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Santu2b
251 abonnés
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1,0
Publiée le 13 juin 2008
Terry Gilliam est décidément un cinéaste connaissant une sérieuse panne d’inspiration depuis ces quelques dernières années. Et même si "Tideland" a au moins le mérite de nous faire oublier la mauvaise blague des "Frères Grimm", le résultat n’en ait pas pour autant convaincant. Le film narre l’aventure d’une petite fille qui après l’overdose de sa mère va s’évader dans un monde imaginaire. A première vue ce n’est pas très original mais après tout pourquoi pas car la prestation de Jodelle Mican Ferland est absolument irréprochable (jeune actrice à suivre) et le début du film assez intriguant et très bien photographié. On se demande dès les premières minutes ce que le cinéaste -d’habitude imprévisible- peut bien nous préparer mais finalement on se rend compte qu’il n’a strictement rien à proposer : son film est un véritable néant scénaristique. L’humour sensé être drôle ne l’est jamais, l’ambiance est irrespirable et de toute façon même si le cinéaste tenait un meilleur sujet entre les mains son imagination gagnerait à être plus canalisée (calme toi Terry pourquoi est-tu si assommant ?). Et au milieu de tous ces pseudo rebondissements d’une nullité insensée, le spectateur tient le coup mais l’œuvre quant à elle frise parfois le nanar. Et puis qu’est ce que c’est vulgaire par moment ! Pas spécialement dérangeant, juste écrasant.
L'ambiance est peut-être glauque, la jeune actrice joue à coup sur très bien, mais cela ne sauve pas le film d'une lenteur et d'un ennui énorme, avec un scénario plein de promesses mais au final bien vide ...
Le meilleur GILLIAM depuis BRAZIL. Une maîtrise exceptionnelle à garder le cap. Une pièce de maître. On est comme engourdi et transporté dans un univers inconnu. A voir et à vivre.
Je n'ai pas été emballée par ce film. Cette petite fille qui joue toute seule, c'est assez lassant. Il ne se passe pas grand chose, il y a trop de longueurs. Malqrés des personnages bizzares, une atmosphére particulière et quelques scénes sympas, l'histoire n' est pas trés prenante.
Un film long, ennuyant... mais surtout spécial, morbide, étrange, noir, glauque, ... dans lequel le spectateur se sent mal à l'aise. En effet, l'histoire de cette petite qui vit dans une ambiance de déchéance et s'invente son monde... Sauf que celui-ci n'est pas comme tous les autres mondes mignons des autres enfants. Un monde complètement renversé, noir, très noir, avec des scènes vraiment... choquante. Bref, on se demande réellement ce qui est passé par la tête du réalisateur lorsqu'il a fait ce film !
Un brin désordonné, ou mal réalisé ? Venant de la part de Terry Gilliam (Les Frères Grimm - 2005), on peut être perplexe. Le problème avec Tideland cest quil a trop voulu aborder le thème de limaginaire sans se soucier du résultat, si bien que la première partie fait un sans faute, tandis que la seconde est beaucoup plus complexe, longue et barbante. Tideland nous raconte lhistoire dune petite fille : Jeliza-Rose, devenue orpheline car ces parents sont morts dune overdose. Livrée à elle-même, elle va continuer de vivre auprès de son père mort (un rockeur héroïnomane en état de décomposition). Elle fera la rencontre « dune sorcière taxidermiste » et dun attardé mental. Cest à partir de ce moment là que Terry Gilliam a commencé à faire sombrer son film. Un univers étrange, bizarre, seul lincroyable prestation de la jeune mais néanmoins remarquable Jodelle Ferland (Silent Hill - 2006) vous permet de passer un agréable moment dans ce monde imaginaire complètement dingue.
un film loufoque, bizare et noir.L'histoire d'une fillette dont les parents, junkies, meurent. Elle se créee son monde fait de poupées qui parlent.Elle rencontre une espéce de sorciére qui empaille les animaux et les humains et son frére, fou, qui se prend pour un capitaine de sous marin. Un film long où on s'ennuie, l'ensemble ne convint guére, le scénario est sans intérét. Une étoile pour l'excellent jeu de la fillette qui porte le film à elle seule.
Un film sombre, très sombre, et dérangeant par moment flirtant avec le monde des rêves à la limite d'Alice au pays des merveilles (beaucoup de clin d'oeils d'ailleurs) et celui du cauchemar. La jeune actrice est remarquable, elle habite vraiment son rôle et surpasse tout ce qui l'entoure. Pourquoi que 3 étoiles? parce que malgré tout le film présente quelques longueurs qui ennuient le spectateur
Alice aux pays des merveilles, version Gilliam. Que les fans ne s'excitent pas, on devra repasser pour le grand retour du réalisateur après le crash en vol de Don Quichotte et le tout foiré Frères Grimm : Tideland est une fable hermétique au possible. Difficile de rentrer dans le monde de la petite héroïne quand elle parle à ses poupées à longueurs de bobines, ou dans celui de n'importe quel autre personnage, ceux-ci étant complètement isolés dans leur univers. Si des interactions entre les diverses fantasmagories ont bien lieu à l'écran, il en est tout autre avec le spectateur qui regarde ce petit monde s'amuser sans être invité à se joindre à eux. Il en résulte un film bizarrement truffé de scènes malsaines sans jamais être choquant, parfois visuellement intéressant et bien long...
