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TTNOUGAT
590 abonnés
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4,0
Publiée le 3 mai 2018
Aussi étouffant par son ambiance que par la chaleur régnant dans cette ile de Floride. Un huit clos parfait auquel le noir et banc convient beaucoup mieux que la couleur. Ici pas de femme fatale, ni de destin, ni d’ambiance nocturne et urbaine. Pas de voiture mais un bateau sur lequel tout se réglera. Bogart et Robinson sont épatants et Bacall laisse admirer sa beauté froide sans quasiment se manifester. Lionel Barrymore est encore plus présent que d’habitude et Claire Trevor parfaite en femme alcoolique que seule le risque de mort dessaoulera. L’ouragan joue un rôle important et participe grandement au climat dramatique de l’ensemble car il est annoncé. Les indiens ne pouvant s’abriter sur ordre du chef de la bande participent à leur manière à l’angoisse générale. Key largo malgré son contexte particulier peut être classé dans le genre ''Noir'' grâce aux gangsters et au rythme imposé par son scénario
Très bon film de gangsters, admirablement joué, surtout le rôle de "Rocco". La tension est palpable tout du long, la musique offre une ambiance folle avec la tempête qui menace et la ruse des personnages pour obtenir la vie sauve, un verre ou autre... Beaucoup de trouvailles et de scènes mémorables ! On appréciera au passage les regards tantôt passionnée, tantôt reprocheurs de Lauren Bacall pour Humphrey Bogart ! Un très bon film !
Des acteurs parfaits, une image noir et blanc sublime, des cadrages dignes de plus grands peintres! La contre-plongée sur E J Robinson tremblant de peur et défait est admirable. Le huit clos est très bien mené, mais la fin est un peu faible
Considéré comme un classique du cinéma US, je n’ai pas été emballé par ce film qui se veut noir alors qu’il tire plus sur ... le gris clair. Malgré une tension palpable, j’ai trouvé cette histoire peu exaltante et sans surprise réalisée par un John Huston peu inspiré. L’intérêt de « Key Largo » est avant tout son casting. Humphrey Bogart et Edward G. Robinson, parfaits dans leurs rôles respectifs, surclassent l’interprétation légèrement fade de Lauren Bacall et celle soûlante de Claire Trevor.
Un film classique magistral au scénario tendu et à l'interprétation sans faille. John Huston nous offre un petit bijou de film noir, où la tension est en permanence au rendez-vous et le suspense savamment dosé. Le cinéaste construit un huis-clos étouffant, moite et pervers, avec ce qu'il faut comme travelings dévastateurs, comme crapules détestables et comme héros patriotes et désintéressés. Bref, du grand classique où l'on se sent bien et qui est marqué par un casting génial. Bogart et Bacall s'éclatent et sont fidèles à eux-mêmes. Quant à Edward Robinson,il est glaçant et a véritablement la "gueule de l'emploi". Mention spéciale à Claire Trevor, admirable de finesse et de désespoir avec un numéro de chant bouleversant... voilà un oscar pas volé.
Une image magnifique, une bande son hors du commun qui accompagne parfaitement la tragédie, une tension palpable à chaque instant et le couple mythique Bogart-Bacall. Les regards échangés entre eux en disent plus long que des discours. Robinson est extraordinaire lui aussi, véritablement habité par son personnage de maffieux. Quelques scènes d'anthologie, comme lorsque la maitresse du gangster est contrainte de chanter - faux - pour obtenir un verre d'alcool et quand le dur de dur crève de trouille pendant la tempête. On pourra sans doute regretter le côté très moraliste et manichéen du film. Les personnages des "honnêtes gens" sont d'ailleurs plus nuancés que ceux des truands, tous intégralement méchants. Malgré ces limites idéologiques très représentatives de l'Amérique des années quarante-cinquante, Key Largo reste un grand classique qui n'a pas vieilli d'une seconde en soixante ans. Les critiques négatives me surprennent. L'habitude des blockbusters en couleurs avec effets spéciaux empêcherait-elle certains spectateurs d'apprécier les films noirs de la grande époque ?
Un film mettant en scène un couple mythique du cinéma. C'est un bon petit film du genre comme je les affectionne, mais il ne m'a pas soulevé d'émotion comme j'aurai voulu, la faute à une histoire mollassonne et peu captivante. A regarder si on est fan du genre et de l'époque.
Je dois dire que je suis déçu. Peut-être est-ce les conditions de visionnage, grosse fatigue et mal de tête (tu peux me plaindre si tu veux), mais disons que ça ne m'a pas parlé outre mesure. J'attendais beaucoup plus de la combinaison des deux duos : Bacall/Gogart et Huston/Bogart. Une sorte de mélange entre le port de l'Angoisse et le faucon maltais.
