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Votre avis sur Jarhead - la fin de l'innocence ?
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Osé, osé était le pari tenté par Sam Mendes en réalisant "Jarhead", un film de guerre sans combats de front. Il est question de suivre une compagnie dépêchée dans le désert dans l'attente d'une offensive contre les Irakiens qui ne viendra jamais. L'immersion est totale dès les premières minutes et les classes du protagonniste, violentes, brutes. Qui plus est, il est difficile de passer à côté du bon nombre de références à Full Metal Jacket que propose Sam Mendes durant les premières vingt minutes. Un petite demie heure passée, et les marines se retrouvent en enfin en plein désert, prêts à en découdre, mais commence alors une attente interminable, où les soldats devront lutter contre la solitude, l'ennui, le doute, et la folie qui les guette, avec comme allié, la fraternité qui les lient. Le principal piège de "Jarhead" est qu'il aurait très vite pu trainer en longueur, délivrant séquences inutiles ou plates les unes après les autres, mais non, Mendes gère complétement son film, propose des scènes drôles, tristes, atypiques, tout cela sans jamais altérer à la qualité de ses plans méthodiques. Le casting est tout simplement très judicieux et complète parfaitement ce film qui est sans aucun doute, une belle réussite.
A voir une bonne fois, c'est certain. Mais maintenant que je l'ai vu, nul besoin de le revoir un autre jour. Ce film montre un aspect très interessant de la guerre, et donc à voir pour connaître. Sinon, par conséquent, c'est assez difficile à encaisser après coup. C'est un film de guerre sans guerre !
je me suis tout simplement ennuyé grave... voilà un bon résumé
Remarquable film sur la guerre… et non de guerre. Il y a une différence notable qui a apparemment échappé à tous ceux qui attendaient ici des coups de feu et du sang. Sam Mendes signe là une troisième œuvre très estimable après le remarquable - et remarqué - American Beauty et le décevant Les Sentiers de la perdition. Dans le rôle principal, celui d’un Marine égaré dans un univers en folie, Jack Gyllenhaal est tout du long d’une justesse appréciable. En dehors du début, volontairement tape-à-l’œil dans le style Full Metal Jacket pour égarer le spectateur naïf, le reste du film est d’une sobriété d’école, sans pathos ni procédé. Le propos est éternel et produit toujours la même perplexité anxieuse : l’ennemi ne vient pas… que faire alors, dans un désert vide quand on ne s’est préparé qu’au combat ? Comment justifier une position de combattant sans adversaire ? La question (la même que celle du Désert des Tartares) n’aura pas de réponse, même et surtout pas après le retour des « héros » chez eux dans une espèce de Vietnam à l’envers où l’on s’aperçoit que, vu de la maison, la seule chose qui compte, c’est le résultat… La fin est terrible et terriblement réaliste.
Encore un grand film de Sam Mendes. Je n'avais pas trop apprécier quand je l'avais vu au cinéma ce qui a changé aujourd'hui. Le film a pour thème principale l'ennui pendant la guerre du golf. Pari risqué mais largement réussi. Le casting est très bon et les personnages sont très intéressant. La photographie est juste admirable. Les dialogues sont marrants. Ce film donne un coup de jeunesse au film de guerre.
"Jahread" veut dénoncer la bêtise de la première guerre en Irak sur tous les plans, et c'est assez réussi à ce niveau-là
spoiler:
(l'entraînement des marines, l'absence d'ennemis, la folie mentale qui s'empare des soldats, l'horreur étouffante du pétrole, les épreuves sans intérêt dans le désert, la corvée de chiottes immonde, l'hydratation permanente, la pilule inutile contre le gaz de Saddam Hussein, le retour glorieux au pays alors que les soldats n'ont rien fait, les marines qui se font arroser par leurs collègues de l'aviation, le gars qui n'a jamais tiré une balle, la guerre qui se finit simplement par une grosse frappe aérienne, le soldat qui meurt après rentré d'Irak, etc...)
