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Un visiteur
2,0
Publiée le 24 mai 2013
La 2ème étoiles c'est pour la fin qui est bonne mais sinon c'est vraiment pas terrible, manque de dialogue, un film récent qui traite mal l'handicap, la façon dont ils se sont retrouvés en fauteuils est vraiment surfaite, non vraiment sa n'accroche pas, c'est plat .. Passez votre chemin!
Un véritable ovni . Étant un inconditionnel du Groland c est avec une grosse attente que j ai vu ce film, que j ai plutôt apprécié, même si l ensemble est assez inégal. Certains passage sont proprement hallucinant comme la scène du parking ou de la plage. On sent une véritable envie de cinéma et de bousculer son spectateur et on lui pardonne donc plus facilement ses défauts .
Voila un film comme on aimerait en voir plus souvent. Aaltra est une sorte de savoureux mélange entre le style de Kaurismaki (qui apparaît dans le film), l'humour noir et méchant de "C'est arrivé près de chez vous" et le coté grolando-belge tinté de mélancolie de films comme "la merditude des choses". Le film composé uniquement de loooong plan-fixe et d'un noir et blanc granuleux pourrait rebuter certain à le regarder, mais ce serait passer à coté d'un vrai bon film qui à les couilles de proposer au public autre chose qu'un produit formaté.
Un OVNI iconoclaste qui se partage entre un humour noir grinçant et une réflexion parfois glauque mais l'ensemble est toujours bien vu. Benoit Delépine et Gustave Kervern, deux des génies du Groland, sont vraiment énormes, comme on les aime. Un sacré paquet de scènes cultes et au final, une oeuvre drôle, touchante, irrévérencieuse et empathique.
Aaltra, le premier film du fabuleux duo Delépine/Kervern, pour un film amateur avec pas beaucoup de moyen ils nous sortent un bon petit road movie bien délirant Made in Groland !
Aaltra c'est l'histoire de deux co auteurs irrévérencieux, mélange de groland et des guignols, qui partent en chaise roulante trip et emmerdent tout ceux qui ont le malheur de les croiser. C'est de l'humour noir, cruel et jubilatoire dans une succession de petits sketchs très poil à gratter. Ces deux handicapés sont en fait deux vautours, méfiez vous si vous les croisez !
C'est en faisant n'importe quoi qu'on devient... rien. Aaltra n'est pas un film fait avec passion, mais un délire peu drôle entre pote qu'on nous inflige (heureusement qu'il est de courte durée). Le film n'a absolument rien à nous proposer. Il n'y a aucun scénario, aucun dynamisme, il est d'une lenteur abominable bien que de rares scènes soit drôles ; non drôle est un bien grand mot, on va dire amusantes, mais sans plus. Ça se prend trop au sérieux, il n'y a pas assez de lâcher prise et de folie comme l'a fait par exemple Benoît Poolvoorde avec son excellent C'est arrivé près de chez vous, un film lui aussi avec de l'humour noir, et tourné en noir et blanc.
Voilà un film sans compassion, sans larmoyant et pourtant le sujet est assez grave. On est avec deux handicapés moteurs à la suite d'un accident complètement idiot qui se détestent et qui vont petit à petit finir par se supporter. Je trouve ça assez bien fait dans la manière dont le récit est construit, des petites saynètes complètement absurdes, méchantes, drôles. C'est ça qui est bien, jamais on a pitié pour ces gens, parce qu'ils sont comme tout le monde c'est des voleurs, des crétins, un peu beauf, c'est tout le monde. Ce n'est pas parce qu'on est handicapé qu'on est gentil. Et surtout comme les autres films du duo j'ai l'impression que c'est que c'est une course vers la liberté. En effet, ils ont beau ne plus pouvoir se servir de leurs jambes, ils sont libres, ils emmerdent leur monde et vont là où ils veulent. Sinon, il faut aussi dire qu'esthétiquement le film est très réussi avec ce beau noir et blanc granuleux, la majorité des plans sont des plans séquences et ça fonctionne un peu comme le grand soir sorti récemment, ils étirent certains plans pour faire ressortir pleinement le côté complètement absurde des scènes. En tous cas j'aime ce film, mais un peu moins que leurs productions ultérieures que j'ai trouvé plus émouvantes.
Avec ce premier film, le duo Kervern-Delepine signe un road movie taré, porté par un duo fait pour travailler ensemble. Le film est en noir et blanc et très granuleux mais cette image sert le film en lui donnant un coté sale et vieillot, s'accordant parfaitement à l'histoire. Les situation sont (presque) toute cinglé et on se marre du début à la fin. Néanmoins, un rythme assez lent et le nombre infime de dialogue pourrait en rebuter certain.
Un premier film grolandais réalisé par Benoît Delépine et Gustave "Soupe au lait" Kervern, très poétique qui représente bien plus le côté "Finlande" que "Groland" ^^
Delépine et Kervern nous offre un film vraiment surprenant et hors normes.
J'ai beau faire des efforts j'ai du mal à voir le coté "comédie" du film, et je n'arrive pas à comprendre certains critiques ... à croire qu'ils n'ont simplement pas vu le film. En fait ce serait pour moi impossible de le cloisonner dans un genre, simplement car il ne correspond à rien :p Ou alors à un film noir, dramatique, comique, absurde, poétique, ...
Le film à aussi un coté assez sordide ... et comme toujours pas vraiment tendre avec le genre humain et sa connerie quotidienne.
Et même si il y a des longueurs plutôt pénible, on ne décroche pas pour autant. En fait on veut savoir ou nous conduit ce duo à roulette ... d'une certaine façon on fait le voyage avec eux.
Pour résumer ce film est un ovni à voir absolument si on aime le cinéma en général.
C'est fort heureusement une splendide réussite, nauséabonde, sinistreusement pathétique. La méchanceté anar de Groland se marie à merveille dans la poésie glauque et naïve du cinéma belge.
On ne sait pas du tout à quoi s'attendre en s'installant dans son siège, et c'est déjà la moitié de la réussite de cet Ovni Français. Dès les premières (magnifiques) images en noir et blanc granuleux "à l'ancienne", on est séduit, c'est la révélation que derrière un gros et talentueux déconneur, il y a aussi un homme d'esthétique et de culture contemporaine. Pour autant, ce n'est pas un film d'intellectuel, à part quelques scènes "bouche-trou" ou un peu longues, on a un festival d'humour au deuxième degré, parfois inattendues, toujours intéressantes. Un vrai road-movie, avec ses moments de lenteur et ses moments d'accélération, photo sympathique en prime. Le scénario n'est pas du tout délirant, ce n'est pas un film de guignols grolandais. Mais l'humour de situation n'en est pas loin. La scène avec Poolverdove est hilarante, tout comme est charmant le clin d'oeil à Salengro, on est dans un film de copains qui n'oublient pas d'être professionnels.