Derniers Avis : L'Etrange histoire de Benjamin Button - Page 30

Un scénario simple, original et très efficace, on est dès le début prit dans cette histoire a la fois troublante et émouvante. Un film a voir!

L'Etrange histoire de Benjamin Button, largement remarqué aux Oscar en 2009, conte l'étrange récit de vie d'un homme peu ordinaire. En effet, au fil du temps et de sa vie, il rajeunira de plus en plus.
L'Etrange histoire de Benjamin Button confirme une fois de plus la maîtrise qu'a Fincher dans l'art du récit et de la narration, d'autant plus que le scénario s'y prête à merveille. Cependant, malgré cette narration relativement impeccable, on déplore d'atroces longueurs. Non que le film ne soit pas rythmé, mais ce dernier est terriblement long, puisqu'il ne dure pas moins de deux heures quarante. Le film aurait largement gagné à être amputé d'au moins quarante minutes. L'autre défaut du film est un défaut qui handicape Fincher depuis qu'il fait du cinéma ; L'Etrange histoire de Benjamin Button a beau être (Et de loin) son film le plus humain, il lui manque encore une sérieuse pointe d'implication pour réussir à émouvoir.
En dehors de cela, Fincher surprend au niveau de sa mise en scène. Certes, le cinéaste a toujours su manier avec brio la caméra mais, cette fois-ci, sa réalisation est beaucoup plus personnelle, moins académique. Le film se surprend donc à être d'une beauté visuelle rare. Nous noterons également que les Oscar des Meilleurs effets visuels, des Meilleurs maquillages et des Meilleurs décors n'ont pas été volés.
En résumé, un assez bon Fincher, qui dispose de la technique mais auquel il manque clairement de coeur. Mr. Fincher, quand donc allez vous nous faire ressentir une véritable empathie pour vos personnages ?

Excellent film qui comporte un scénario simple mais avec cela il en fait un film complexe, romantique et intelligent et presque philosophe. En tout cas c'est une excellente histoire à regarder !

Beau film, émouvant, triste, drôle quelques fois.
un Forest gump un peu différent mais tout aussi passionnant.

Un film touchant, original, offrant un très belle prestation de Brad Pitt et une beauté d'image rare. Mon seul regret est que les époques traversées par Benjamin ne soient pas retranscrites à l'écran, comme dans "Forest Gump". Mais ce détail mis à part, c'est un très bon film.

Un film très émouvant sur l'amour, la tristesse, la solitude mais aussi et surtout sur la vie et la mort. C'est donc une histoire étrange dans laquelle on suit la vie de Benjamin Button de sa naissance à sa mort. Le film ce finit de façon poétique avec la mort du personnage principal sur les genoux de la femme de sa vie.

L'homme qui voulait vivre sa vie… à contresens

The Curious Case of Benjamin Button agit sur le spectateur comme une séance d'hypnose, un temps où il est envoyé aux confins de son inconscient pour réfléchir sur la vie dans un cadre onirique, au point que celui-ci reste complètement muet après visionnage. Fincher s'approprie ainsi une histoire véritablement truculente et aussi passionnante que la vie de cet individu défiant le temps et ses complications tout en ayant le même effet qu'une séance de yoga, apportant à son spectateur un spectacle sur son intériorité aboutissant au nirvana de la paix (bien qu'un peu exagéré).

La temporalité et son irréversible essence ou quand la différence devient une qualité…
Les hommes semblent avoir toujours voulu conjurer les effets du temps dont l'irréversibilité suscite l'angoisse d'une fin prochaine. On ne peut donc reconnaître la spécificité du temps sans en accepter l'irréversibilité, la ligne continue qui, du passé, s'avance vers le futur. Mais qu'advient-il lorsque le futur se fait passé ? Impossible diraient les scientifiques. Incroyablement inconcevable diraient les religieux. Miracle dirait Queenie. En effet, naître vieux ou jeune, peu importe, étant donné que le seul fait d'exister constitue déjà d'entrer dans le temps et puis d'une façon ou d'une autre, la vie commence et se termine: c'est un phénomène cyclique où le commencement est dans la fin et la fin dans le commencement. De toute façon, "on finit tous par porter des couches" (Daisy).