, le scénario n'hésitant pas à utiliser le registre de l'humour pour dépeindre une situation ubuesque. Hélas, Sam Mendès est piégé à la fois par l'ombre de l'excellent "Full Metal Jacket" qui plane pendant toute la première demi-heure et par son concept initial de description de l'ennui qui finit par... ennuyer, tellement on ressent ce que les soldats ressentent. Toutefois, le grand problème du film se trouve surtout dans ses dialogues calamiteux et affligeants de médiocrité, faisant passer les soldats pour des gosses de 8 ans. Le sergent Siek représente à lui tout seul la catastrophe de l'écriture, avec des répliques bas de gamme et une prestation hautement caricaturale de Jamie Foxx, qui va inutilement à fond dans le cliché parodique. Autre souci, il y a une totale absence de vision politique de l'intrigue, le film critique mais n'offre aucun point de vue au niveau des politiques et de l'administration américaine, aussi invisible que l'ennemi. Côté casting, Peter Sarsgaard vole la vedette à un Jake Gyllenhaal trop effacé et un Jamie Foxx insupportable. Au final, "Jahread" démarre fort mais cale dans sa seconde partie. La description pointue du quotidien des marines s'oppose à la nullité phénoménale des dialogues, l'humour comme dénonciation de l'hérésie de cette guerre s'oppose à l'absence de politique et le jeu navrant de Jamie Foxx entache la prestation magistrale de Peter Sarsgaard.
, le scénario n'hésitant pas à utiliser le registre de l'humour pour dépeindre une situation ubuesque. Hélas, Sam Mendès est piégé à la fois par l'ombre de l'excellent "Full Metal Jacket" qui plane pendant toute la première demi-heure et par son concept initial de description de l'ennui qui finit par... ennuyer, tellement on ressent ce que les soldats ressentent. Toutefois, le grand problème du film se trouve surtout dans ses dialogues calamiteux et affligeants de médiocrité, faisant passer les soldats pour des gosses de 8 ans. Le sergent Siek représente à lui tout seul la catastrophe de l'écriture, avec des répliques bas de gamme et une prestation hautement caricaturale de Jamie Foxx, qui va inutilement à fond dans le cliché parodique. Autre souci, il y a une totale absence de vision politique de l'intrigue, le film critique mais n'offre aucun point de vue au niveau des politiques et de l'administration américaine, aussi invisible que l'ennemi. Côté casting, Peter Sarsgaard vole la vedette à un Jake Gyllenhaal trop effacé et un Jamie Foxx insupportable. Au final, "Jahread" démarre fort mais cale dans sa seconde partie. La description pointue du quotidien des marines s'oppose à la nullité phénoménale des dialogues, l'humour comme dénonciation de l'hérésie de cette guerre s'oppose à l'absence de politique et le jeu navrant de Jamie Foxx entache la prestation magistrale de Peter Sarsgaard.
Sam Mendes a signé une très belle performance pour son Jarhead, à travers le film on se rend compte que finalement une guerre se joue surtout avec le mental et non le physique. Les fans de films de guerre bourrins, sanguinolent et meurtriers risquent bien d'attendre, car ici presque aucun coup de feu n'est tiré... Un pari audacieux relevé par Jarhead avec brio, "Hourra !". A voir absolument :)
Sam Mendes nous propose ici un film dans un tout autre genre que American Beauty, puisqu'il porte sur les marines, plus particulièrement sur la guerre du golf vu par les marines. On y découvre notamment leur conditions de vie, très pénibles et humiliantes. Mais surtout, on y découvre que ces soldats doivent faire preuve de patience car l'ennemi est la plupart du temps, invisible.
