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tourkish
1 abonné
7 critiques
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4,5
Publiée le 30 juillet 2014
David Finsher maîtrise parfaitement le cycle d'une vie tout au long du film avec des transitions en douceur. film divertissement et très agréable. A ne pas manquer..
David Fincher se perd dans son perfectionnisme technique et esthétique , ce qui rend à l'écran un amas d'informations type documentaire peu alléchant... Le technique est là , évidemment , il prouve une nouvelle fois ses prouesses en maquillage , effets spéciaux , décors , époques ... Mais où est donc passée sa sensibilité ? On ne ressent rien devant ce film au contraire de ses autres productions comme Fight Club et Zodiac , l'un pour son propos , l'autre pour sa forme ... Ici , la caméra est tenue de manière professionnelle , le film est racontée comme une production de bon élève, et , malgré sa dimension très culte , il n'a rien d'exceptionnel ! Étonnement , le personnage interprété par Brad Pitt ne progresse pas , ne tire pas d'expérience de ses périples . Son environnement ne change pas , 1918 et 1988 sont des années quasi-identiques , simplement le réalisateur tente désespérément de se rattacher au scénario de base ( pfiou! ) en reprenant l'idée du type qui vit à contre courant , simplement en faisant mourrir ses compagnons de route ... Il ne se pose pas de question sur son environnement , qui est-t'il ? pourquoi est t'il blanc de '' parents '' noirs ? pourquoi rajeunit t'il ? pourquoi est t'il le seul à qui ça arrive ? Button en devient quelqu'un de très banal , alors qu'il est censé dès le début être marqué par sa marginalité et sa différence . Sa passivité agaçe : spectateur de sa propre vie , il attend que quelquechose se passe , constamment en appui sur d'autres ( Sa mère , le capitaine , l'amour de sa vie , les vieux ... ) . Sa mort devient un soulagement pour le spectateur qui en a assez de cet ingrat qui regarde sa vie défiler à l'envers , au lieu de la vivre pleinement en acceptant sa différence . C.B. n'est pas mieux dans son rôle même si son personnage renvoit plus d'émotions . Leur histoire d'amour est pathétique et inintéressante , le '' suis moi je te fuis '' est très mal gerré : chacun fait sa vie et c'est complètement incohérent par rapport aux relations qu'ils avaient. Des notions abordées qui sont proches du vide philosophique : destin , mort , Woody Allen aurait dit '' J'ai des questions à toutes vos réponses '' . Finalement le plus décevant est de voir le héros retrecir et redevenir un nouveau né alors qu'il est dès le début un bébé soit disant ''vieux''. Là où Fight Club nous frappe , Benjamin Button nous assomme ...
Ce film intitulé " L'Étrange Histoire de Benjamin Button " porte bien son nom. David Fincher réalise encore une fois un film assez spéciale mais tout de même un très beau film, grâce à une histoire magnifique, originale et même touchante. Benjamin Button vit sa vie à l'envers, il est né vieux et il mourra jeune. Ce qui est remarquable, c'est que même quand Benjamin Button est vieux on sait que c'est Brad Pitt tellement qu'il joue bien son rôle. ce film est un magnifique conte, merveilleux, je dirais même et pleine de vie mais c'est aussi un conte troublant.
Dispositif absolument savoureux qui donne envie de rester jusqu'au bout....Il y a malheureusement des longueurs, une douce mélancolie qui au lieu de vous serrer le coeur vous fait regarder la montre à plusieurs reprises... Cette lenteur, cette langueur voulue n'a pas forcément l'effet escompté sur le spectateur qui reste contemplatif mais sûrement trop extérieur au film et de fce fait ne peut s'empêcher de bailler... L'Etrange histoire de benjamin Button est ainsi; elle est brillante, inégale, trop sage, visuellement sublime... Autant de contradictions qui affaiblissent le film tout en rendant la vision indispensable.
Une fois de plus David Fincher nous livre un récit de grande qualité avec l'histoire d'un homme qui naît vieux et qui rajeunit tout au long de sa vie. Si on ne reconnaît pas vraiment Brad Pitt durant la première heure, ses traits apparaissent de plus en plus clairs alors que l'on voit le personnage principal toujours plus jeune, et son jeu d'acteur est d'autant plus réussi qu'il contraste complètement avec ses rôles habituels, comme dans Fight Club et Seven pour rester sur le même réalisateur. Le thème du temps inversé et symbolisé dès le début par une horloge dont les aiguilles vont dans le sens inverse. On voit Benjamin naître ridé, provocant ainsi la peur et la stupéfaction de son entourage. Abandonné, il est recueilli par celle qu'il considérera toujours comme sa mère. Bien que d'apparence âgée alors qu'il n'a que sept ans, il fait la connaissance de Daisy et parle comme un enfant avec elle, ce qui sera vite mal vu par la grand-mère de cette dernière. Sa relation avec sa mère est d'autant plus touchante qu'il l'a prend dans ses bras et l'appelle maman alors que sa différence avec les autres lui pose des difficultés. Alors qu'il se lie d'amour avec Daisy, toujours bien plus âgé qu'elle, il arrive le moment où leur enfant naît et sa condition le fait refuser de rester avec elle. Plus tard, elle s'occupe de lui alors qu'il vit ses dernières années étant enfant, l'amour d'une femme devient alors l'amour d'une mère, puis d'une grand-mère de plus en plus âgée. La vie à l'envers est parfaitement cohérente et bien retranscrite, les moments forts le sont par l'affectif. Un film très long, mais pas une seconde ennuyeux par la qualité de son background.
