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Un visiteur
2,5
Publiée le 2 février 2010
Breaking News m'a déçu. Habituellement, Johnnie Toe réalise des films qui ressemblent presque à des ballets : la matière, les corps et l'image et la musique règnent en maîtres. Or, ici, les scènes qui présentent un intérêt visuel ne sont pas très nombreuses. De même, la musique est plate. Le scénario est le seul élément qui ne nous surprend pas de la part de JToe : il est sans intérêt.
Les 3 choses qu'on retient du film : 1) La scène d'ouverture est impressionnante d'un point de vue cinématographique (long plan séquence). 2) Johnnie To aime les fusillades interminables. 3) Les Hongkongais ne savent pas viser ! Sinon, je n'ai que médiocrement ressenti la puissance des médias dans Breaking News, un thème qui se veut pourtant majeur dans le film.
Un bon film signé là par Jonnhy To. De l'action en veux-tu en voilà, ne virant jamais à l'exagération ridicule des films d'hollywood, grace à une caméra parfaitement maitrisée. Le conflit physique à l'avantage évdient des forces de police se double ici d'un conflit assez intéressant livré à travers les médias, pour savoir qui réussira à manipuler l'opinion.
Ce n'est pas le Johnnie To que j'ai préféré loin de là mais cela reste quand même une grande réalisation. Le concept du scénario et la sorte de dualité bien mise en place m'ont plues. Excellente maîtrise des scènes d'action comme toujours même si la perfection d'Exile n'était pas là non plus.
L'un des maîtres du polar d'action hong-kongais revient pour son 20e film en solo (!) et autant le dire tout de suite, c'est du lourd. Jouant sur le pouvoir incommensurable des médias, Breaking News s'affaire à une histoire de prise d'otages sous tension dans un immeuble quelconque. Mais tout se complexifie lorsque la police, désormais munie de caméras pour un show-télévisé quasi-improvisé, se retrouve empêtrée dans les pattes de ces fameux gangsters qui se jouent d'eux à chaque seconde, retournant les médias contre eux-mêmes. Dès le début et sa fusillade de 6mn en plan-séquence, Johnnie To propose des images magnifiques, époustouflantes parfois, puisant sa force dans l'intensité de l'action mais également dans les dialogues reposant entre les différents protagonistes. De retournements de situations en scènes d'action magistrales, Breaking News apporte un souffle nouveau au polar asiatique et rend une fois de plus le réalisateur maître du genre dans son pays.
Grand fan de films asiatiques, j'attendais beaucoup de ce film. A lire les critiques, je m'attendais à un grand film de gunfight. Mais la quel déception ! Je n'ai rien contre Johnie To et j'ai regardé pas mal de ses films mais celui la est nul ! Des fusillades interminables mais sans un mort et sans bouger. Il faut me dire comment ils font pour etre aussi bigleux pour rater. La femme flic se la pète à fond et pense plus aux médias qu'aux tueurs. Au final elle sert a rien puisqu'elle se fait prendre tranquillement par le tueur. Elle est vraiment flic ? Mais encore mieux, les méchants font à manger pendant une prise d'otage pour toute la famille ou le père qui s'enfuit en abandonnant ses enfants par la fenetre du 9 eme étage ! Mais bon, je met une petite étoile pour les scènes de tirs quand meme
Du polar hongkongais comme je les aime : très nerveux, très intense, et en plus de ça plutôt malin. A cela s’ajoute une réalisation très audacieuse qui se rique carrément à un long plan séquence de huit minutes en guise d’intro. Franchement, chapeau.
Il y a des films où une seule balle suffit à tuer ("Les Infiltrés" de Scorsese) mais d'autres où le chargeur doit être vidé avant que la victime s'écroule. Le "pistolet pétard" ou alors "le tireur un peu gauche" sont la particularité des films asiatiques (dans l'ensemble et sans aucun préjugés). La plupart des critiques se sont extasiées devant la scène d'ouverture mais j'ai plus retenu l'intelligence du sujet. "Breaking News" est une analyse intéressante du quatrième pouvoir: les médias. Il en montre les aspects dangereux de la recherche du sensationnel et nous interroge sur la manipulation médiatique. La mise en scène, stylée, rend le tout agréable mais le film n'est pas exempt de défaut et quelques bizarreries viennent atténuer le plaisir du spectateur.
