Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
20 critiques presse
Africultures.com
par Olivier Barlet
Ce n'est pas l'identification qui est recherchée, mais le recul d'une prise de conscience. [...] Ce n'est pas un cinéaste qui dénonce mais des hommes et des femmes filmés dont la vie parle. [...] Les dialogues sont quasi-inexistants. Le cadre de l'image n'enregistre pas le mouvement des êtres : on entre ou ne sort pas du champ. La durée s'installe, qui respecte celle d'êtres qui, pour survivre ou se reconstruire, vivent le temps autrement.
La critique complète est disponible sur le site Africultures.com
Cahiers du Cinéma
par Jean-Michel Frodon
Ce sera... beau. Et brutal. Beau parce que brutal. [...] La manière de les filmer évite qu'ils soient des pesonnages. Pourquoi ? Parce que le mécanisme même de l'exemplarité d'une (ou plusieurs) figure(s) de fiction porte une injustice, quelque chose de dégoûtant [...] le desir construit par le récit qu'au moins celui qu'on s'est pris à aimer, auquel le récit nous à intéressés, soit sauvé, y compris au détriment des autres. Soit un arbitraire qui finit par ressembler à celui des flics à la frontière, au geste de tous ceux qui sont en situation de trier parmi les hommes, d'en condamner certains. Aussi y a-t-il exactement une morale de la mise en scène.
L'Humanité
par Emilie Breton
Ainsi la Blessure n'est pas là pour qu'on s'apitoie sur des destins individuels. Pas davantage pour faire s'indigner contre des brutes qui, maltraitant leurs semblables de couleur différente, se conduiraient mal. Il décrit une machine à exclure. [...] C'est un film sur la parole : la parole qui nie, celle des flics pour qui l'étranger n'est qu'un animal. Et la parole de vie. [...] La Blessure, c'est du cinéma, d'abord.
Le Monde
par Jacques Mandelbaum
Ce très beau film a le courage de porter frontalement son regard sur une réalité dont l'honnêteté oblige à dire qu'elle incite la plupart d'entre les citoyens de ce pays à détourner prudemment le regard. [...] Pour autant, le film ne se drape pas davantage dans la toge des grands discours que dans les oripeaux du cinéma militant. Il demeure, plus humblement, au plus près de la réalité qu'il a entrepris de nous faire entrapercevoir, oscillant entre l'âpreté du film d'action et l'expérience poétique mais non moins politique du partage des imaginaires.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
Les Inrockuptibles
par Jean-Baptiste Morin
C'est justement où tout semble se clore [...] que tout commence vraiment, et c'est pour cela, aussi, que La Blessure est un grand film. Car la plaie infligée à la jambe de Blandine n'est rien en comparaison de sa souffrance intérieure.
La critique complète est disponible sur le site Les Inrockuptibles
Libération
par Philippe Azoury
Le film est un blues, le long blues psalmodié de ceux qui "attendent d'être greffés à nous", la France et les Français. C'est un chant des solitudes, qui frappe parce qu'il vient heurter de plein fouet toutes les solitudes qu'un être humain déplace au long d'une vie.
Première
par Sophie Grassin
La Blessure est une gifle à la face de notre société, un fleuve terrible et majestueux, solidaire de ses acteurs filmés comme des seigneurs altiers. [...] oeuvre politique au sens le plus profond du terme, donne une voix à la foule anonyme des sans-papiers. Elle résonne longtemps après le mot "fin".
La critique complète est disponible sur le site Première
Synopsis
par Maryline Letertre
Il faut montrer et de la plus belle façon; les plans, les cadres, les lumières servent totalement un propos trop souvent laissé à une image négligée de fiction fauchée. Le plus bouleversant émane des acteurs, qui emportent tout sur leur passage pourtant si ténu. [...] C'est donc un film qui réclame sa subjéctivité, la porte haut et loin.
