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weihnachtsmann
1 185 abonnés
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3,5
Publiée le 18 septembre 2018
C’est simple comme la vie qu’elle voudrait avoir. Car en gagnant sa liberté elle s’aperçoit qu’autour d’elle les soucis des autres retombent sur elle aussi. Le portrait est beau et touchant par sa recherche de l’amour et sa tendresse.
Un réalisateur qui sait filmer ses personnages avec tendresse et sensibilité, sans jamais juger. Pas le meilleur Sautet certes mais un beau film qui scrute avec justesse les mœurs de la société de son époque. Cesar de la meilleure actrice pour la merveilleuse Romy.
Bon bah c'est essayé mais c'est raté... l'histoire de ce film me plaisait mais je n'ai pas aimé grand chose ! J'ai trouvé ça froid, plat et pas très palpitant ! Les acteurs ont beau être bons, Schneider & Brasseur en tête de liste, ça ne sauve pas ce film du naufrage... un classique pour beaucoup mais franchement je vois pas bien pourquoi...
La vie de Marie n’est pas un long fleuve tranquille et donc pas non plus une histoire si simple. Marie est une femme moderne et indépendante ; elle avorte de son amant, seule à l’hôpital avant même d’avoir actée sa séparation ; elle a un fils de 16 ans d’un premier mari avec lequel elle est en toujours en bon terme. Après « Vincent, Paul… » ; Sautet met la femme, sa condition et ses nouvelles aspirations au cœur du film. On est en 1978, le débat sur l’avortement vient d’être clos, le divorce n’est pas rentrée dans les mœurs ; Sautet accompagné par Dabadie au scénario propose un vrai portrait avant-gardiste de femmes modernes de cette époque. Marie se saisit à pleine main de cette liberté même si parfois on la sent perplexe devant autant de possible. Et c’est ce portrait de femmes résolument indépendantes et modernes qui est avant-gardiste dans ce film et qui en fait un témoignage fort d’une époque. Après ce n’est pas le meilleur Sautet ; réalisateur qui recycle ici sans trop d’envergure ses vieilles habitudes : alcool, clopes, bar enfumés, verres claquants sur le zinc, caméra observant derrière une vitre ou à travers un miroir, cadres supérieurs dans leurs maisons de campagne, repas de groupe,… Et tout ceci sans entrain. Là où il excelle dans ce film ; ce sont dans les scènes assez muettes où regards, postures, gestes prennent une dimension supérieure au texte. Quand sa caméra s’éternise, Romy Schneider offre une intention, une intonation, une expression riche de sens ; une palette de jeu inouïe qui lui valut le César. Bruno Crémer, du côté masculin, est le seul à rivaliser d’autant de nuances en face d’elle. La scène sous le porche sous la pluie ; première scène dans laquelle Schneider/Cremer se croise ; est d’une intensité rare tout en étant pauvre en dialogue. Aussi des phrases de rupture dont fait partie la lettre adressée par Marie à Serge sont cinglantes et intelligentes ; se démarquant d’un flot de banalité. A voir comme le témoin d’une époque. tout-un-cinema.blogspot.com
Pour être plus précis, l'histoire simple racontée par Claude Sautet est une histoire ordinaire. Celle d'une femme dépressive aux prises avec ses états d'âme et son entourage. Cette mauvaise passe -qui débute symboliquement spoiler: par un avortement avant de se dénouer par une naissance à venir tout aussi symbolique- est mise en scène avec le tact habituel de Sautet. D'un personnage à l'autre, le cinéaste relate les problèmes du quotidien de chacun. On remarque au passage les lieux ou thèmes favoris du réalisateur: cafés, restaurants, week-end à la campagne. Le film n'est d'ailleurs pas sans rappeler "Vincent, François...". Pourtant, la forme naturaliste de la mise en scène et l'absence volontaire d'incidents extraordinaires -le titre du film n'en fait pas mystère- qui signifient le cours normal des choses de la vie, semblent parfois manquer de sincérité. Les dialogues et les personnages, à force d'être trop naturels, en viennent, paradoxalement, à paraitre artificiels, voire consciencieusement stéréotypés d'un point de vue social.
Dans ce long-métrage qui valut à Romy Schneider un César mérité en 1979, Claude Sautet développe les thèmes simples et humains qui lui sont chers : l'amour, l'amitié, le travail, le sens de la vie, la place de chacun dans la communauté. Sa brochette de personnages est tendre et attachante. Ce beau "film de femmes" offre par ailleurs une photographie intéressante de la société française de la fin des années 70, en particulier des évolutions liées à la loi Veil sur le droit à l'avortement.
Encore un film de femmes et d'hommes de la part de Sautet. Pas le meilleur mais il se regarde. Toujours avec son actrice fétiche, R. Schneider, mais sans Piccoli, à la place c'est Brasseur et Cremer, qui sont très bien dans leur rôles d'hommes forts et sensibles à la fois.
Cette histoire simple ne l'ait finalement peut-être pas. Romy Schneider navigue entre deux hommes, est enceinte ou pas, est préoccupée par ses collègues de travail, et par ses amis. Claude Sautet signe des petites tranches de vie pour les préoccupations de cette petite bourgeoisie: qui s'inquiète pour son travail, qui se réunit à la maison de campagne entre amis, qui vivent des histoires sentimentales. Le film est vraiment centré sur le personnage de Romy Schneider, tous les autres gravitant autour d'elle. Une qualité, qui peut être liée à l'interprétation de Romy Schneider ou pas, qui peut être lié à une volonté de Claude Sautet ou pas, est que le spectateur ne peut pas deviner les motivations ou ce qui se passe dans la tête du personnage de Romy Schneider. Jamais. Elle garde toujours une part de mystère. Claude Sautet utilise très peu de musique et c'est une bonne chose les car les images possèdent déjà suffisamment de force. À voir essentiellement pour Romy Schneider et son personnage. Le reste du film est moyennement intéressant et passionnant : nous nous sentons relativement peu concernés par les vicissitudes des différents personnages. Celui de Romy Schneider restant souvent un peu mystérieux, voire opaque. Claude Sautet réussit un drame léger, car les vicissitudes du personnage de Romy Schneider ou de ceux qui gravitent autour ne sont pas ceux d'une comédie dramatique.
Sautet reste le maître des scènes d’ambiance. Mais au delà de cette qualité, le scénario manque de relief. Voir laisse franchement à désirer en posant au rang des banalités l’adultère « tout azimut » et l’avortement « sans se poser de question ». C’était peut être le reflet de l’époque, mais ça transforme le film en chronique limite insipide.
Une histoire simple est un portrait d'une époque où sonne chez les femmes un vent de liberté. Sautet nous dévoile une bande de copains unis et soudés, mais il s'intéresse surtout à l'évolution des droits des femmes. Pour cela, il met une nouvelle fois en avant son actrice de prédilection Romy Schneider qui est comme à son habitude bouleversante. Elle est ici une femme libre de choisir, mais qui doit affronter les difficultés de la vie (suicide, avortement, rupture ou encore licenciement).
Un très beau rôle pour Romy Schneider Quelle sensibilité ! Et puis, un film important pour la cause des femmes. On ne parlait pas de l'avortement de cette façon en 1978.
il ne s'agit pas du meilleur film de Sautet. Mais l'art de Sautet de parler des relations humaines est toujours là. tout sonne vrai et est émouvant avec des acteurs (romy schneider, claude brasseur, bruno kremer)parfait