Terry Gilliam est un artiste, il se met en danger, il met en danger ses personnages, le spectateur. Il ose tout, le fabuleux et le grotesque, le romantisme et la brutalité des situations, il peut être énorme dans une scène et d'une finesse incomparable dans une autre. C'est incontestablement un très grand réalisateur. Il a ici construit son film autour du personnage d'une petite fille confrontée aux horreurs de la vie, signant un récit d'une noirceur étonnante, brisant les tabous de l'enfance l'un après l'autre, aux limites de l'épouvante. La mise en images apporte le contraste nécessaire, haute en couleurs, en angles improbables, en lumières d'un autre monde... Parfois, c'est un peu trop : trop de malheur, trop d'énormités, jeu outré, effets grandiloquents. Mais c'est tout de même un spectacle d'une grande créativité, d'une audace constante, jamais consensuel. Jodelle Ferland, vue dans Silent Hill, incarne le personnage de la petite fille avec beaucoup de nuances, comme une grande actrice. Au final, il manque peut-être un brin d'émotion, une possible identification aux personnages. Ce n'est pas le meilleur de Terry Gilliam, mais c'est un vrai film d'auteur, au contraire du calamiteux poids lourd qu'était "les frères Grimm".
Terry Gilliam a perdu sa magie qui est remplacée par une hystérie contaminant aussi bien ses personnages que sa camera . Le film devient assez insupportable au bout d'une heure tant cette frénésie se montre fatiguante et lourde à digérer pour les yeux. Après tous les problèmes que Gilliam a rencontré, il laisse resortir sa colère et filme plus avec sa rage qu'avec son talent. C'est d'autant plus dommage que les acteurs sont excellents notament la petite Jodelle Ferland qui est vraiment bluffante.
La petite Jeliza-Rose s’est inventé un monde peuplé de sorcières, de trésors et de têtes de poupées. Ses parents aussi rêvent, mais eux s’aident d’héroïne. Jeliza-Rose s’en moque. Elle est bien trop petite : elle n’en a aucunement besoin. Terry Gilliam nous invite dans l’imaginaire d’une enfant pour qui un rien peut former le début d’une histoire. Et tandis qu’autour, les divers ratés de la société sont à l’œuvre, on goûte avec elle au monde de la candeur. Le réalisateur n’évite aucun piège, dérives scato, messages ambigus. Chaque fois il revient à l’œil innocent de l’enfant ; et on se reproche alors (avec méfiance quand même) d’avoir pensé à mal. Dire que sept ans auparavant, il réalisait Las Vegas parano. Le malheur vient du scénario, sans direction, une suite de scènes sympathiques, Jeliza-Rose et la vilaine fée, Jeliza-Rose et le mannequin de cire, Jeliza-Rose fait péter papa. Et au bout d’un moment, on regarde la montre. C’est dommage, une atmosphère si bien rendue.
Quelle déception de la part d'un de mes metteurs en scène favoris! Tout excité d'aller voir son dernier opus, j'en ressors tout mou !!! Le sujet était pourtant génial et l'inventivité de Gilliam aurait pu s'exprimer de manière éclatante, mais non, et dès le les 1ères scènes c'est raté! La gamine qui monopolise l'écran durant 2 heures est insupportable, pas crédible . Ses poupées sont des "têtes" à claques qu'on a envie d'écraser d'un bon coup de talon. De plus, on s'ennuie devant un spectacle si laid, pas glauque non , car le mélange de rêve et cauchemard se combine bien, mais franchement, tout un film où une gamine parle à 4 têtes de poupées dans une maison qui pue la mort ça fait long! J'aurais jamais pensé parler d'un film de Terry Gilliam de cette manière, ce réalisateur génial qui sait si bien faire rêver et nous faire évader dans des délires visuel et poétiques...Allez, on oublie et au prochain!
La petite Jodelle Ferland joue très bien, les décors sont vraiment magnifiques et certaines parties sont plutôt bien réussies mais l'ensemble ne convainc pas. La fin commence à ennuyer réellement et Terry Gilliam nous sert un concentré de scènes gores qui sont légèrement "too much". Un peu de subtilité n'aurait pas nuit au film, au contraire, car les sentiments des personnages et les thèmes principaux du film en deviennent moins forts.