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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
M. Barthélémy est donc un vrai réalisateur, après Casablanca Driver, il fait papa, Road moovie entre un père et un fils en deuil, drôle et tendre... Affaire à suivre
Papa : une route, une voiture, un père, son fils. Bref, un voyage. Pourtan, dans Papa,ce sont bien plus que des kilomètres que laisse Alain Chabat derrière lui et qui l'attendent sur sa route. Le voyage qu'il parcoure en effet avec son fils, c'est en effet aussi le chemin de sa vie, avec le souvenir de la mort de son deuxième enfant qu'il traine tragiquement derrière lui mais aussi la suite de sa vie qui l'attend et qu'il parcoure peu à peu. Alain Chabat transporte ainsi avec lui ses souvenirs, ses cauchemars et cet humour, celui d'un homme qui n'arrive pas à masquer et à oublier sa tristesse. On ne pourra évidemment pas considérer que Papa est un chef d'oeuvre pour son histoire : le scénario et le décor y sont simplissimes et seul deux personnages, voir un, n'ont réellement de l'importance. Mais la force de Papa,et ce qui fait que mon impression du film est finalement assez bonne, c'est d'avoir su creuser toutes les émotions, les souvenirs, les pensées de ce personnage et d'avoir finalement réussi à faire des sentiments d'un homme à eux seuls un film. La force de Papa, c'est donc finalement le jeu d'acteur d'Alain Chabat, excellent, qui donne presque à lui seul toute la matière du film.
Barthelemy est un comique génial on le savait déja. Aprés le petit bijou qui est casablanca driver voici son second métrage... Simple mais assez touchant. Alain chabat me troue le c.. par son jeu naturel et vrai, le petit lui relance très bien la replique. Une bonne surprise! A quand le prochain?
On avait dit que c'était un chef d'oeuvre. Me voici déçue. Les rares moments drôles (très drôles même !) sont tous casés dans la bande-annonce, et le film est lent, mis lennnt ! il ne se passe rien, ou quasiment rien. Tout se que j'ai retenu seraient la jolie mise en scène et les acteurs (surtout Martin Combes) plutot doués. Bref, c'est bien, mais pas top.
Un film intimiste magnifique porté par deux acteurs épatants de justesse et de tendresse (Alain Chabat et Martin Combes) qui, sous la caméra du désormais génial Maurice Barthélémy, réussissent à nous faire rire ou à nous émouvoir à l'aide d'un simple mot, ou même d'un simple regard. Papa est littéralement un très grand film sur une blessure commune que Maurice Barthélémy rend convaincant grâce à la modestie des personnages (Alain Chabat et Martin Combes sont des gens simples comme on en croise tous les jours dans la rue) et de leurs accessoires (la voiture "ancienne" qu'ils ont pousse l'identification). Du très grand cinéma !!!
Bien incapable de parler en sortant de la salle tellement j'étais émue ! Pourtant c'est "juste" : - un sujet grave (la mort d'un jeune enfant /d'un petit frère). - des dialogues soit très très très drôles soit très justes. - des acteurs tout simplement bons et naturels (impressionnants de naturel même !. J'ai passé mon temps à éclater de rire dans la salle et à être touchée. Seul reproche, ça tire un peu en longueur mais quand j ai ressenti cela, le film touchait à sa fin : 1h20 pas plus, ouf ! Bref un petit bijou et surtout restez jusqu au post-générique, drôle evidemment !!!!
Sublime, éblouissant, ce film est tout à la fois: tendre, émouvant, drôle (ah! les blagues du papa au fiston d'Alain Chabat...). Et en plus, Maurice Barthélémy, réalisateur incroyable après un Casablanca Driver foudroyant, arrive quand même à garder le suspense tout au long de l'histoire tout en nous faisant sourire aux "très drôle, monsieur le drôle" d'un fils qui aime son père, nous fait rire au papa qui fait tout pour que son fils retrouve le sourire.
Très bon film, très humain. Barthélémy a écrit des dialogues sublimes et chabat est excellent, des fois on dirait qu'il ne joue pas tellement il est naturel. On rit beaucoup mais il y a une émotion qui passe bien sur, ca nous rapelle notre relation avec notre pere evidemment. Je peux juste lui reproché son manque d'esthétique et sa planitude dans sa réalisation. Ca fait plaisir de voir un film francais comme ca.
