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GabbaGabbaHey
210 abonnés
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5,0
Publiée le 7 février 2010
Un petit chef d'oeuvre rempli d'humour sombre et décalé, tres silencieux et a la photographie simple mais superbe, du cinéma amateur dans tout son charme et sa splendeur, pour leur premier long métrage Delepine et Kervern signent un film vraiment unique en son genre qu'on ne peux comparer a aucun autre, un véritable OVNI cinématographique qui mérite sincèrement d'être vu. Marqué par l'apparition de Bouli Laners et celle de Benoit Poelvoorde,ce film montre qu'avec peu de sous on peux realisé de vrais films de qualité, celui-ci pour quelques euros de plus aurait été inutile et incohérent, la on est vraiment dans le domaine de la simplicité, un film léger, inlassable et tres artistique. en 2003 on nous sort un film qui passe inaperçu mais qui montre que le cinéma est encore un art. une véritable réussite
L'un est ouvrier agricole, l'autre employé à Paris à une heure de TGV. Ces deux voisins s'abominent, ils en viennent aux mains et c'est l'accident avec la machine agricole Aaltra. Ils se retrouvent en fauteuil. Après l'hôpital, ils prennent la route pour la Finlande afin de "causer" aux dirigeants de la société fabricant les produits Aaltra. Benoît Delépine et Gustave Kervern nous livrent un film Noir et blanc à l'humour gris, avec des dialogues rares et pauvres. Le rythme est rendu très lent par de nombreuses scènes trop longues. On y trouve cependant quelques scènes drôles mais l'ensemble est plus pathétique qu'hilarant. Qu'elle est longue la route vers la Finlande.
Voilà un film sans compassion, sans larmoyant et pourtant le sujet est assez grave. On est avec deux handicapés moteurs à la suite d'un accident complètement idiot qui se détestent et qui vont petit à petit finir par se supporter. Je trouve ça assez bien fait dans la manière dont le récit est construit, des petites saynètes complètement absurdes, méchantes, drôles. C'est ça qui est bien, jamais on a pitié pour ces gens, parce qu'ils sont comme tout le monde c'est des voleurs, des crétins, un peu beauf, c'est tout le monde. Ce n'est pas parce qu'on est handicapé qu'on est gentil. Et surtout comme les autres films du duo j'ai l'impression que c'est que c'est une course vers la liberté. En effet, ils ont beau ne plus pouvoir se servir de leurs jambes, ils sont libres, ils emmerdent leur monde et vont là où ils veulent. Sinon, il faut aussi dire qu'esthétiquement le film est très réussi avec ce beau noir et blanc granuleux, la majorité des plans sont des plans séquences et ça fonctionne un peu comme le grand soir sorti récemment, ils étirent certains plans pour faire ressortir pleinement le côté complètement absurde des scènes. En tous cas j'aime ce film, mais un peu moins que leurs productions ultérieures que j'ai trouvé plus émouvantes.
Au moins, la team Groland s’écarte des visées filmiques de ses ex mentors. On est loin ici des premiers pas, plus ou moins réussis, de la tant vantée bande à Canal, dont seuls quelques maîtres sortiront grandis. Delépine et Kervern, eux, n’ont que faire du très grand public : ils visent à la reconnaissance. Et tant pis s’ils n’ont peut-être pas le niveau requis. Lent, entièrement en noir et blanc, traversé d’images fixes et de silences longs, très longs, Aaltra se réclame d’un certain ciné, obscur à beaucoup, mais propre à séduire l’expert – que je ne pense pas être. Pas assez en tout cas pour extraire les promesses d’un travail si amateur. Car oui, tout ça évoque plutôt des diapos de vacances qu’un Sam Peckinpah. La caméra tremble, la lumière est terne, le road-movie mou. A quoi s’ajoute l’inévitable patte historique de la fine troupe : son hymne affiché à la laideur. L’apologie des campagnes sinistrées d’ici et d’ailleurs. Comme une tribune offerte à la misère, à l’ennui, à la triste médiocrité. Les voisins râleurs, les bistrots sordides, les radio-crochets où un orgue Bontempi rythme un tube massacré par un chanteur navrant, les concerts de punk où une brute aux batteries rythme un hit composé uniquement de hurlements ; et puis bien-sûr les bons, les purs, les modestes généreux qu’on extorque à fond. En somme, c’est l’histoire de deux idiots antipathiques, lancés dans une quête imbécile, entourés d’un échantillon du plus hideux sur Terre, raconté dans un sens certain de la maladresse et du mauvais goût. Mais puisque on nous dit que c’est voulu.
Un film très épuré et assez froid laisse place progressivement à une découverte subtile à travers un périple. Le duo derrière la caméra démarre de façon convaincante avec une marque de fabrique incontestable.