La figure de cet homme "hors du temps" est indubitablement indissociable de celle de Forrest Gump, un autre être candide s'illustrant par sa différence. Mais qu'est-ce que la différence si ce n'est un caractère intrinsèque définissant un individu, qui fait de lui un être singulier voire exceptionnel. Benjamin Button est étrangement extraordinaire dans le fait qu'il voit la vie sous un autre point de vue, quelque chose d'unique à la fois fardeau et don inavouable. Les individus remarquables survivent à l'emprise du temps. Sa condition lui confère une béatitude à toute épreuve et une simplicité l'emportant aux extrémités du monde, que le spectateur ne peut s'empêcher de ressentir au plus profond de sa chair.

Loin au-delà des réflexions philosophiques sur la vie et la mort se pose la question du Carpe Diem. En effet, à quoi serait-il utile de comparer une vie vécue à l'envers si ce n'est pour mieux appréhender le bonheur du présent sans préoccupation du passé ou de l'avenir. Ainsi, le moment où Benjamin profite de la vie au maximum, sur sa bécane bruyante, est lorsque son corps et son âge "réel" sont en parfaite symbiose… mais à vrai dire Benjamin a toujours su voir le bon côté de la vie (The Bright Side of Life) et voir du bon en l'Homme. Ses rencontres ont été amplement formatrices et c'est alors que la réflexion sur le temps se fait plus poussée: le temps ne serait-il pas un ensemble de relations et d'aventures qui fait avancer l'Homme dans le cheminement de son existence ? Saisir le temps présent, profiter du don de la vie et vivre sa vie à fond les ballons, n'est-ce pas ce qu'aurait voulu nous enseigner le professeur Kitting à travers son Cercle des poètes disparus ? Ce qui est sûr, c'est que Fincher est un poète, le Verlaine de l'image.

La mécanique du cœur au service de l'audace visuelle…
Le fantastique représente souvent l'allégorie d'une idée, ici une réflexion métaphysique sur la fuite du temps et l'amour sincère, servant parfois de prétexte aux gens pour expliquer l'inexplicable par le biais d'une fiction. Ainsi, le fantastique a besoin de naître dans le réel et c'est là que la magie du cinéma fait son effet. La présence d'effets numériques dans un drame pourrait paraître inappropriée, et seulement cantonnée aux blockbusters, mais comment représenter au mieux de façon réaliste cette vie inversée ? Tout est dans la motion capture (avec un Brad Pitt habité par son personnage), rarement aussi bien utilisée dans un film (d'où l'Oscar des meilleurs effets spéciaux). De plus, chaque cinéaste apporte à un film son style particulier à tel point que le cinéaste et le film sont parfois considérés comme indivisibles: le réalisateur reflète une image particulière du sujet et donne ainsi une partie de lui-même dans son film. Dans ce cas, l'empreinte de Fincher est tout à fait reconnaissable de par son esthétique très travaillée et sa narration captivante laissant une place importante à l'émotion; malgré quelques longueurs bien présentes. David Fincher sait manier l'image comme personne d'autre et on ne peut qu'apprécier son attention particulière et méticuleuse aux détails, facteurs de cette beauté visuelle, notamment dans la reconstitution de plus d'un siècle d'histoire, agrémenté de plans aux couleurs chaudes et paisibles comme pour inviter son spectateur à profiter de l'histoire qui lui est contée à l'écran.

