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Sid Nitrik
58 abonnés
416 critiques
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3,5
Publiée le 1 novembre 2013
En guise d'introduction Johnnie To nous balance au visage une scène de fusillade à la, osons la comparaison, « Heat » de Mickael Mann et qui plus est en plan séquence. Autant dire de quoi rentrer direct dans le film. Ensuite, c'est un mix efficace entre le polar nerveux et le film de réflexion, sur le pouvoir des images et l'influence des médias en l'occurrence. Le tout est saupoudré d'une touche d'humour et de simplicité (le mec qui pète, la pause déjeuner...). Bon OK, les puristes ne manqueront pas de remarquer qu'il y à bon nombre de balles perdues et que les protagonistes ont des revolvers à munitions illimitées mais on s'en fout non ? Ce n'est ni le premier, ni le dernier à faire ça et l'on retiendra l'essentiel : un polar/action malin et de très bonne facture.
Breaking news est principalement connu pour son long plan-séquence qui introduit le film. 7 minutes d'une longue fusillade entre des gangsters et des flics. Gangsters comme flics qui feraient mieux de changer de boulot tellement ils visent mal durant tout le film. Et je ne parle pas des flingues qui ne se rechargent jamais. Si on l'excepte ces quelques incohérences propres aux films du genre, Johnnie To nous parle des relations flics/médias. On est clairement dans la dénonciation de la propagande puisque l'inspecteur Rebecca va fournir constamment aux journalistes des images mettant en valeur l'action de son équipe luttant contre ces malfrats dans un immeuble. Au risque de prendre le contre-pied de certaines critiques, j'ai trouvé les scènes d'action assez conventionnelles finalement. Même si la caméra est toujours en mouvement, elles manquent de percussion par rapport aux films de John Woo. Par contre, quand To s'attarde sur ses personnages, par exemple avec la scène de la cuisine où les bandits préparent un repas pour leurs otages, le film devient plus juste. Plus humain. Il en va de même pour la cavale désespérée de fin. Breaking news dispose d'un propos intéressant mais pas assez exploité en profondeur et du manque de charisme de ses interprètes même si l'inspectrice Rebecca Fong est charmante quand elle esquisse enfin un sourire.
Johnnie To nous offre un film aux allures classique d'une prise d'otage saupoudré d'action mais qui dans le fond se révèle bien plus intelligent qu'il n'y parait . On commence avec des malfrats qui viennent de dévaliser une banque et l'opération des policiers pour les arrêter tourne au vinaigre s'en suivra alors une grosse fusillade tourné en plan séquence très intense et survitaminé . Les braqueurs s’échappent mais la scène qui est filmé par des journalistes provoquera un buzz et une remise en question sur l'efficacité des forces de l'ordre . Les braqueurs prennent refuge dans un immeuble en prenant des otages et alors a partir de là la police décide de faire une démonstration de la compétente des policiers en filmant toute l’intervention .
Les enjeux médiatique empêcheront la police d'agir au péril des otages et les braqueurs essaieront de prendre avantage de cette situation . Le rythme reste bien soutenu de bout en bout agrémenté de fusillades dynamique et intense .
Le soucis du film c'est qu'il n'appuie pas assez le propos des médias impliqués indirectement dans cette prise d'otage, c'est censé être le sujet principal ou plutôt un poids sur la balance évitant au policier d'agir de force et au braqueurs de faire de même mais ça semble oublié sur la fin pour se préoccuper de la relation braqueur / chef de la police . On retrouve bien quelques séquences ou cela est appuyé mais le film se concentre un peu trop a vouloir nous attacher au personnages ce qui n'est pas forcément utile .
En dehors de ses propos intelligent et de son action captivante le film a deux autres atouts, sa durée qui est courte ( 1h20 ) ce qui fait que l'on ne s'ennuie pas ( malgré un rythme qui s'alourdit par moment ) et le film nous plonge directement dans l'action dès la première minute . La seconde chose qui est excellente serait sa façon de filmer souvent avec des plans séquence rajoutant une immersion dans les fusillades et rendant les scènes encore plus prenante .