Télérama
par Cécile Mury
A partir du remarquable travail d'enquête et d'écriture de la scénariste Elisabeth Perceval, Nicolas Klotz réussit un film-fleuve qui charrie la douleur du réel et les pépites de la fiction (tout est scénarisé), creusant son lit loin des démonstrations préfabriquées ou des leçons de morale toutes faites. [...] Le film dure deux heures quarante, et chacun de ses étirements, en longs plans fixes, montre l'exil, le dénuement. Durée essentielle sur laquelle s'appuie la narration.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Chronic'art.com
par Jean-Philippe Tessé
Plusieurs directions, une variété d'opérations dirigent le film de Nicolas Klotz au-delà de pareils écueils. Sa mise en scène les englobe. Riche, extrêmement travaillée, à tel point qu'on peut lui faire reproche de se barricader un peu trop, non pas dans son arsenal esthétique, mais dans son désir affiché de radicalité
La critique complète est disponible sur le site Chronic'art.com
Ciné Live
par Xavier Leherpeur
Voir la critique sur www.cinelive.fr
La critique complète est disponible sur le site Ciné Live
Ciné Live
par Xavier Leherpeur
Voir la critique sur www.cinelive.fr
La critique complète est disponible sur le site Ciné Live
MCinéma.com
par Philppi Scine
Avec La Blessure, on ne sait plus trop où est la frontière entre fiction et documentaire. Peu importe. Ce qui est certain, c'est que son auteur nous offre un film politique et engagé d'une rare qualité. [...] Compte tenu de sa durée, malgré son impact émotionnel et sa force " subversive ", certains candidats spectateurs pourraient hésiter à franchir le pas. Ils auraient tort.
Score
par G.D. Jones
Presque trois heures d'un film à charge, souvent édifiant et virulent, sur la survie dans la patrie des droits de l'homme. Le réquisitoire fait flipper.
La critique complète est disponible sur le site Score
TéléCinéObs
par Elodie Lepage
Nicolas Klotz (à la réalsation) et Elisabeth Perceval (au scénario) racontent la violence de cette arrivée et la douleur de cette acclimatation de façon presque abstraite : loin de tout naturalisme, et sans jamais verser dans une approche psychologique.
L'Express
par Laurence Liban
Voir la critique sur www.lexpress.fr
Rolling Stone
par Grégory Alexandre
A parti pris radical, regard adéquat : soit on geindra d'ennui, soit on se laissera remorquer dans le sillon hypnotique de ce long film qui a au moins le mérite de donner une identité, même parcellaire, à ceux qui n'en n'ont pas.
La critique complète est disponible sur le site Rolling Stone
Zurban
par Aurélie Champagne
La puissance plastique du film est époustouflante mais la beauté émanant des peaux noires sublimées par l'éclairage au néon n'est pas dénuée de complaisance. Restent des comédiens amateurs à la présence irradiante.
aVoir-aLire.com
par Romain Le Vern
Dommage donc que Klotz, admirablement entouré, ne soit pas aussi à l'aise dans l'édifice fictionnel que dans la cause qu'il défend. Que la précipitation aussi, mue par l'urgence, donne une impression étrange d'inaboutissement. Mais le climat parano s'avère palpable (les meilleures scènes sont celles dans le métro), la sincérité du résultat, édifiant, plaide en sa faveur et les comédiens non professionnels, dont le vécu se mêle à celui des personnages, sont incroyables de vérité. Leurs histoires ont donné cette Blessure béante faite de souffrance et de coups dont on ne remettra en cause ni l'efficacité ni la raison d'être.
Studio Magazine
par Michel Rebichon
Voir la critique sur www.studiomag.com
La critique complète est disponible sur le site Studio Magazine
Africultures.com
Ce n'est pas l'identification qui est recherchée, mais le recul d'une prise de conscience. [...] Ce n'est pas un cinéaste qui dénonce mais des hommes et des femmes filmés dont la vie parle. [...] Les dialogues sont quasi-inexistants. Le cadre de l'image n'enregistre pas le mouvement des êtres : on entre ou ne sort pas du champ. La durée s'installe, qui respecte celle d'êtres qui, pour survivre ou se reconstruire, vivent le temps autrement.
Cahiers du Cinéma
Ce sera... beau. Et brutal. Beau parce que brutal. [...] La manière de les filmer évite qu'ils soient des pesonnages. Pourquoi ? Parce que le mécanisme même de l'exemplarité d'une (ou plusieurs) figure(s) de fiction porte une injustice, quelque chose de dégoûtant [...] le desir construit par le récit qu'au moins celui qu'on s'est pris à aimer, auquel le récit nous à intéressés, soit sauvé, y compris au détriment des autres. Soit un arbitraire qui finit par ressembler à celui des flics à la frontière, au geste de tous ceux qui sont en situation de trier parmi les hommes, d'en condamner certains. Aussi y a-t-il exactement une morale de la mise en scène.
L'Humanité
Ainsi la Blessure n'est pas là pour qu'on s'apitoie sur des destins individuels. Pas davantage pour faire s'indigner contre des brutes qui, maltraitant leurs semblables de couleur différente, se conduiraient mal. Il décrit une machine à exclure. [...] C'est un film sur la parole : la parole qui nie, celle des flics pour qui l'étranger n'est qu'un animal. Et la parole de vie. [...] La Blessure, c'est du cinéma, d'abord.
