Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
11 critiques presse
Fluctuat.net
par Manuel Merlet
Les objets tanguent, oscillent, prennent vie, nous rappelant combien sont lointaines la terre et ses certitudes. De ce lien mutuel, confrontation banale mais que l'on croirait à chaque fois unique, sort le sang. Celui des requins, qui recouvre le pont dans toute son étendue ou gicle sur l'objectif, rehaussant d'un rouge de tragédie la longue scène de pêche ; celui qui, sous la lame d'un rasoir, perle sur la joue d'un pêcheur.
La critique complète est disponible sur le site Fluctuat.net
L'Humanité
par Émile Breton
Pas de sentiments, des gestes, pas de mots, des regards. Le cinéaste, et c'est assurément ce qui fait la force de ce film, filmé au rythme même qu'impose la vie à bord, en ces " quinze jours ailleurs ".
La critique complète est disponible sur le site L'Humanité
Le Monde
par Jacques Mandelbaum
A ce titre, La Peau trouée ne renvoie pas seulement à ce moment moderne du cinéma où la fiction se revitalise par le recours à la captation documentaire (et notamment par des scènes de pêche, chez Roberto Rossellini ou Paulo Rocha), mais évoque plus largement la mythologie antique du voyage en mer et l'épreuve inaugurale qu'elle met en scène dans la constitution de l'art romanesque en Occident. Depuis l'extrême trivialité de son propos, ce film ouvre donc aussi, à sa façon, sur l'horizon infini de l'imaginaire.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
Les Inrockuptibles
par Amélie Dubois
L'expression violente d'une sorte de barbarie, le sentiment d'assister à une véritable boucherie, mais également, et là c'est le véritable tout de force du film, la révélation, issue de cette impureté, de cette animalité, d'une forme pure, d'une picturalité jamais surajoutée mais jaillisant diretemenent de cette matière brute, dans le vif des couleurs. [...] le premier chef d'oeuvre français de ce début d'année 2005.
La critique complète est disponible sur le site Les Inrockuptibles
Libération
par Didier PERON
Prédation. La Peau trouée suit la chronologie de la campagne de pêche, mais se présente, en même temps, comme une descente dans le tréfonds obscur et mythologique de la prédation, la lutte de l'homme pour sa survie qui le pousse sur une mer démontée, loin de chez lui, dans le froid et la nuit. Et l'heure de la pêche miraculeuse est aussi celle, spectaculaire, du bain de sang primordial, où l'on voit l'image se parer de la pourpre sacrificielle des arènes ou des carnages antiques décrits par Flaubert dans Salammbô.
La critique complète est disponible sur le site Libération
Télérama
par Jacques Morice
Une beauté primitive émane de la situation, un mouvement à la fois brutal et harmonieux, corroboré vers la fin par un lied de Schubert. Julien Samani, pour ce coup d'essai, tire habilement le récit vers la fable, sans artifice, en s'en tenant à son fil, à son scénario. [...]Car il y a bien une trame souterraine qui relie tout : celle du mimétisme entre le prédateur et sa proie. Les pêcheurs sont taiseux - muets comme des carpes, a- t-on envie de dire. D'eux, on ne saura rien, à part leurs gestes, leurs regards, leur peau.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Cahiers du Cinéma
par Antoine Thirion
Si on parle peu ici, c'est qu'il s'agit d'un documentaire sur le travail. Un beau documentaire, le premier de Julien Samani.
Ciné Live
par Grégory Alexandre
Voir la critique sur www.cinelive.fr
La critique complète est disponible sur le site Ciné Live
Paris Match
par Alain Spira
Cadrages ultra-sérrés, dialogues distribués au compte-gouttes, le cinéaste, tel un peintre naturaliste, se concentre sur les visages et les mains de ces hommes rudes qui pataugent dans le sang en surfumant cigarette sur cigarette. On retrouve ici la même authencité que les vrais cow-boys aux prises avec la sauvagerie d'une nature qui ne fait pas de cadeaux. Après efficaces dans chacun de leurs gestes, il sont les acteurs d'une peinture marine en eaux très fortes. Insidieusement, La peau trouée nous laisse en état de choc avec un goût de sang odé dans la bouche.
TéléCinéObs
par Bijan Anquetil
Face à la mer et à la mort se joue une sorte de cérémonie mystérieuse. Un magnifique film qui nous fait sentir ce qui pousse ces hommes à affronter les éléments.
