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Un visiteur
2,5
Publiée le 20 août 2008
Je ne sais pas j'ai dû louper quelque chose dans ce film mais j'ai moyennement accroché !Il n'y a pas de liant! Le scénario est on ne peut plus classique même si le rôle des médias dans une prise d'otage est plus particulièrement abordé. On a l'impression d'un film de commande, Johnnie to est sans doute talentueux on sent parfois la touche de génie mais là on a l'impression qu'il n'a pas forcé . Du coup parfois on s'ennuie!
A part un impressionnant plan sequence comme intro et la belle demonstration technique globale de Johnnie To ,le reste du film s'avere tres decevant.Les fusillades si elles sont rythmées manquent cruellement de realisme : entre les munitions illimités ,les tirs souvent a decouverts et les ratages inexplicables de cibles a 2 m ,l'on finit par sourire devant un tel traitement videoludique de l'action.Passons rapidement sur le scenario tordu ou l'interessante critique du role des medias n'est qu'effleuré pour revenir sur le defaut recurent du cinema asiatique : la pauvreté de l'interpretation qui oscille ici entre comediens surjouant gravement leurs persos (le jeune flic ou le cerveau des truands) et d'autres a l'opposé d'une totale platitude et ce ne sont pas les ridicules dialogues qui rattraperont le coup.
Moi qui m'attendais à un bon film j'ai été fortement surpris ! Il sent de la chaussette ce film... Des fusillades molles, ennuyeuses et irréalistes au possible, des persos qui ont autant de charisme qu'une huître, des policiers aussi intelligents que mes pieds (j'aime bien le coup d'avoir accès au net même lors d'une prise d'otage... Couper tout accès téléphoniques nan ça ils ne connaissent pas...) et le coup de se mettre à faire la cuisine pendant la prise d'otages... Et le père qui se barre en laissant ses deux gosses... Bon ok ca parle de téléréalité, il y a sans doute pas mal de choses à prendre au second degré mais quand même... J'attends de voir le remake américain car sur le coup je me suis ennuyé à un point...
Très décevant, Johnnie To a fait bien mieux. Il tourne trop peut-être ? Les acteurs surjouent, c'est insupportable. Les dialogues sonnent vraiment faux mais pour le coup c'est pas uniquement la faute des acteurs. Et puis tout ça semble complètement gratuit surtout et pas trop crédible, trop gros ( la démonstration de force des flics avant l'intervention ). Puis les personnages sont stéréotypés : le flic justicier silencieux, téméraire, tenace; la jeune fonctionnaire de police belle, autoritaire et ambitieuse voire arriviste; et enfin le méchant impitoyable mais avec quand même du coeur finalement.
Le plan-séquence d'ouverture est un film à lui tout seul : parfaite maîtrise de la caméra et gradation impressionnante du suspense, orchestration virtuose de Johnnie To pendant ces huit minutes extatiques... Bref, l'un des plus grands plans-séquence de l'histoire du cinéma. Ensuite, Breaking News rentre dans le vif de son sujet : les médias et leurs rapports aux images ( et surtout ce qu'ils veulent montrer ). Le film de Johnnie To jongle habilement entre des scènes d'actions nerveuses et des moments d'intimité entre un voyou et une flic. D'autres personnages non moins intéressants viennent compléter le tableau : un père de famille poltron et son fils caractériel, un flic féroce et opiniâtre ou encore un policier au métabolisme défaillant ( on retrouve bien l'humour du réalisateur ). Un pur divertissement ( bien qu'il ne se limite pas au bourrinage classique des films d'action ), Breaking News est parfait pour entamer la découverte d'un cinéaste d'exception : Johnnie To. A voir et à revoir.
Sur une idée de départ plutôt originale (transformer une opération policière en show télé), Johnie To nous livre en fait un film de facture très classique. Les fusillades succèdent aux explosions, avec une prise d'otages par-ci, une évasion mystère par-là ... Rien de bien transcendant. Et ce d'autant plus que la réalisation n'est pas à la hauteur. Les scènes d'action sont filmées en travelling, la caméra ne tremble jamais, ne transmet rien au spectateur. Divinisant la réalisation ultra-musclée de The Shield, c'est peu dire que je m'ennuie en voyant des fusillades filmées ainsi. Heureusement que ça ne dure que 80 minutes.