Le Monde
Ce très beau film a le courage de porter frontalement son regard sur une réalité dont l'honnêteté oblige à dire qu'elle incite la plupart d'entre les citoyens de ce pays à détourner prudemment le regard. [...] Pour autant, le film ne se drape pas davantage dans la toge des grands discours que dans les oripeaux du cinéma militant. Il demeure, plus humblement, au plus près de la réalité qu'il a entrepris de nous faire entrapercevoir, oscillant entre l'âpreté du film d'action et l'expérience poétique mais non moins politique du partage des imaginaires.
Les Inrockuptibles
C'est justement où tout semble se clore [...] que tout commence vraiment, et c'est pour cela, aussi, que La Blessure est un grand film. Car la plaie infligée à la jambe de Blandine n'est rien en comparaison de sa souffrance intérieure.
Libération
Le film est un blues, le long blues psalmodié de ceux qui "attendent d'être greffés à nous", la France et les Français. C'est un chant des solitudes, qui frappe parce qu'il vient heurter de plein fouet toutes les solitudes qu'un être humain déplace au long d'une vie.
Première
La Blessure est une gifle à la face de notre société, un fleuve terrible et majestueux, solidaire de ses acteurs filmés comme des seigneurs altiers. [...] oeuvre politique au sens le plus profond du terme, donne une voix à la foule anonyme des sans-papiers. Elle résonne longtemps après le mot "fin".
Synopsis
Il faut montrer et de la plus belle façon; les plans, les cadres, les lumières servent totalement un propos trop souvent laissé à une image négligée de fiction fauchée. Le plus bouleversant émane des acteurs, qui emportent tout sur leur passage pourtant si ténu. [...] C'est donc un film qui réclame sa subjéctivité, la porte haut et loin.
Télérama
A partir du remarquable travail d'enquête et d'écriture de la scénariste Elisabeth Perceval, Nicolas Klotz réussit un film-fleuve qui charrie la douleur du réel et les pépites de la fiction (tout est scénarisé), creusant son lit loin des démonstrations préfabriquées ou des leçons de morale toutes faites. [...] Le film dure deux heures quarante, et chacun de ses étirements, en longs plans fixes, montre l'exil, le dénuement. Durée essentielle sur laquelle s'appuie la narration.
Chronic'art.com
Plusieurs directions, une variété d'opérations dirigent le film de Nicolas Klotz au-delà de pareils écueils. Sa mise en scène les englobe. Riche, extrêmement travaillée, à tel point qu'on peut lui faire reproche de se barricader un peu trop, non pas dans son arsenal esthétique, mais dans son désir affiché de radicalité
Ciné Live
Voir la critique sur www.cinelive.fr
Ciné Live
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MCinéma.com
Avec La Blessure, on ne sait plus trop où est la frontière entre fiction et documentaire. Peu importe. Ce qui est certain, c'est que son auteur nous offre un film politique et engagé d'une rare qualité. [...] Compte tenu de sa durée, malgré son impact émotionnel et sa force " subversive ", certains candidats spectateurs pourraient hésiter à franchir le pas. Ils auraient tort.
Score
Presque trois heures d'un film à charge, souvent édifiant et virulent, sur la survie dans la patrie des droits de l'homme. Le réquisitoire fait flipper.
TéléCinéObs
Nicolas Klotz (à la réalsation) et Elisabeth Perceval (au scénario) racontent la violence de cette arrivée et la douleur de cette acclimatation de façon presque abstraite : loin de tout naturalisme, et sans jamais verser dans une approche psychologique.
L'Express
Voir la critique sur www.lexpress.fr
Rolling Stone
A parti pris radical, regard adéquat : soit on geindra d'ennui, soit on se laissera remorquer dans le sillon hypnotique de ce long film qui a au moins le mérite de donner une identité, même parcellaire, à ceux qui n'en n'ont pas.
Zurban
La puissance plastique du film est époustouflante mais la beauté émanant des peaux noires sublimées par l'éclairage au néon n'est pas dénuée de complaisance. Restent des comédiens amateurs à la présence irradiante.
aVoir-aLire.com
Dommage donc que Klotz, admirablement entouré, ne soit pas aussi à l'aise dans l'édifice fictionnel que dans la cause qu'il défend. Que la précipitation aussi, mue par l'urgence, donne une impression étrange d'inaboutissement. Mais le climat parano s'avère palpable (les meilleures scènes sont celles dans le métro), la sincérité du résultat, édifiant, plaide en sa faveur et les comédiens non professionnels, dont le vécu se mêle à celui des personnages, sont incroyables de vérité. Leurs histoires ont donné cette Blessure béante faite de souffrance et de coups dont on ne remettra en cause ni l'efficacité ni la raison d'être.
Studio Magazine
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