Une histoire prenante et originale, et des acteurs talentueux : cette étrange histoire aurait pu constituer un véritable chef d'oeuvre. Mais ça manque de rythme, certaines scènes et plusieurs morceaux de vie paraissent extrêmement longs. On ne ressort pas de ce film aussi bouleversé qu'on veut bien nous laisser croire. malgré tout, l'émotion peut être au rendez-vous pour les plus sensibles.
Mais c'est tout simplement un chef d'oeuvre. Ils s'aiment à la folie, mais que peut-on quand l'un vieillit pendant que l'autre rajeunit. Ce film sur le temps qui passe trop vite, ou trop lentement, est bouleversant, rafraîchissant, sentimental, enrichissant, Il est tout, quoi ! Et drôle en plus. Mais Brad Pitt, tout le monde sait qu'il joue un homme qui naît, qui arrive dans la vie, à l'âge de 70 ans. Le scénario est tellement bien écrit qu'on se pose pas de question, on trouve ça très bien. C'est la perfection à l'état pur. Brad Pitt, quand il est adulte, enfin il arrive adulte, il est divinement beau, et joue divinement bien. Son amoureuse, Cate Blanchett, est aussi sublime. C'est la plus belle histoire d'amour de l'année, ou peut-être de la décennie. En sortant j'étais tellement émue que j'ai paumé ma carte bleue, avalée par la machine à laver, la machine de chez Inno.
Un très beau film, touchant, sensible, et original sur la vie, la mort, le destin.... Tous les acteurs sont très bons. Seules quelques longueurs m'ont dissuadée de mettre 5 étoiles.
Une jolie épopée lyrique qui nous fait voyager au cœur des sentiments. L'histoire est très originale dans un univers assez particulier. Très belle histoire d'amour dans ce mélodrame à l'univers fantastique
*Hymne à la Joie* Difficile de ne pas regarder, et de considérer ce film comme un chef-d'œuvre sans se faire traiter de sentimentaliste. Mais je m'en contrefous. Le film est digne d'être vu et apprécier. C'est la première fois que David Fincher s'attaque à ce genre de film, une sorte de film fantastique revisité en histoire sentimentale. Le concept de la vie à l'envers m'a clairement plu, je trouvais ça très original, voir même enrichissant. D'un côté nous avons la fougueuse Daisy, jouée par la remarquable Cate Blanchett, et de l'autre nous avons Benjamin, interpréter par Brad Pitt qui est, je trouve, diablement touchant. Le film est raconter avec la voix narrative de Button, qui est très apaisante et qui nous maintiens à rester attentif à son univers, à ses personnages ( comme celui de sa mère ), à ses ressentiments, ses doutes et ses peurs. Un personnage incroyablement touchant qui ne connaît que ce qui l'entoure, et qui peu à peu, s'envole pour goûter aux plaisirs de la vie, mais aussi à ses peines, et à ses déchirantes séparations dû à ce décalage d'évolution. ( Que la logique salvatrice vas maintes fois accabler et lancer ce phénomène temporel sur un couple radieux qui ne pourra que subir ) Nous sommes les chanceux témoins de la vie d'un homme hors du commun qui ne cesse de rajeunir au fur et à mesure que le temps passe. Ce film est subtilement diriger par Fincher qui gagne en sagesse et en compassion au fil de ses films. Curieux de constater la flagrante différence de style entre Fight Club et L'Etrange Histoire de Benjamin Button. Il s'agit de la marque d'un grand du cinéma. Tout simplement.
Adaptation d'une nouvelle de F. Scott Fitzgerald, "L’Étrange Histoire de Benjamin Button" nous narre l'histoire de cette personne, naissant ridé et qui va passer la vie à rajeunir. Fincher nous raconte ses aventures depuis sa naissance et notamment sa rencontre avec l'amour de sa vie. L’œuvre est belle et surtout très ambitieuse, si tout n'est pas parfait et notamment inégal, le film étant divisé en deux parties avec l'une clairement supérieur à l'autre (la deuxième), ca n'en reste pas moins un bon et beau film. Notamment dans la superbe deuxième partie, où en plus de proposer de véritables réflexions autour de la vie, de la mort, la jeunesse ou encore de la vieillesse et finalement le film prend une dimension philosophique sans aucune lourdeur, il sait se faire émouvant et touchant sans tomber dans la niaiserie mal venue et en plus nous offre de superbes images. On est emporté par cette belle, triste et touchante histoire d'amour impossible. C'est donc d'autant plus dommage que la première partie soit un peu trop longue et moins passionnante. Visuellement c'est superbe, les prouesses techniques sont remarquables et grandiose, il utilise le numérique au services de la poésie et du lyrisme. Certaines scènes sont particulièrement mémorable et Fincher n'oublie pas les touches d'humours. Les interprétations sont excellente, Brad Pitt arrive à donner une vraie profondeur à son personnage et trouve là un de ses meilleurs rôles, tandis que Cate Blanchett lui rend merveilleusement bien la réplique. Déçu par l'inconstance de l’œuvre mais éblouie par la deuxième partie, la dimension philosophique ainsi que l'émotion dégagée se révèlent prenante et fascinante.