Johnny To est un virtuose de la camera et chaque plan est parfaitement réglé.Seulement cette histoire de besoin de spectaculaire des médias et du tout pour la communication,n'est pas passionnante et manque cruellement d'intérêt.Car la mécanique de cette guerre médiatique entre truand et force de l'ordre,tourne en rond et n'a pas plus de fond que ça.Tout reste en surface pour un résultat qui n'amène pas grand chose sur le sujet.
Avec un Johnnie To on s'attend de réputation (c'est mon premier To) à des fusillades, des flics et des meurtres et le début du film nous amenait dans cette direction d'où mon inquiétude. Car le début n'a rien d'extraordinaire bien au contraire on commence à voir les prémices d'un polar déjà vu et sans saveur, un film sans scénario agrémenté d'une musique des années 90 mais plus le film avance plus on aperçoit l'apparition d'un ingrédient essentiel à la réussite du film: le combat des images. Là est le véritable enjeu du film, cette histoire de gangsters est un prétexte à l'exposition du pouvoir des médias dans la société. Difficile dans nos sociétés de médias de connaître LA vérité, en effet la manipulation des images est affaire courante et on se rend compte que le point de vue est trop souvent considéré comme vérité. Cet affrontement entre policier et gangster se déroulera donc autant sur le plan de l'image que sur celui des armes, la construction de la réalité par les médias prime souvent sur la "réalité réelle". C'est d'ailleurs LA caractéristique du cinéma, l'amalgame entre le réel et le fictif, sa propension à parler du réel sans l'être. Cette évolution vers la société de médias se voit aussi à travers les deux principaux policiers, l'un représentant la police traditionnelle (voire old school) et l'autre le résultat de l'évolution des sociétés d'images (policier utilisant la télévision et le montage comme arme). Mais comme toute arme l'Image peut se retourner contre son utilisateur comme le montre la scène où les tireurs d'élite ne peuvent tirer à cause de la présence des caméras. Tout cela montre qu'aujourd'hui les apparences sont à prendre avec précaution et que la réalité et la violence nous sont proposées comme un spectacle (mot que Rebecca utilisera souvent d'ailleurs).Côté spectacle pur j'ai apprécié la partie huit clos du film rappelant un peu certaines séquences de "Time and Tide" et les touches d'humour très bien distillés à travers le film.
Un bon film dont on remarque la bonne mise en scène des gunfight qui est un peu la spécialité des films Hong-Kongais et plus particulièrement de Johnnie To. On ne s'ennuie pas un instant et c'est déjà pas mal mais le tout est quand même convenu et sans surprises. On connais la fin dès la première demi heure. Mais bon, on passe quand même un bon moment et on admire la mise en scène du maitre Johnnie To.
Je ne suis presque jamais déçu avec les films de johnnie to, cependant avec ce film je l'ai été un petit peu de par le choix de certain acteur et du rythme parfois bancale ... Ce n'est qu'à cause de cela que je ne met pas 4 étoiles au film car sur le reste, mise en scène, scénario, johnnie to n'a plus rien à prouver : superbe !
Je ne sais pas j'ai dû louper quelque chose dans ce film mais j'ai moyennement accroché !Il n'y a pas de liant! Le scénario est on ne peut plus classique même si le rôle des médias dans une prise d'otage est plus particulièrement abordé. On a l'impression d'un film de commande, Johnnie to est sans doute talentueux on sent parfois la touche de génie mais là on a l'impression qu'il n'a pas forcé . Du coup parfois on s'ennuie! Un scénario moins conventionnel aurait sans doute mieux servi la mise en scène !