Les dix premières minutes sont tout simplement extraordinaires, dont bien sûr le plan séquence de sept minutes d'une virtuosité technique incroyable. Tout y est d'une précision extrême,... sauf les tirs des protagonistes. Mais il ne faut pas oublier que l'on est dans un film de Hong-Kong, et la crédibilité n'est pas la principale préoccupation des réalisateurs de films d'action - comme ceux des autres pays d'ailleurs, qui pompent allègrement le cinéma asiatique (Matrix, Kill Bill, The Ring, les Infiltrés, etc..., etc...) -. Alors de l'action on en a, et même si la prouesse du début n'est pas réitérée, elle est de qualité. Toutefois ce film a deux gros points faibles. To essaie d'étoffer le propos par une réflexion sur le pouvoir de la presse, mais il ne va pas suffisamment loin, et le résultat n'est pas totalement convainquant. Cela n'apporte au final pas grand chose. Et que dire des dix dernières minutes ? Autant le début est brillant, autant la fin totalement ratée fait sourire. En conclusion, nous avons un bon film d'action, maîtrisé, distrayant, et largement à la hauteur des productions occidentales... mais à voir absolument pour son début d'anthologie.
Johnnie To n’est pas que le porte-drapeau du cinéma hong-kongais, il est essentiellement un cinéaste de son temps. «Dai Si Gein» (Hong Kong, 2005) en offre l’indice. L’esthétique qu’il adopte relève d’une rythmique de clip. La scansion du récit par des plans qui ne peuvent pas durer plus de cinq secondes, exception faite du plan séquence introductif, ancre le film dans la vélocité de son époque. Le cinéma de To sait calquer son pas sur le rythme du monde qui le nourris. Toutefois ce choix n’est pas tant pour donner à mieux éprouver le monde qu’à ériger une figure de style spectaculaire. To semble très peu souvent se soucier du réel, seul lui importe le spectacle. Saluons To tout de même car le spectacle n’est pas vain. L’intrigue policière qui parcourt le film et qui navigue entre huis clos et grands espaces tend à effacer les frontières entre policiers et malfaiteurs. Cette frontière se voit amincit par le montage avec lequel To confond les attitudes des «bons» et des «méchants». Quand les uns sont au téléphone, les autres aussi ; quand les uns dînent, les autres font de même. Si cela dénote quelque chose de singulier, l'intérêt se limite en l'occurrence seulement au film en tant qu'oeuvre de polar. La réelle valeur de "Dai Si Gein" provient avant tout de sa critique de l’image. De l'image de cinéma à celle d'Internet en passant par celle-ci du téléphone portable, To, sous les apparats aguicheurs de son film pétaradant, soulève la question de l'icône et de sa démocratisation. L'image à portée de main, la livraison en direct des événements du monde devient une arme sinon un moyen de lutte. La lutte du film est pétrie par l'image comme expression. Là où le bât blesse, c'est que le montage des images mères, celles du film, étouffe l'épanouissement de la critique. Les effets pyrotechniques et le style un peu futile du film empêchent la critique d'être davantage que la simple justification de l'action.
Pan ! Pan ! Pan ! Ça démarre sec. Avalanche de pruneaux dans une rue de Hongkong où flics et voyous se dézinguent à qui mieux mieux. On a déjà vu ça, pour sûr, mais pas filmé comme ça, sur la corde raide, en un plan-séquence acrobatique qui dure sept minutes. Une sorte d'échauffement pour Johnnie To, qu'il faudrait surnommer Johnnie Trop. Pas de blabla avec Johnnie To : les belles idées, il les balance à coups de répliques pleines de punch. Ou pour faire vibrer un moment mélo après une fusillade.
un film brut a la mise en scene particulierement stylé et cela va bien plus loin que le premier plan sequence dont tout le monde vante le merita.le reste du film est tout aussi virtuose sans etre tape a l'oeil.les interpretes sont excellents un trés bon film de johnny to.
Johnny To est un grand, tout le monde le sait, et que dire de ce chef d'oeuvre du cinéma asiatique. Une scène d'ouverture considérée comme l'un des plus beau plan d'action de l'histoire du cinéma, un discours politique engagé et dérangeant, des acteurs engagés eux aussi pour un réalisme impressionnant. To signe là surement son plus grand film jusqu'à présent, un polar d'action sans temps mort, avec une critique exacerbée des médias et de leurs conséquences. Du grand cinoche asiatique, comme souvent, et apprenant que Schumacher en fait un remake cette année, j'ai peur !!!! N'oubliez jamais où est l'original....
Quelle déception , ce film est confus , invraisemblable , grotesque , aucun acteur ne ressort de cette caricature . Le ton est donné dès les premiers échanges de coups de feu , des tirs tous azymuths avec des bandits debouts nullement inquiétés...Du grandguignol top niveau ! Ne nous arretons pas sur l'étude des personnages , c'est préférable , bref passons.