Du divertissent réfléchit qui ne se contente pas que de faire "pan pan boum boum", du bon Johnnie To .
les adorateurs de Johnnie To s'y reconnaitront, les autres ne feront qu'admirer la prouesse de la mise en scène minutieuse et technique. Les films de Johnnie To sont reconnaissable grace à des valeurs récurrentes: Ici les méchants, à défaut d'être méchants, sont humanisés et il n'y a pas de manichéisme strict. Les méchants ont une raison de faire ce qu'ils font et on retrouve des scènes de fraternalisme typiques de Johnnie to dont la scène du repas. Très peu de films ont cette profondeur psychologique et cet attachement envers les méchants. Certains films ne font que styliser et mystifier les antagonistes. Mais Johnnie to arrive à rendre ces malfrats attachants. Et toute la richesse du film repose sur sa (en plus des mises en scènes d'anthologie se rapprochant presque de l'art scénique)
Pas été captivé par ce film pourtant bien mis en scène mais pour ma part pas assez explicite dans ce qu'il essaye de faire passer. Le seul atout est sa durée, courte qui ne permet pas de s'ennuyer, d'autant plus que ça s'enchaine très vite.... La moyenne pour le rythme et l'intention mais aurait pu être bien plus efficAce et plus dénonciateur du pouvoir der l'image de nos jours...
Johnnie To c'est du cinéma boosté à l'adrénaline et une mise en scène limpide. Breaking News possède toutes les qualités du policier nerveux dont on lit le message en fil rouge. Un plan séquence introductif parfaitement travaillé, au plus près des protagonistes et de l'action qu'il met en place. Un travail adroit sur les angles de vue et sa mise en scène, des acteurs très bons et une trame scénaristique qui, sans être transcendante ou originale, marque le spectateur par son rythme soutenu et le ballet sensationnel qui se joue entre flics et truands. L'utilisation des médias est faite avec soin par les deux parties et promet des échanges aussi sournois que millimétrés. To s'autorise même une petite subversion en donnant à l'un des brigands une aura qui joue en sa faveur. Il devient alors un protagoniste, situé du mauvais côté, pour lequel on se sent assez proche. Et là, on subit un plaisir coupable. Qui sont les bons, les méchants ? les médias ne deviennent qu'un instrument de propagande au service d'individus voulant se montrer sous leur meilleur jour. En sus, quelques touches d'humour et des scènes époustouflantes... 4/5
Un bon film d'action venant de Hong Kong. Fusillades impressionnantes et récit qui part dans tout les sens, ainsi qu'une petite critique des médias avides de sensation forte. La réalisation est aérienne et composée de pas mal de plans-séquence et rythmée.
Quel plan séquence d'introduction! Immense, d'une grande complexité mais c'est bien dommage, la caméra tremble de tout les côté gâchant la prise vue. "Breaking news" est un bon p'tit film d'action entre gangsters et policiers avec cette idée intéressante du pouvoir de l'image dans leurs confrontations mais le scénario ne vole pas bien haut se rapprochant davantage d'une production conventionnelle hollywoodienne qu'on oubliera vite...
Breaking news, c'est d'abord le plaisir simple d'être calé dans son fauteuil en regardant un polar réussi, sans une seconde d'ennui. On est emporté par l'intrigue qui, bien que simple, acquiert une dimension supplémentaire par l'importance prise par la dimension médiatique de l'histoire. On ne se bat pas que dans les couloirs lugubres de ces grands immeubles chinois des années 90 mais aussi par annonces et internet interposés, avec le bon peuple manipulable à souhait comme spectateurs haletants.
La mise en scène de Johnnie To est une splendeur: nerveuse, inventive, tantôt ample, tantôt intimiste, tantôt caméra au poing; on aime aussi sa propension à saupoudrer de çi de là des mini-histoires dans l'histoire. J'ai moins aimé les personnages un poil caricaturaux, au jeu souvent excessif ( on ne risque pas de rater les sentiments suggérés par les acteurs - à 180° de la supposée impassibilité orientale!-), trop peu travaillés à mon goût.