Jarhead c’est une autre guerre. Nous sommes loin ici du Soldat Ryan et des autres Appocalypse Now et le spectateur devra être très patient avant de voir Gyllenhal tirer son premier coup de feu. Et c’est ce qui fait finalement la force du film : la guerre est ainsi intérieure, psychologique, de ses quelques snypers dépassés par l’aviation et perdu dans le grand désert du golfe. On retiendra au final un scénario quelques peu faiblard, mais largement compensé par une réalisation millimétrée, proposant par moments de grands plans (on pensera en particulier aux scènes au milieu des puits en feu), par une BO qui tient la hauteur à mi chemin entre les pays arabes et les rappeurs soldats américains, et surtout la confrontation de deux grands rôles : Fox et Gyllenhaal, ce dernier signant ici l’un des meilleurs rôles. Un film marquant qui change des versions cinématographiques de la guerre, "Hourra"
Jarhead est une très belle surprise. Alors que l'on s'attend à un florilège de clichés, allant des personnages jusqu'aux scènes typiques du film de guerre, on atteste finalement d'un film remarquablement mené du début à la fin, et d'une version de la guerre inédite jusqu'à maintenant. Au delà des longues tirades d’héroïsme, des soldats qui évitent miraculeusement les balles, Jarhead est un film où l'absence même d'action est une qualité. Une vision interne, surprenante et un pari risqué, et relevé avec panache. Avec des acteurs convaincants, incarnant des personnages attachants, et un réalisateur communicatif, on saisit non sans mal le message qu'il cherche à faire passer. Le fait que les protagonistes ne participent pas à "leur" guerre semble souligner un souhait très cher à Sam Mendes. Et il fait toute l'originalité du film. Malheureusement, on se rend vite compte que certains vides sont mal comblés, et qu'inévitablement certains passages sont d'une lourdeur pesante, un peu de maladresse, certes, mais qui suffit à entacher un film qui aurait put aller plus loin. Un petit bémol pour la fin, un peu "facile" à mon goût. Réaliste me direz-vous ? Peut-être, mais elle n'en demeure pas moins relativement mal amenée. Qu'à cela ne tienne, Jarhead demeure un bon film, convaincant et touchant, loin de cette propagande parfois pro-army Américaine. Un film qui plaira sans aucun doute à tout ceux qui ont suffisamment d'intelligence pour comprendre que le guerre, ce n'est pas seulement tirer plus de cartouches que l'ennemi.
Jarhead, c'est une vision très humaine de la guerre. On rentre dans le mental des soldats, leurs doutes, leurs espoirs, leurs désillusions... Plus que dans l'action même. On vit avec eux l'attente, l'attente d'un combat, d'un affrontement, qui n'arrive pas. Finalement ce qu'on voit c'est l'absurdité de la guerre. Le spectateur partage la frustration des Jarhead, au passage mention spéciale pour Jake Gyllenhal et Peter Saasgard qui forment un duo amical très crédible. Certains passages rappellent le FMJ de Kubrick, comme celui du serment entre le soldat et son arme ou l'arrivée des soldats en Irak sur fond de Bob Marley... Si je ne devais noter que les dernières minutes, je mettrais 5/5 : Même s'ils n'ont pas été liés dans l'action, ces hommes sont pourtant liés à jamais, ils ont un passé millitaire commun que seuls ceux qui ont vécu la guerre peuvent comprendre, un passé qui relègue les choses de la vie quotidienne au rang de banalités.
C'est un super film de guerre, au début je m'attendais a voir quelques combats, mais a la fin du film j'me suis rendu compte que les combats aurais détériorer le film, Jarhead est très bien comme il est, un scénario nouveau sur la situation des soldats américain en Irak les dialogues et les interprétation sont intéressante, l'ambiance est très réaliste, on s'y croirais et les personnages ont du caractère.
Enfin bref... très bon film de guerre mais ne vous attendez pas a voir des grosses fusillades.
Enfin bref... très bon film de guerre mais ne vous attendez pas a voir des grosses fusillades.
Fillm très surprenant, on attend tout au long du film quelque chose qui ne vient pas, on est tenu en haleine avec des acteurs qui savent bien s'y prendre. Jake est génial dans ce rôle. Une autre image de la guerre.
Si le scénario et la construction du film sont très intelligents, on reste sur sa fin faute d'un contenu plus attractif que la simple frustration de 2 snipers qui finalement n'useront jamais de leur arme. Cependant, les interprétations sont très fortes et le propos malin.
Film typique américain qui vient piocher les références du genre et n'innove que très peut. L'action manque à l'appelle tandis que la faim du "toujours plus" est omniprésente. On peut voir la méthode américaine qui consiste à : "Tu m'envoies une balle, je te renverrais une bombe au napalm." Ma note est supérieur à ce que je pense du film car il vient rectifier l'erreur d'autres films en montrant un peut plus de terrain que l'entrainement à la caserne et puis l'équipe d'acteur (Jake Gyllenhaal, Jamie Foxx, Evan Jones, ect.) joue convenablement et rajoute un plus au film. À regarder, à apprécier sur l'instant mais en ayant vu les références avant de s'asseoir dans le canapé, popcorn en main.
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