En effet, le film exige de vous une ouverture complète du cœur pour mieux ressentir non seulement la mort dont nous sommes témoin, mais aussi la vie incroyable que nous découvrons. Tout au long de sa vie, Benjamin passe par les mêmes épreuves que tout individu, grandissant et finalement vieillissant, observateur aguerri de la vie. Mais ce n'est pas seulement sa vie qui le rend unique, l'amour le rend d'autant plus spécial. C'est notamment ce qui avait fait défaut à John Merrick dans Elephant Man, un être humain déformé en manque d'amour et de compassion. Les années de frustration et la privation valent le coup si seulement pendant quelques moments, le bonheur toque à votre porte. C'est la mécanique du cœur qui réunit Benjamin et Daisy, bloqués dans un même présent puisque "Une belle vie, c'est celle qui commence par l'amour et qui finit par l'amour" disait François Mauriac alors peu importe le sens d'une vie, la temporalité sera toujours la même quand il s'agit d'Amour. Et comme on dit aussi: L'espoir est dans la vieillesse.

Enfin, l'émotion est à son paroxysme lors de l'épilogue, le mémento des carambolages de son existence, des bipèdes aux personnalités variées qui ont fait sa destinée. Le seul fait de voir se défiler ces portraits au son de la voix de Benjamin nous touche droit au cœur, sans pour autant s'approcher d'un insignifiant pathos. Ainsi, "Certains naissent pour s'asseoir au bord d'une rivière, d'autres sont frappés par la foudre, certains ont l'oreille musicale, d'autres sont artistes, certains nagent, d'autres s'y connaissent en boutons, certains connaissent Shakespeare, d'autres sont des mères et certaines personnes dansent." Certains défient le temps. Certains se prénomment juste David Fincher...

! fait en mal si pas c'est l'envers à vie La

Etrange histoire que celle de Benjamin Button : il naît vieux et rajeunit de jour en jour… Cette inversion peut paraître surprenante mais simpliste alors que c’est tout le contraire. Le scénario est bien ficelé, très linéaire, les différents actes sont difficiles à discerner. C’est un film long et lent mais il fallait le réaliser ainsi parce que toute une vie est narrée, peu d’impasses sont d’ailleurs faites. C’est un film sur le temps : le temps qui passe, le temps que l’on subit ou dont on se réjouit en raison de ses effets, le temps qui oppose les relations… De la mélancolie en passant par la poésie ou le fantastique, le film s’ère très complet et difficile à cerner dans un genre précis (cela en fait aussi sa force). Cate Blanchett est magnifique en danseuse de ballet que le temps ne gâte pas, sa performance est exemplaire dans les émotions qu’elle transmet. Elle parvient presque à faire oublier Tilda Swinton qui joue un rôle pendant les aventures russes de Benjamin. Brad Pitt méritait un Oscar parce qu’il arrive à transformer sa personnalité en fonction de son âge. Les rapports entre les deux protagonistes entrent justement dans le cadre complexe du récit : on en découvre de plus en plus au fur et à mesure, la fin est courue d’avance mais son originalité impressionne. Au début vieux, Benjamin revit alors qu’il réside dans une maison de retraite auprès de sa mère adoptive, l’identité du père est révélée ce qui entraine des scènes très émouvantes comme la totalité du film empreint d’une certaine nostalgie pour l’entre deux guerres. L’évolution des vies en sens contraires donnent évidemment des situations peu banales, on est parfois bouche bée car le domaine du fantastique est évoqué dans un cadre tout à fait terre à terre. Enorme travail de la part du département maquillage et costumes pour avoir métamorphosé (technique du morphing) le corps entier de Pitt. Sinon, on reconnait bien le style de Fincher et notamment la focalisation sur les personnages et leurs actes. Il a préféré ici laisser place à la narration extérieure, Fincher met donc en avant des parties entières de flashbacks liées donc aux années 2000 par le journal du protagoniste. Le directeur de la photo s’est allégrement inspiré des années 30 à 50 et jusqu’à 1962, les images sont clairement sépia ce qui fait un choc lorsqu’elles redeviennent ‘normales’ et froides après environ deux bonnes heures. Un point mort très désagréable se fait sentir après les années 60 (et une naissance impromptue) et malheureusement, le final ne laisse pas entrevoir quelque chose qui pourrait sortir de l’attendu. Reste à savoir si plus tard, Brad Pitt aura les mêmes traits de visage que ceux reproduits dans le film, si tel est le cas alors on pourra dire rétrospectivement que génial est le terme qui définit le film.