Un premier film grolandais réalisé par Benoît Delépine et Gustave "Soupe au lait" Kervern, très poétique qui représente bien plus le côté "Finlande" que "Groland" ^^
Ce sont deux types moroses, dans un quotidien morne, un commercial et un agriculteur dont la querelle de voisinage tourne au pugilat et le pugilat en accident. La défaillance d'une machine agricole de la marque finlandaise...Aaltra) laisse les deux protagonistes à l'état de paraplégiques. C'est le début d'un long et surréaliste road movie en fauteuil roulant à destination de la Finlande. Pour mieux cerner le ton et la forme de cette comédie grise et impertinente de Delépine et Kervern, on peut se référer au cinéma pince-sans-rire et minimaliste d'Aki Kaurismäki (tiens, un finlandais...). Noir et blanc cafardeux, plans fixes silencieux figeant le temps, la mise en scène nous plonge d'emblée dans un univers singulier autant que maussade, reflétant en partie le marasme des deux comparses. Jalonné de péripéties drôlatiquesspoiler: (dont l'une avec la participation de Benoît Poelvoorde), le cheminement taciturne de Delépine et Kervern, auteurs et acteurs donc, relève d'une réalisation et d'un humour décalés, distanciés, qui surprennent et accablent le duo dans des postures grotesques souvent. Sans préjudice de séquences plus anodines, cette comédie stylisée consacre les auteurs irrévérencieux et caustiques du Groland de la télévision.
Avec ce premier film, le duo Kervern-Delepine signe un road movie taré, porté par un duo fait pour travailler ensemble. Le film est en noir et blanc et très granuleux mais cette image sert le film en lui donnant un coté sale et vieillot, s'accordant parfaitement à l'histoire. Les situation sont (presque) toute cinglé et on se marre du début à la fin. Néanmoins, un rythme assez lent et le nombre infime de dialogue pourrait en rebuter certain.
Road-movie original et film ovni. On en attendait pas moins du duo issu de Groland qui signe dans un noir et blanc soigné une comédie de réflexion, certes pas toujours rythmée ou emballante mais qui a le don de rendre les deux protagonistes attachants. Les beaufs font toujours sourire et on retient notamment la participation de Benoit Poelvoorde et la séquence de karaoké. Souvent redondante, Aatra aurait peut-etre gagné a n'etre qu'un court-métrage...cependant cette comédie prouve qu'avec peu de moyens et beaucoup de volonté que certains arriveront toujours à se démarquer. Aaltra ne possède pas vraiment d'enjeu dramatique. Le film est donc une bonne surprise car les deux accolytes auraient tout aussi bien pu tomber dans le scato ou la vulgarité (qu'ils manient avec talent dans Groland) et se révèlent avant tout deux hommes au grand coeur maniant aussi bien la poésie que la comédie. On pense souvent à Laurel et Hardy, impression renforcée par la belle photo noir et blanc de Hugues Poulain et Jackson Elizondo. Aaltra est enfin un hommage aux petites gens, aux voisins, aux paysans...un hommage à l'homme.
Aaltra est vraiment un excellent film où les deux compères Délépine / Kervern réussissent à nous amuser avec du tragique mais en même temps à nous émouvoir avec du comique... Le pari était risqué mais ils l'ont réussi haut la main grâce à une mise en scène magnifique ponctuée de scènes hilarantes ("Sunny" chanté par le routier, les deux compères bloqués dans la mer,...) plongés dans un Noir & Blanc granuleux donnant un aspect documentaire au film. Qui plus est, certains plans de caméra sont vraiment résussis et mettent en avant des jeux d'acteurs excellents... D'ailleurs, l'humour cynique du film mélangé au Noir & Blanc fait directement penser à C'Est Arrivé Près De Chez Vous auquel l'apparition de Poelvoorde renvoit directement où il y est attroce de cynisme... mais hilarant malgrès tout !!! Qui plus est, les nombreuses apparitions sont les bienvenues: Pierre Carles, Jason Flemming, Aki Kaurismäki,... et le final des plus surprenant, des plus touchant et des plus magnifique !!!
Une situation plus qu’absurde pour ce premier film de Delépine et Kerven. L’humour est donc tout aussi absurde et noir. C’est politiquement incorrect. Aaltra ou comment rire des handicapés. La fin est a mourir de rire comme de nombreuses situations (reprise de Sunny (ou Sonny) de Bonney M par Bouli Lanners), quand ils piquent le fauteuil de la vieille, quand Delépine fait du moto cross, super scène avec Poolvoerde… Que des situations absurdes. Vive l’humour noir !
J'adore l'humour du Groland mais la franchement et malgré tout le respect que j'ai pour Delepine et Kervern c'est pas terrible ce film dont le scenario original ( les handicapes sont des gens normaux et certains abusent de la bonté des valides) tient sur un demi ticket de metro et encore ecrit tres gros.Ils sont biens gentils mais fallait se contenter d'1 court metrage ca valait pas plus les gars car j'ai du sourire 3 ou 4 fois sur 1h30 ca fait pas beaucoup sans parler des dialogues qui mis bout a bout ne doivent pas exceder 10 mn .Pour moi le meilleur moment c'est Polevoorde au grand prix de moto cross et encore il est de dos .En voyant ca on se croit devant un faux reportage du groland mais le probleme c'est qu'il s'etire sur 1h30 et qu'il n est pas drole en plus ,dommage car le noir et blanc accentuait le coté documentaire facon C'est Arrive pres de chez vous mais beaucoup trop de longueurs demotive rapidement l'interet pour ce road movie en fauteuil.
Enfin une comédie qui sort du lot ! Originale, décalée et surtout... à mille lieues de toutes les comédies commerciales qu'on a pu voir cette année. Le ton est très décalé, c'est bien politiquement incorrect, et on se marre bien. C'est clair que c'est pas le film qu'on va voir au multiplexe local (son aspect pourrait en rebuter plus d'un...), ce qui en fait une très bonne surprise !!!