surjoue comme c'est pas permis... En même temps je la plains, ca ne devait pas être facile de jouer une gamine cinglée, dirigée par un Terry Gilliam qui a perdu sa crédibilité. Je mets une étoile pour la photographie qui est tres réussie, mais il faut vraiment être sous acides pour apprécier ce film.
Une histoire quelque peu bizarre à première vue, mais tout au long du film on s'attache rapidement au personnage principal, et au final, le film apporte son lot d'émotion, que je ne pensais pas trouvé dans ce genre de film !
Les musiques sont jolies et entraînantes, les acteurs jouent très bien, le doublage français est aussi très bon !
Pour résumer, c'est une jolie petite histoire que l'on vit par les yeux de Jeliza-rose, avec une happy end cohérente !
"tideland" est un conte sombre qui envoûte par sa constante opposition, les vastes et magnifique paysage tranche avec les interieurs étouffant et lugubre, la cruelle réalité ne percent jamais le fantasme onirique de la jeune héroine, les thèmes developpés par terry gilliam aurait pu être éprouvant si il n'avait pas donné a son film son cotés poëtique. la jeune actrice jodelle ferland est d'une incroyable justesse, elle crève litteralement l'ecran.
Dégelasse et poétique, envoutant et troublant, dur et touchant à la fois. Tideland ne laissera personne indifférent. Tidelan c’est l’innocence de l’enfance souillée par la folie des « adultes ». L’empathie vécue par le spectateur est la tristesse de cette petite fille vue par des yeux d’adultes, qui plus est si vous êtes parent, ce ressentit n’en sera qu’amplifié. Une belle figure de style de la part de notre ami Gilliam qui comme à son habitude dégoute autant qu’il enthousiasme. Quoi qu’il en soit, Tideland porte en lui les atouts d’une œuvre de qualité, c’est aussi la pate de Gilliam celle de vous faire aimer ou détester mais de ne jamais vous laissez indifférent.
La réalisation est belle mais je ne sais pas trop à qui est destiné ce sombre conte de fée mélangeant les passages dur et les passages enfantins. A partir d'un moment le scénario n' apporte plus rien, le film devient juste barré.
Une fois de plus , Terry Gilliam nous emmène dans les méandres de sa folie et ne nous laisse aucune chance d'en ressortir indemne ! Ce conte glauque , malsain , mais surtout émouvant , et magistralement interprété par Jodelle Ferland ( Silent Hill ) , nous embarque dans le monde de Jeliza-Rose pendant près de 2 heures , et personnellement j'y serai bien resté plus longtemps que ces 2 petites heures !!! Après Brazil , L'Armée Des 12 Singes et Las Vegas Parano , Tideland est à rajouter sur la liste des films cultes et des chefs-d'oeuvre de Terry Gilliam !!!
Tideland est sans aucun doute le véritable cri de guerre de Terry Gilliam, plus terrible encore que dans son film Brazil.Un cri à l'encontre d'un cinéma commercial et formaté qui ne pense qu'à distraire la masse, lui soutirer des sous et faire tourner la machine industrielle sans rancune. Mais Tideland marque aussi le desespoir de son créateur, celui qui veut croire encore à ces projets avortés, qui se décomposent sans doute au fond de ses tiroirs. Son dernier film puise toute sa force dans le fait que tous, et je dis bien,tous les personnages sont tant de différentes facettes de ce réalisateur déchu : une gamine qui échappe à la réalité par le rêve, une taxidermiste qui ne connaît pas le deuil, un jeune lobotomisé qui confond délire et réalité, un héroïnomane qui voyage de manière artificielle et non spirituelle... Tous ces personnages nous les avons déjà croisés dans la filmographie de Gilliam. Voilà pourquoi Tideland peut paraître difficilement digérable même chez le fanatique le plus hardi : c'est toute la quintessence de Gilliam qui transparaît dans ce film ! Avec un goût exacerbé des images chocs et de la provocation... Mais peut on lui en vouloir ? En regardant ce film avec un regard d'enfant, le regard de l'innocence et de la sincérité, nous pouvons encore être émerveillés. Car il s'agit bien, malgré tout d'un véritable élan artistique à part entière... Chapeau l'artiste, comme on dit, ainsi qu'aux interprètes !
Terry Gilliam est réputé pour réaliser des films complètement en décalage avec ce qu'on peut être habitué à voir ! D'une grande finesse, Tideland est un ovni parmi les ovnis. Quand le délire protège de la folie, Tideland donne à voir la traversée d'une gamine dans un Alice aux pays des psychotiques ! Dommage que ça tourne un peu en rond...