La diaphane et assez ésotérique relation amoureuse nouée entre les deux principaux protagonistes est cependant touchante, troublante et la scène finale est porteuse d'une incontestable émotion. Enfin, bravo aussi pour l'atmosphère très brute mais très réaliste de Hong Kong: on est rapidement immergé dans cette capitale finalement assez terne.
Un film qui se laisse voir sans transcender le commun des mortels. A plusieurs moments on s'interroge sur ce qui se passe. La fin est assez énigmatique et le film possède une empreinte typiquement japonaise.
Johnnie To (PTU - 2005 et Election 1 & 2 - 1997) marque rapidement les esprits avec son polar grâce à un magnifique (et on l’imagine, complexe) plan séquence de 7 minutes qui démarre dès le début du film. Avec Breaking news (2005), le réalisateur hongkongais y dénonce (avec humour et sérieux à la fois) la manipulation des médias par la police. Tout commence lorsque les médias diffusent à la télévision les images de la défaite d'une escouade de policiers face à cinq malfrats. Pour faire face à cette humiliation, les forces de l’ordre décident de convier les journalistes au moment de donner l’assaut dans un immeuble où se sont réfugiés les malfaiteurs. Filmés et mis en scène par la police, les images sont soigneusement remontées et transmises aux journalistes afin qu’ils les diffusent. Johnnie To nous plonge en plein cœur d’une opération de police pas comme les autres, l’assaut ayant lieu dans un immeuble HLM, attendez-vous à des gunfights en huis-clôt, le tout, parfaitement millimétrés grâce à l’apport du split-screen. Mais le réalisateur n’hésite pas à faire retomber la tension, grâce à quelques moments d’humour et d’originalité comme cette scène ayant lieu dans la cuisine d’un appartement, entre deux malfrats concoctant un déjeuner pour eux et leurs otages. Palpitant de bout en bout, comme toujours avec Johnnie To, on est rarement déçu du résultat.
Johnnie To enchaîne les polars hong-kongais à la vitesse de l'éclair.Celui-ci est stylé,vif,virtuose et s'accompagne d'une thématique bienvenue sur l'utilisation des médias,aussi bien par les forces de l'ordre que par les gangsters,comme si la réussite de l'un ou de l'autre dépendait du public posté devant son écran de télévision.To fait de "Breaking News"(2004)un objet,qui va droit au but,sans fioritures ni effets de manches.Ici,les gunfights sont filmés aussi naturellement que s'il s'agissait d'une marche.le paln-séquence introductif de 8 minutes force le respect.La suite est tout aussi trépidante,avec un humour typiquement oriental et des ruptures de ton gaguesques.Malheureusement,la psychologie sommaire des personnages(y compris de la fliquette tenace interprétée par Kelly Chen),la présence des médias comme arguments factices et la sensation de bâclage,font que ce polar théorique est aussitôt vu,aussitôt oublié.La chorégraphie des flingues est là,mais il manque constamment quelque chose,de l'ordre de la rigueur scénaristique,sans cette impression d'être mystifiés par un tour de passe-passe.
Un film d'action Hong-Kongais honorable par le cinéaste Johnnie To !!! C'est le deuxième long métrage que je vois de ce réalisateur et son cinéma me plait beaucoup demeurant pleines de qualités. "Breaking news" est une oeuvre bourré de suspense qui suit l'affrontement entre la police qui prend en fillature souvent échoué des truands malins qui prènnent la fuite à chaque fois. Tout cela les emmènent dans un batiment d'un quartier sinistre logant des habitants encerclé par la police qui demande un coup de main aux médias. Les scènes d'actions à répétition sont d'une bravoure et Johnnie To sait ou il faut poser les caméras car le film comporte des plans séquences intenses et magnifiques. On peux reprocher le manque de profondeur dans les personnages pas assez développé mais "Breaking news" reste un long métrage divertissant et c'est bien le but principal. Je ne suis pas trop le cinéma Asiatique, je ne connais pas le nom des acteurs mais les personnages principaux sont bons. Attractif.