Et la mayonnaise n'a pas pris. Déjà je ne m'attendais pas à une sort de huis clos (du moins pendant une bonne partie du film), mais surtout j'aurai aimé qu'il se passe un truc, parce que là c'est beaucoup de dialogues et j'ai l'impression que ça n'avance pas, que ça mène nulle part. On attend juste le moment où Bogart va tous les buter et ce moment tarde à venir.
Alors certes c'est très bien de retarder pour faire monter la tension et là tous les ingrédients étaient là, le huis clos, la tempête, les personnages hauts en couleur, le fait que tout puisse arriver. Mais finalement non, à aucun moment je ne me suis senti impliqué là-dedans.
C'est un film que j'ai regardé sans forcément me faire chier, mais sans que ça m'intéresse pour autant et je dois dire que j'ai trouvé ça plutôt long, surtout lorsque rien n'avance lors de la tête. Après le trio d'acteur que l'on adore tous fait en sorte que le film se passe, mais je sais pas, j'en aurai voulu tellement plus. Et là la fin qui aurait pu être si émouvante me semble juste convenue et fade.
Il me semble qu'Hawks filmait mieux ce couple s'aimer. Surtout que là Bogart semble être limite un personnage secondaire avec à Robinson (ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose non plus).
Si je n'ai pas forcément envie de dire du mal du film, je n'ai pas envie d'en dire du bien non plus, c'est très moyen et je suis le premier à le déplorer. Reste le plaisir de voir une ultime fois Bacall et Bogart ensemble... Et ça c'est déjà pas si mal. Mais tout ça, ça manque d'âme.
Que j'ai eu mal avec ce film. Recommandé par un bouquin qui l'a jugé aussi réussi que le Notorious d' Hitchcock ou le Double Indemnity de Wilder de la même époque, une bonne grosse baleine d'avril peut-être. Au départ on a Bogart et Robinson au casting donc ça va, ajouté à ça Lauren Bacall (que je découvrais). Comme pour le trésor de la Sierra Madre du même réalisateur, on tourne en rond, on s'ennuie, là encore plus qu'ailleurs. On ne sent aucune surprises, dès les premiers dialogues entre Bogart et Bacall, on comprend qu'il va shooter tout le monde et qu'il se retrouvera seul sur l'île paradisiaque avec la belle. On a le droit a un long huis clos intelligent dans le texte, mais lassant dans le reste. On prierait pour qu'ils sortent tous de la baraque pour voir qui résiste le mieux à la tempête, honnêtement ça n'aurai pas fait de mal au scénario ! Pour résumer on a encore le droit a un grand Edward on, superbe acteur qui m'impressionne de film en film. Bogart n'en fais pas trop, sa classe naturel suffit, pour Lauren Bacall ce n'est pas suffisant il faudrait lui donnait plus d'importance, à revoir ailleurs donc. La scène finale entre Robinson et Bogart sur le bateau est la meilleure d'un film que je ne vous conseille pas, sans vous le déconseillez pour autant. Le scénario est bof mais les codes du film noir sont là, certains irréductibles apprécieront.
La deuxième guerre mondiale est finie, le commandant Frank McCloud (Humphrey Bogart) se rend à Kay Largo en Floride et plus précisément dans un hôtel tenu par le père d'un de ses camarades mort au combat ainsi que la veuve de ce dernier (Lauren Bacall). Il va peu à peu se rendre compte que cet hôtel est tenu par Johnny Rocco (Robinson) et sa bande. Peu à peu et pendant un ouragan, un huis-clos va s'installer dans l'hôtel. Dernière collaboration pour l'un des plus beau couple de l'âge d'or Hollywoodien, le géant Humphrey Bogart et Lauren Bacall ainsi que la quatrième entre lui et le réalisateur John Huston. Se déroulant majoritairement en huis clos, ce film noir s'avère très bien écrit, nous tenant en haleine pendant un peu plus d'une heure et demie, avec une atmosphère sombre et étouffante ainsi que des personnages consistants, attachant et intéréssant et dont l'alchimie, notamment entre Bacall et Bogart est alors au sommet. Ils sont d'ailleurs tous excellente, Humphrey Bogart est comme souvent très charismatique et sait donner une profondeur à son personnage, Lauren Bacall magnifique et sensible, lui rendant bien la réplique et Edward G. Robinson, dans le rôle de Johnny Rocco livre une excellente composition. Le cadre de l'histoire, que ce soit dans l'hôtel ou en extérieur est superbe, les décors sont impeccable, la photo en noir et blanc est magnifique et la réalisation de Huston efficace. Le charme de ce film, fait le reste, à l'image de certaines scènes, parfois simple, mais mémorable. Ce n'est pas l'apothéose du couple Bogart/Bacall, "Le Faucon Maltais" et "Le Grand Sommeil" sont plus mémorable, ni même du tandem Bogart/Huston mais c'est un très bon film noir qu'il nous livre ici, des films comme on en fait plus à la belle qualité d'écriture et aux superbes interprétations.