J'ai rien contre ce film dont je n'ai vu d'ailleurs que les 45 premières minutes car il me donnait mal au crâne. Ah si, juste un truc: c'est l'incohérence totale accompagnée d'un manque de profondeur qui peut entraîner des vomissements de pitié tellement ce film est abject. Bon, j'exagère un peu... il y a quelques bons points comme les personnages qui sont forts, attachants et comme Jeff Bridges qui en jette un max ! Oui Jeff Brides est un bon point, car c'est le seul acteur qui pour moi rattrape ce film. Bref, il ne suffit pas de mélanger tout et n'importe quoi pour faire un bon film, surtout quand on est pas reconnu pour notre grand talent... Conclusion : mâl de tête, je suis cloué au lit pendant 2 jours. Merci "Tideland".
Le petit monde de Jeliza-Rose est loin d'être rose... Un des anciens Monty Python, Terry Gilliam aime les marginaux (le baron de Münchausen, Don Quichotte, les frères Grimm) qui se créent un univers parallèle, le plus souvent fantastique pour atténuer les absurdités (le génial "Brazil"), les souffrances (le poétique "Fisher king") et la sévérité de la vie. La petite Jeliza-Rose (hallucinante Jodelle Ferland, au vu de la difficulté du rôle pour son âge) a des parents junkies. A quelques heures d'intervalle, ils rejoignent le nirvana pour l'éternité. Orpheline, elle se retrouve du jour au lendemain seule dans la maison de sa grand-mère paternelle, où elle survit tant bien que mal dans sa petite bulle, coupée de la réalité. Elle partage l'entièreté de son temps entre le cadavre de son père et ses voisins les plus proches, deux hallucinés complets, Dell et son frère Dickens, handicapé mental et épileptique. Avec ce dernier, c'est le début d'une relation intime et trouble... L'immense Terry Gilliam, génial visionnaire, nous offre son oeuvre la plus personnelle, d'un pessimisme sans égal pour sa jeune héroïne (à force de l'avoir injectée par intraveineuse, elle en est devenue une) plongée dans un macrocosme de psychotiques. Moins consensuel que "Le labyrinthe de Pan", "Tideland" nage dans les eaux troubles d'un monde parsemé d'adultes qui ont cessé de grandir (où les enfants sont les grandes personnes). L'ombre de "Psychose" de Hitchcock plane avec ses corps momifiés. Une ode à l'enfance meurtrie pour un public averti qui, avec les années, sera considérée à sa juste valeur.
Sur le coup, le film ne m'avait pas plus séduit que ça. Je l'avais trouvé un peu longuet et ne l'avais pas vu dans de très bonnes conditions. Mais c'est avec le recul que j'ai mesuré l'impact qu'il avait eu sur moi, et voilà pourquoi je mets 4 étoiles au lieu de deux. L'histoire d'une petite fille qui s'enferme dans un monde imaginaire peut paraître banale à première vue (on pense à Butcher Boy de Neil Jordan, par exemple). Mais Gilliam part tellement dans les excès que l'on ne peut rester indifférent face à ce film. C'est morbide et malsain, et à la fois plein d'innocence... c'est très bizarre et indescriptible, il faut le voir pour comprendre ce que l'on peut ressentir. Je n'ai pas encore tout saisi du film, il me faudrait plusieurs visions pour avoir un avis définitif. Mais une oeuvre qui hante tellement suite à sa vision, ça mérite 4 étoiles (c'est autre chose que Pirates des Caraïbes).
J'ai beaucoup aimé la première moitié du film. Néanmoins je suis consternée de voir que personne n'a relevé le fait que le réalisateur s'est permis de faire tourner une scène très limite à une enfant avec un homme adulte. Le bonhomme se met carrément à cheval sur elle, et ça n'a semblé choquer personne. Je ne parle pas de la scène en elle-même, mais de la façon dont elle a été tournée, c'est-à-dire telle qu'on peut la voir dans le film. C'est un point sur lequel je pense que Terry Gilliam mérite une sanction. C'est le minimum pour s'être autorisé une chose pareille.
Un conte fantastique qui s'apparente plus à de la branlette cinématographique qu'à un vrai film. Terry Gilliam s'amuse comme un fou en torchant un film au scénario vide de bout en bout et qui plus est au propos des plus tendancieux (la relation entre Dickens et Jeliza Rose). Les références à Alice au pays des merveilles sont trop évidentes et sans intérêt, la mise en scène totalement nulle et pas inventive pour deux ronds. Je crois que je ne me suis jamais autant fait chier de toute ma vie (à part peut-être au mariage de Tata Ginette). Seule Jodelle Ferland s'en sort avec les honneurs (elle porte le film à bout de bras). Quant à Jeff Bridges, il joue à la perfection un cadavre en décomposition B (notez le calembour!) pendant les 3/4 du film, à se demander ce qu'il est venu faire dans cette pochade.