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Un visiteur
4,0
Publiée le 10 avril 2012
Le film commence par un des trois plus beaux plans séquences du cinéma. 10 minutes sublimes qui donnent le ton et qui mettent en place les protagonistes et les enjeux du film. Admirable de précision et d'agencement, cette première séquence est juste géniale et confirme que Johnny TO est l'un des plus grand réalisateur de tous les temps. Rien que ça
Avant d'aborder la question des médias, il faut surtout parler du talent de TO pour la mise en place de scènes splendides, à l'angoisse palpable et d'une rare inventivité. Bien que ce film ait avant tout une vocation commerciale (avouée et assumée) le cinéaste s'efforce de proposer une réalisation soignée et maitrisée même si quelques fois trop lourdement appuyée.
Mais bien sur ce qui fait le centre du film est le questionnement du cinéaste sur le pouvoir des médias, sur la recherche du sensationnel au détriment du véridique, sur la nécessité de séduire en permanence l'opinion publique et ce à des fins démagogiques. La scène du repas est particulièrement frappante même si un peu lourdingue.
Enfin, il y a cette idylle impossible entre le brigand ultra-charismatique et la capitaine qui donne une touche supplémentaire au film et qui fini de le rendre absolument plaisant quoique terriblement naïf.
Maintenant loin de moi l'idée de dire que ce film est le meilleur film de Johnny TO, mais il n'en demeure pas moins un excellent actionner, bourrée d'idées même éculées et il serait idiot de se priver de ce visionnage.
Bien qu’il avait déjà à son actif au moins une trentaine de films, ce fut Breaking News qui a fait connaitre le talent de Johnnie To en Europe. Dès son plan d’ouverture, un plan-séquence d’une fluidité ahurissante, le talent du réalisateur hongkongais pour chorégraphier la violence était devenu indiscutable et lui valurent la réputation d’alter-égo asiatique de Sam Peckinpah. Mais si le film a connu un tel succès international c’est avant tout dans l’ingéniosité avec laquelle le scénario nous propulse dans une dénonciation sans précédent de la manipulation médiatique par les forces de l’ordre pour déboucher sur un retournement de situation machiavélique. Avec une construction narrative et une mise en scène, qui empruntent autant à Assaut de John Carpenter qu’à la série 24 heures chrono, le réalisateur réussit à mettre en place un suspense efficace de bout en bout. Quand le pouvoir de l’image est aussi intelligemment filmé, le résultat ne peut être qu’une œuvre parfaitement dans l’air du temps et quand un polar est aussi bien rythmé, le spectateur ne peut qu'être scotché à son fauteuil.
Bon film de Johnnie To, qui s'appuie sur quelques passages de classe, tels que de longs plans séquences de gun-fight, et un scénario intéressant. Le siege des gangsters dans un immeuble résidentiel, par la police et les médias, fait monter la tension et donne l'agréable impression que le film peut partir dans n'importe quelle direction. Au rang des défauts, on retrouve les soucis habituels des réalisations de ce cinéaste : un fond négligé, et une intensité dramatique peu présente. La fin du film est également peu audacieuse et quelque peu décevante. A ne pas manquer pour les amateurs de policier made in HK.
Ce film se laisse regarder, mais c'est sans plus pour ma part !! Il y a pas beaucoup d'intérêt, et c'est un peu répétitive et prévisible à la longue... mais ça reste tout de même un bon petit polar grâce à une mise en scène rythmée, des acteurs convaincants, et des scènes qui sortent du lot. De plus, j'adhère assez au final.