Avec John Huston aux manettes, le spectateur est rarement déçu. De plus, avec un casting rassemblant Humprey Bogart, Lauren Bacall (sa femme jusqu'à sa mort en 1957), le magistral Edward G. Robinson, ainsi que l'inénarrable Lionel Barrymore, cela devient un régal. Robinson est un habitué des rôles de durs à cuire et le personnage de Johnny Rocco lui va comme un gant, autoritaire et violent. Frank McCloud (Bogart) débarque dans l'hôtel tenu par James Temple (Lionel Barrymore) avec l'aide de sa fille Nora (Lauren Bacall). Rocco et sa bande ont loué l'hôtel pour une semaine en se présentant comme une bande de copains venus pêcher en Floride. Très vite, les relations vont dégénérer entre McCloud et les gangsters et il va devoir rester sur ses gardes. Ce film noir est un petit bjjou qui se déroule en huis clos au sein d'un hôtel pour la majeure partie. La confrontation entre Bogart et Robinson vaut son pesant d'or. Ces deux grands acteurs déploient un talent hors du commun et imposent une présence indiscutable dans leur rôle respectif. Les dialogues sont ciselés au rasoir et la tension montante rend l'atmosphère de plus en plus angoissante. Seul bémol, l'apparition de Claire Trevor dans le personnage de la compagne névrotique et alcoolique de Rocco gâche un peu l'ensemble. Mise à part le fait qu'elle souligne l'aspect agressif du gangster, elle n'apporte pas grand-chose au scénario et sa prestation est pitoyable. Les autres rôles secondaires sont conformes au classicisme du genre.
Un film noir américain qui nous propose un huit clos exotique dans un hôtel de Floride. Une réalisation perspicace, à l'ambiance moite et étouffante, qui bénéficie de l'élégante interprétation d'un trio d’acteurs de légende. Cependant, la réalisation parait fade par moment, manquant de rythme et de panache. Un film efficace qui n’atteint malheureusement pas la noirceur et la qualité du "Faucon Maltais" !
A la fois, un film noir exceptionnel et un huis-clos angoissant qui vaut surtout pour la complexité de ses personnages et pour les excellentes prestations d'acteurs à l'image évidemment dans un premier temps d'Humphrey Bogart, toujours aussi classe et charismatique mais aussi d'Edward Robinson que je découvrais à cette occasion et qui se révèle être un acteur au visage superbement expressif, incroyablement doué. Une grande oeuvre, ce qui se faisait de mieux à l'époque. A noter aussi les importants moyens techniques dont les plans extérieurs pendant l'ouragan. Immense.
Un quasi huit-clos étouffant, un climat d'angoisse qui s'installe rapidement et qui reste omniprésent pendant toute la durée du film. Le personnage de Rocco campé par un Edgar G. Robinson en plein forme est excellement décrit, un loubard semi-déchu et d'une intelligence très moyenne. Quant à Bogart, il est parfait jouant un anti-héros nonchalant. En revanche Lauren Bacall reste assez terne et se contente de presque de sa seule présence. Côté second rôle si Lionel Barrymore est assez pénible, en revanche Claire Trevor en pocharde est excellente. La mise en scène est au cordeau, la photographie magnifique, la musique de Max Steiner superbe. Rien que du bon nonobstant quelques longueurs et une scène ratée (celle ou Claire Trévor pousse la chansonnette) .Le dénouement, prévisible est remarquablement mis en scène sans longueurs inutiles. Un très bon film noir
Très beau film noir, avec des acteurs splendides. Edward G Robinson et Humphrey Bogart surtout sont exceptionnels. Lauren Bacall est plus discrète en gentille petite fille de maison, mais c'est un vrai rôle de composition pour elle. L'action se déroule au coeur de la Floride, en plein ouragan. On sent bien la moiteur de l'air, la chaleur écrasante, l'humidité omniprésente, les éléments déchainés. C'est costaud.