Un road movie bouleversant d'une délicatesse rare. Alain Chabat est un grand acteur qui mériterait plus de reconnaissance. Maurice Barthelemy a vraiment eu raison de le choisir. Il incarne à merveille tout le talent et l'intelligence du réalisateur. Un très bon film.
Maurice Barthélémy prouve qu'il n'est pas que le trublion des Robins des bois (même si on l'adore dans ce rôle !), mais aussi un réalisateur de génie. Son deuxième film est tout simplement une merveille d'émotion qui nous entraîne constamment entre rires et larmes. L'alchimie entre le réalisateur et les deux comédiens tient du miracle et Alain Chabat est tout simplement magnifique dans ce rôle simple et émouvant. Espérons que ce film ne sera pas oublié par les Césars et qu'il obtiendra le succès qu'il mérite...
un très beau film qui montre l'évolution de la relation entre un père et son fils devant tout deux faire face à un drame familiale. ce road movie psychologique est plein de pudeur, de justesse, d'humour et de tendresse. Alain Chabat nous surprend là où on ne l'attends pas et Martin Combes est très bon aussi. bref, un film, certes un peu lent et dans lequel certains diront qu'il ne s'y passe pas grand-chose, mais, selon moi, ce film est une réussite.
Dans l'ignorance du voyage, on pense avoir à faire à une simple peinture d'un pére laxiste et de son fils. Mais lorsque l'horreur du drame se dévoile, la tragédie ensevelit le film et le couvre d'une pruine de beauté. Alain Chabat et Martin Combes sont tout deux merveilleux, non seulement parce qu'ils sont vrais ( l'improvisation tient une place essentielle dans le film ) mais aussi parce qu'ils transpirent d'émotions. Ce sont de vrais âmes aux plaies ouvertes. Le film est en fait un parcours initiatique entre la réconciliation d'un pére et de son fils, une douce réconciliation. Maurice Barthélémy se défait de son costume de guignole Robin-des-boisesque pour faire un grand film : contemplatif en bien des points, calme, reposant mais surtout horrible de par l'amére tendresse de l'histoire. Barthélémy s'affiche comme réellement prometteur et comme un sauveur potentiel du cinéma français, tout ça simplement parce que voir Chabat verser une larme est à travers son objectif l'une des plus belles images de notre cinéma.
"Papa" est dans l'ensemble une franche réussite. C'est un road-movie tendre et châleureux (les deux protagonistes sont sur les routes du Sud) entre un père et son fils. Le mystère planne les 3/4 du film, Maurice Barthélémy donne même de fausses pistes à travers le poste de radio, la télé dans l'hôtel, les cauchemars du père etc ... On sait que Papa et Louis ne sont pas réunis par harsard quelque chose s'est passé mais quoi ? Voilà, c'est l'atout majeur du film et le dénouement est inattendu et arrive en douceur. Les images sont très soignées, elles sont éclatantes de châleur et les acteurs se donnent la réplique parfaitement. Dommage que le film ne dure qu'une heure quinze, on s'approche du timing d'un dessin animé enfin bon, vaut mieux trop court que trop long pour un film ! A voir absolument et à classer dans les meilleurs films français de 2005.
Maurice Barthélémy nous avait déjà réalisé Casablanca Driver l'année dernière et nous avait assez déçu. Il se lance aujourd'hui dans la comédie dramatique avec "Papa". Pour ce second film, le réalisateur use donc de plans plutôt médiocres avec quelques longueurs comme si il avait voulu vraiment tout garder ce qu'il avait filmé. Or il faut savoir supprimer quelques plans. Outre ce détail, le trépied n'est jamais utilisé dans le film : la caméra à l'épaule toujours utilisée. Ca va bien 5 minutes mais pour des longs plans séquences comme la scène du restaurant, c'est un peu déstabilisent. Le scénario quand à lui révèle un profond ennui malgré des dialogues forts et drôles (mais aussi improvisés). On retiendra la présence d'Alain Chabat qui sauve considérablement le film avec son humour et son émotion. La fin quant à elle est trop brusque et ne suggère pas de morale forte ce qui est bien dommage. Pour Alain Chabat.