Cinéastes
par Alex Somoulaylak
Le film est à l'image de la vie de ces marins : lent, posé, sans rythme et sans dynamisme d'où la difficulté d'y adhérer, ce qui va à l'encontre de la volonté de Julien Samani dans sa quête de réalisme.
La critique complète est disponible sur le site Cinéastes
Fluctuat.net
Les objets tanguent, oscillent, prennent vie, nous rappelant combien sont lointaines la terre et ses certitudes. De ce lien mutuel, confrontation banale mais que l'on croirait à chaque fois unique, sort le sang. Celui des requins, qui recouvre le pont dans toute son étendue ou gicle sur l'objectif, rehaussant d'un rouge de tragédie la longue scène de pêche ; celui qui, sous la lame d'un rasoir, perle sur la joue d'un pêcheur.
L'Humanité
Pas de sentiments, des gestes, pas de mots, des regards. Le cinéaste, et c'est assurément ce qui fait la force de ce film, filmé au rythme même qu'impose la vie à bord, en ces " quinze jours ailleurs ".
Le Monde
A ce titre, La Peau trouée ne renvoie pas seulement à ce moment moderne du cinéma où la fiction se revitalise par le recours à la captation documentaire (et notamment par des scènes de pêche, chez Roberto Rossellini ou Paulo Rocha), mais évoque plus largement la mythologie antique du voyage en mer et l'épreuve inaugurale qu'elle met en scène dans la constitution de l'art romanesque en Occident. Depuis l'extrême trivialité de son propos, ce film ouvre donc aussi, à sa façon, sur l'horizon infini de l'imaginaire.
Les Inrockuptibles
L'expression violente d'une sorte de barbarie, le sentiment d'assister à une véritable boucherie, mais également, et là c'est le véritable tout de force du film, la révélation, issue de cette impureté, de cette animalité, d'une forme pure, d'une picturalité jamais surajoutée mais jaillisant diretemenent de cette matière brute, dans le vif des couleurs. [...] le premier chef d'oeuvre français de ce début d'année 2005.
Libération
Prédation. La Peau trouée suit la chronologie de la campagne de pêche, mais se présente, en même temps, comme une descente dans le tréfonds obscur et mythologique de la prédation, la lutte de l'homme pour sa survie qui le pousse sur une mer démontée, loin de chez lui, dans le froid et la nuit. Et l'heure de la pêche miraculeuse est aussi celle, spectaculaire, du bain de sang primordial, où l'on voit l'image se parer de la pourpre sacrificielle des arènes ou des carnages antiques décrits par Flaubert dans Salammbô.
Télérama
Une beauté primitive émane de la situation, un mouvement à la fois brutal et harmonieux, corroboré vers la fin par un lied de Schubert. Julien Samani, pour ce coup d'essai, tire habilement le récit vers la fable, sans artifice, en s'en tenant à son fil, à son scénario. [...]Car il y a bien une trame souterraine qui relie tout : celle du mimétisme entre le prédateur et sa proie. Les pêcheurs sont taiseux - muets comme des carpes, a- t-on envie de dire. D'eux, on ne saura rien, à part leurs gestes, leurs regards, leur peau.
Cahiers du Cinéma
Si on parle peu ici, c'est qu'il s'agit d'un documentaire sur le travail. Un beau documentaire, le premier de Julien Samani.
Ciné Live
Voir la critique sur www.cinelive.fr
Paris Match
Cadrages ultra-sérrés, dialogues distribués au compte-gouttes, le cinéaste, tel un peintre naturaliste, se concentre sur les visages et les mains de ces hommes rudes qui pataugent dans le sang en surfumant cigarette sur cigarette. On retrouve ici la même authencité que les vrais cow-boys aux prises avec la sauvagerie d'une nature qui ne fait pas de cadeaux. Après efficaces dans chacun de leurs gestes, il sont les acteurs d'une peinture marine en eaux très fortes. Insidieusement, La peau trouée nous laisse en état de choc avec un goût de sang odé dans la bouche.
TéléCinéObs
Face à la mer et à la mort se joue une sorte de cérémonie mystérieuse. Un magnifique film qui nous fait sentir ce qui pousse ces hommes à affronter les éléments.
Cinéastes
Le film est à l'image de la vie de ces marins : lent, posé, sans rythme et sans dynamisme d'où la difficulté d'y adhérer, ce qui va à l'encontre de la volonté de Julien Samani dans sa quête de réalisme.