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Votre avis sur Halfaouine, l'enfant des terrasses ?
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FaRem
Noura n'est plus un petit, mais ce n'est pas encore un grand. Tout dépend celui qui le regarde comme sa mère qui le voit encore comme un enfant innocent sans savoir qu'il reluque les femmes lorsqu'elle l'emmène au hammam, qui est l'endroit où les femmes se détendent entre elles sans penser au regard des autres. À la fois pour satisfaire sa curiosité, mais aussi pour se faire accepter des plus grands, Noura fait son maximum pour voir de plus près le corps des femmes en étant parfois à la limite de l'acceptable. Au-delà d'un récit sur l'éveil sexuel, Férid Boughedir fait aussi une critique de la société et de son hypocrisie avec notamment un personnage qui donne des leçons alors qu'il fait pire derrière le dos des gens. Cependant, "Halfaouine" reste un film léger et sans tabou qui n'est jamais vulgaire. On peut difficilement imaginer le même genre aujourd'hui... Si j'ai trouvé ça sympathique, c'est un film qui manque d'enjeux et d'un développement limité puisqu'il se passe toujours la même chose.
Ce drame du passage à l'âge adulte a été le premier d'un certain nombre de films tunisiens à susciter l'intérêt du public occidental avec raison. Néanmoins il ne s'agit pas d'une œuvre majeure mais d'un bon film. Le jeu des acteurs est parfois médiocre les rues du quartier de Halfaouine sont décrites de manière beaucoup trop folklorique et les séquences de rêve sont d'une mauvaise qualité. Cependant le dernier quart du film dans lequel Noura devient réellement majeure et découvre la sexualité élève cette histoire légèrement bien au-dessus de la moyenne...
Cette chronique tendre et poétique de l'éveil à la sensualité d'un jeune adolescent dans la Tunisie de la fin des années 90 nous embarque dans les couleurs, les odeurs et l'atmosphère chaleureuse du Maghreb. Témoignage d'une grande liberté sur les codes sociaux, notamment les rapports femme-homme, et les traditions méditerranéennes – y compris dans leurs excès – ce film sans tabou n'élude pas la violence politique qui règne dans les pays tentés par les régimes autocratiques. Fin et intelligent.
Une chronique magnifique. Ce long-métrage décrit avec humour et sensibilité non seulement l'évolution d'un jeune garçon qui entre dans l'adolescence et commence à s'interroger sur la vie et la société, mais aussi l'ambiance de la vie tunisienne, avec, cerise sur le gâteau, une bande originale magique ainsi de superbes plans de la capitale. Les acteurs eux-mêmes sont tous talentueux et très naturels. A voir absolument, en particulier par ceux qui s'intéressent à la culture des pays du Maghreb.
magnifique film ;magique comme la Tunisie .une ambiance unique a souhait .le cinéma tunisien est beau en ce sens ou il arrive a plonger le spectateur dans un monde des sens si particulier; si sensuel souvent et pour nous arabes si plein de nostalgie .le paradis perdu .un cinéma qu on souhaite durer et se développer.
un beau film qui revisite le vieux quartier de Tunis à travers le regard rêveur et émerveillé d'un jeune ado, encore pris dans le giron feutré des femmes, qui s'éveille maladroitement et poétiquement à la sensualité pour entrer dans le monde ambigü des hommes. L'amitié qui lie Noura avec l'artiste du coin, dont la liberté frôle le libertinage, est touchante et rassurante.
Un film troublant caressant la nostalgie du vieux quartier des Halfaouines, l'un des plus anciens quarties de Tunis. Ferid Boughdir expose à travers son long métrage les contradictions et les mutations de la société tunisienne. Dans ce microcosme des Halfaouines, les désirs d'émancipation, les premiers regards sur sexualité, les refoulements... autant de dimensions qui signent la genèse identitaire d'une nouvelle société arabo-musulmane qui reste ouverte et bien curieuse. Une belle réalisation signée avec la superbe musique de Anouar Brahem.
Un film réussi et qui me rappelle bien mon enfance;-)!
Un film réussi et qui me rappelle bien mon enfance;-)!
Ferid Boughedir signe ici son deuxième long-métrage après "Caméra d'Afrique", et dote celui-ci d'une atmosphère à la fois trouble et authentique, vaporeuse et attachante. La vie de ce garçonnet entre deux âges qui, perdu au milieu du foyer que tiennent les femmes et des rues qu'arpentent les hommes, se réfugie dans une poésie qui n'appartiendra qu'à lui jusqu'au moment où il deviendra, lui aussi, un homme.
L'ambiance truculente du vieux Tunis est très habilement restituée et sera à nouveau mise à profit, six ans plus tard, par le même réalisateur dans le non moins excellent "Un été à La Goulette".
Un exemple réussi de sensibilité nostalgique parfaitement transposée sur grand écran.
L'ambiance truculente du vieux Tunis est très habilement restituée et sera à nouveau mise à profit, six ans plus tard, par le même réalisateur dans le non moins excellent "Un été à La Goulette".
Un exemple réussi de sensibilité nostalgique parfaitement transposée sur grand écran.
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