Premier long-métrage pour Kim Jee-woon, bien avant de se faire connaître au-delà de la Corée du Sud, avec des films tels que 2 soeurs (2003), A Bittersweet Life (2005), Le bon, la brute et le cinglé (2008) ou encore J'ai rencontré le diable (2010).
Une famille s’installe en pleine montagne, perdu au milieu de nulle part. Ils viennent de racheter un hôtel et ne s’attendaient pas à ce que leur gite devienne le lieu de la « dernière heure » (entendez par-là que les gens viennent s’y suicider, au calme, loin du tumulte de la ville. À l’image de la forêt d’Aokigahara réputée au Japon pour ses innombrables suicides).
La pauvre famille Kang se retrouve obligée de cacher les corps par tous les moyens s’ils veulent préserver leur business (qui ne semble pas vouloir décoller… en dehors des 2 ou 3 pèlerins qui s’y aventurent ou plutôt, qu’y suis suicident).
Au programme : humour noir, grand guignolesque et situations absurdes sont au cœur de cette histoire loufoque, voir abracadabrantesque, tant les situations les plus folles s’enchaîne les unes après les autres, avec parfois, pas voir peu de cohérence. Et c’est bien cela qui pose problème, à trop vouloir en faire, Kim Jee-woon finit rapidement par nous perdre en court de route, trop de personnages qui se télescopent, trop d’intrigues et de sous-intrigues.
On finit rapidement par s’emmêler les pinceaux et ne plus trop s’y retrouver avec la multitude de personnages. Mais ne boudons pas notre plaisir pour autant, le film détonne agréablement avec sa B.O. rock 'n' roll et pour un 1er film, on sent clairement le potentiel du jeune réalisateur (quand on voit ce qu’il aura été capable de faire par la suite, cela impose le respect).
Pour la petite anecdote, le film a eu droit à un (décevant) remake avec La Mélodie du malheur (2001) du cinéaste japonais Takashi Miike.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