Belle réflexion sur la vie, l'amour, le temps qui passe et la mort qui est partout dans ce film. L'histoire est belle et touchante, et Brad Pitt ah le film ne serait pas pareil sans lui, il joue à merveille son rôle. Note négative: le film traîne en longueur mais vraiment, les arrêts dans l'histoire pour montrer la femme de sa vie en train d'agoniser ne sont pas aussi nécessaire selon moi... Mais la fin est tellement belle, quand il meurt bébé dans les bras de l'amour de sa vie, c'était poètique!

Un film trop long et lent pour être exceptionnel. Brad Pitt a beau être toujours aussi phénoménal, il ne parvient pas à empêcher un certain ennui.
Dommage, car ce film, avec plus d'efficacité, serait un chef d'oeuvre.

L’Etrange histoire de Benjamin Button est un film comme on en a de plus en plus souvent l'habitude de voir, un film bien, mais sur lequel il ne faut pas parler autant sinon la déception sera inévitablement au rendez-vous ! On se retrouve finalement avec 2h35 de film, est c’est beaucoup trop long !! L’impression de fadeur est renforcé tout le long du film.C’est un beau film, mais d’une beauté froide qui ne déclenche pas l’émotion espérée. Seules les transformations de Brad Pitt parviennent à nous détourner de la lenteur du film. Cate Blanchett est crédible et confirme son statut de très grande actrice. En conclusion : Des longueurs et un aspect eau de rose trop important pour se laisser porter complètement pas le film.

Pas mal du tout. Bon le scénario est un peu creux mais tout repose à mon sens sur les effets spéciaux. Ils sont bluffant ! Film un peu long mais on a vraiment envie de savoir comment ça se termine.

Magnifique, touchant et poétique. Voilà comment l'on pourrait définir rapidement ce film. L'Étrange histoire de Benjamin Button nous embarque dans l'épopée pour le moins originale de cet enfant qui naquit à 80 ans et vécut sa vie à l'envers. On traverse toutes les étapes importantes auxquelles il dut faire face, entre retrouvailles, rencontres et morts. L'amour, la tristesse, la solitude, la joie... On ressent tous les sentiments de Benjamin Button. On suit l'évolution de sa relation que celui-ci entretient avec Daisy avec passion d'un bout à l'autre du film, jusqu'à ce que l'âge les sépare. La prestation de Brad Pitt est, comme à son habitude, excellente, incroyable de justesse, confirmant tout son talent. N'oublions pas également la jolie performance de Cate Blanchett. De plus, les effets spéciaux de vieillissement de Brad Pitt sont tout bonnement hallucinants de réalisme, et la réalisation est très soignée. Malgré sa longueur (2h40), L'Étrange histoire de Benjamin Button sait nous captiver sans réels temps morts, jusqu'à un final à la fois poignant et philosophique. Encore un bijou de plus à rajouter à la belle collection du génial David Fincher.

Surprenant film réalisé par David Fincher, de la nouvelle de F. Scott Fitzgerald. Il aura fallu 14 ans pour que le film voit le jour, mais mieux vaut tard que jamais, c'est une vrai réussite ! Film émouvant, par le parcours d'un homme qui naît vieux et rajeunit. Mais ça n’empêchera pas Benjamin de vivre sa vie pleinement et trouver le bonheur auprès de la femme qu'il a aimé dès son premier regard posé sur elle. Comme d'habitude, super prestation de Brad Pitt et Cate Blanchett, et de supers effets spéciaux, tellement bons qu'on ne les voit pas. A voir si ce n'est pas déjà fait !

Un film incroyable doté d'un scénario exceptionnel. Des maquillages, des costumes et des décors qui contribuent à l'authenticité du film. Le jeu des acteurs est plutôt simple mais émeut (surtout Cate Blanchette et Taraji P. Henson). Je trouve cependant étrange la nomination de Brad Pitt à l'oscar du meiileur acteur étant donné la fadeur de son jeu...