C'est n'importe nawak ce film, c'est polar de série B sans grand intérêt. Se moquer à ce point de ses personnages ça nuit terriblement à la crédibilité de l'auteur du film. Et puis les acteurs principaux sont trop jeunes pour le rôle. On pourrait dire que Johnny To s'intéresse plus à la symbolique qu'aux individus en tant que sujets, mais il n'y a pas d'histoire non plus, plus de dialogues que de scénario, et des dialogues aussi plats, j'accroche pas une seconde, c'est censé être un polar quand même. C'est trop superficiel, il s'intéresse plus aux mouvements de caméras et aux plans sur les façades des énormes immeubles de Hong Kong, qu'à un sujet réel. Les acteurs ne jouent pas, et ça tire dans tous les sens, et ça tourne en rond. Et ce plan séquence qui est si virtuose qu'il ne sert plus à rien, seul morceau de bravoure qui nous promet ce que l'on a pas, beaucoup d’autres moments de bravoure ou de cinéma. Alors l'ouverture du festival de Cannes pour ça, je ne sais pas quoi dire, et le présenter comme critique des médias, c'est une blague. On ne parle pas une seconde des médias dans ce film, ou bien montrer des caméras de télé qui filment un assaut de la police, c'est parler des médias.
C'est le premier film de Johnnie To que je regarde et je n'ai vraiment pas accroché. L'intrigue est en toc, franchement, le combat psychologique des bons et des méchants à travers les médias frise le ridicule tant il est mal orchestré. Rajoutant à cela l'actrice Kelly Chen qui surjoue 80% de ses répliques, quelle horreur. Bref "Breaking news" n'est pas un navet non plus mais il se rapproche plus d'un banal film à l'américaine que d'un grand film hong-kongais à mes yeux.
Le film commence de manière grandiose avec un long plan séquence de 8 minutes magnifiquement orchestré par Johnnie To. Ensuite, le film se poursuit en gunfights et autres scènes d'action là aussi très bien mises en scènes. Le film se poursuit sur un jeu du chat et de la souris dans un immeuble, espace clos propice à de nombreux rebondissements et changements de rythme. Et si le film nous offre des scènes d'action, il nous propose une réflexion sur les médias pas très originales mais qui à le mérite de ne pas être trop lourde et de ne pas gêner l'action. Le tout est un film rythmé et passionnant dont on pourra tout de même regretter le manque de clarté tout à la fin.
Le film a comme principal point fort la réalisation de Johnny To, qui ouvre l'histoire avec un plan-séquence virtuose et pertinent. Dans l'ensemble, le réalisateur use d'artifices de mise en scène de façon intelligente et jamais gratuite mais qui servent au contraire son propos, comme les split-screens. Le film se déroule en grande partie dans un immeuble HLM, décor que To utilise habilement, jouant avec ses spécificités et son côté labyrinthique. Côté scénario, si Breaking News offre quelques rebondissements sympathiques, le discours sur les médias, manipulateurs et manipulables, reste nettement secondaire, le cinéaste privilégiant l'action. Néanmoins, To traite de ce sujet avec une certaine désinvolture, sans discours lourd et qui se prend trop au sérieux, n'hésitant pas à flirter avec le grotesque à certains moments. Il faut par ailleurs garder en tête que le film a été conçu en fonction du marché et du public local. Certaines ruptures de ton et de rythme sont également assez intéressantes, notament la séquence du repas.
L'idée est vraiment sympa, c'est très bien joué, mais ça pêche à peine au niveau de la réalisation. C'est parfois incohérent et du coup gênant. C'est tout de même un bon film hong-kongais !
Film musclé et brillant. Dès les premières minutes on est plongé dans cette suite de rebondissements pour ne souffler qu'a la toute fin. Le cinéma d'action européen de peu que courber l'échine.
Le film fait la part belle aux fusillades et aux plans longs,ne prenant jamais l'initiative de permettre au spectateur de reprendre son souffle, grâce a une réalisation rythmée et savamment orchestrée,et un scénario bien original.pas aussi subtil qu'un Infernal Affairs, mais un régal pour les fans de cinéma de Hong-Kong et amateurs de fusillades.
Johnnie To nous en met plein la vue dès le début avec un plan-séquence parfaitement maîtrisé et la suite nous montre son génie en terme de mise en scène. Le sujet est original mais à mes yeux, pas assez exploité.