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NarnoNarno
39 abonnés
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2,0
Publiée le 3 juillet 2018
On peut percevoir dans “Jarhead“ une évocation de l’engagement des Marines, recrutés par dépit parfois et sans réelles exigences intellectuelles souvent, et réfléchir sur leur sort, leur utilité ou leur utilisation à des fins de défense ou de patriotisme. Ou encore une évocation de la vie quotidienne militaire sur un camp ou dans un champ de guerre, ici celle en Irak bien plus silencieuse qu’active, mais ici filmée sous le signe de l’ennui et de l'attente.... Comme on aurait pu croire que S.Mendes, qui avait précédemment brillé avec “American Beauty“ et “Les Sentiers de la Perdition“, apporterait une touche de subtilité pour évoquer tout ce qui a pu être dit précédemment. A part ce sujet de cette Guerre sans action et l’idée de filmer l’ennui de ses soldats, il n’y a pas beaucoup de sujets à sauver dans ce film, qui noie ses propos par la puérile attitude, très riche en testostérone, de ses protagonistes. Parfois drôle, souvent lourd et sans intérêt, l’inaction de ces soldats empêtrés dans le désert, transmettent leur ennui par une violence verbale et physique vaine et sans écho. La réalisation rythmée et les jolis plans de puits de pétrole en feu de S.Mendes ne suffisent pas à trouver ce film intéressant, même si les 30 dernières minutes plus sérieuses tentent de rattraper un long début stérile. Si “Rien dans le bocal“ est une expression qui n’a pas été créée pour ce film, il est certain qu’elle semble adequate pour décrire les « héros » de “Jarhead“ et du ressenti très premier degré de ce film. Dommage que S.Mendes est bâclé le message subtil d'un second degré bien plus ambitieux.
C'est une autre manière d'aborder le film de guerre.spoiler: C'est bien qu'il n'y ait pas d'utilisation de l'arme. En soi, ça soutient le propos du film. A cela s'ajoute que le traumatisme de guerre est compréhensible grâce aux quelques longueurs du film. Les interactions entre les personnages sont bien pensé malgré quelque côté "gros bras" excessifs.
Jarhead est un film de guerre qui tourne autour de l’aspect psychologique qu’à créer la guerre du golfe sur les marines, jusqu’au dénouement tragique de l’histoire. N’attendais pas de l’action,il y en a quasiment pas . Ce qui pénalise un film qui aurait put être meilleur en y ajoutant ce détail.
"Jarhead" est un excellent drame de guerre réalisé de manière parfaite par Sam Mendes, il a su nous présenter des plans et des scènes incroyables nous tenant en allène tout le long du film, il a su accentuer la puissance que dégage chaque personnage du film et nous livrer leurs côtés humains dans cet environnement hostile, face à un ennemi invisible. C'est un film prenant du début à la fin avec une très bonne distribution dont : Jake Gyllenhaal dans le rôle de Swofford est encore une fois excellente, les autres acteurs le sont tout autant ce qui rend encore plus de force au film, un excellent drame de guerre à voir ou à revoir.
Après le choc "American Beauty" et le très bon "Les Sentiers de la perdition", Sam Mendes s'attaque à la Guerre du golfe avec "Jarhead". Ce troisième long-métrage permet de constater une nouvelle fois combien la guerre du Vietnam demeure une référence dans le paysage américain du film de guerre. Le cinéaste semble en effet bâti son film en miroir par rapport aux chefs-d'oeuvre des années 1970 et 1980 ayant marqué sa cinéphilie. Les premières minutes rappellent "Full Metal Jacket", à rajouter à une projection cinéma de "Apocalypse Now" à laquelle assistent les soldats, tout comme une tentative infructueuse de visionnage de "Voyage eu bout de l'enfer". Le souci est que lorsqu'il sort de cette logique d'hommage, c'est là que le film diminue en inspiration et en rebondissement. Une fois passé le premier tiers, "Jarhead" s'enlise en effet dans plusieurs longueurs. On saluera tout de même la réussite de Mendes dans sa capacité à restituer le côté "drôle de guerre" de ce conflit ; de l'entraînement, de la parade devant les médias pour finalement quatre heures de combat !
Bon film dramatique qui dénonce l'ennui des soldats sur le désert irakien mais heureusement le film n'en est pas moins ennuyeux en majeur partie grâce à l'interprétation de Jake Gyllenhaal et une stylisation de l'image bien réussie qui nous offre de belles séquences.
Critique de "Jarhead - la fin de l'innocence". Un super film sur la guerre mais pas super film de guerre. Les différents thèmes abordés changent de ce qu'on voit dans le film de guerre classique. C'est sans doute ce qui a échappé à ceux qui s'attendaient à voir des affrontements très sanglants et violents. C'est un bel environnement de guerre avec l'histoire de jeunes Marines , avec beaucoup de vulgarité, d'images chocs qui nous proposent l'univers des soldats américains. La prestation de Jake Gyllenhaal est tout simplement magistrale. 4/5
« Jarhead » est un film de guerre intelligent qui rend un vibrant hommage à « Full métal jacket » de Stanley Kubrick. Le réalisateur Sam Mendes (« American Beauty », « Skyfall ») calque la construction de son film sur ce grand classique et lui emprunte également sa philosophie si particulière. Sans tomber dans le piège du plagiat sans intérêt, le cinéaste développe des thèmes similaires, transposés cette fois dans la première guerre du Golf. Il tend ainsi à démontrer que les motivations et les peurs des soldats sont radicalement les mêmes, quel que soit le conflit. A ce titre, une mémorable séance de cinéma rend un second hommage, non moins vibrant, au fameux « Apocalypse now » de Francis Ford Coppola. Il est intéressant de noter que ces trois films ont en commun un certain antimilitarisme et des doutes assumés quant à la légitimité de la guerre. Côté interprétation, pas grand chose à reprocher non plus. Les acteurs sont efficaces et les personnages réalistes bien que parfaitement déjantés pour la plupart. Une nouvelle fois, l'inspiration des deux films précédemment cités est évidente et les similitudes nombreuses. Sam Mendes a souhaité, lui aussi, mettre l'accent sur l'authenticité plutôt que sur le spectaculaire et le résultat est étonnant. Il déstabilisera probablement plus d'un spectateur, mais le jeu en vaut la chandelle et j'adhère totalement au discours. A voir !
Un nouveau regard sur le conflit de la guerre de la Golfe, intimiste et décalé autant qu'intelligent de la part de Sam Mendes qui a un style définitivement bien à lui. On n'est pas surpris par le schéma narratif par contre puisqu'il est le même que le "Full Metal Jacket" de Kubrick et ressemble fortement à un clin d'oeil par ailleurs, enfin je l'espère sinon ça s'appelle du plagiat ... Enfin passons, Mendes a su s'entourer pour son film atypique d'un casting de qualité dans lequel on retrouve l'excellent Jake Gyllenhaal et plus étonnant, un bon Lucas Black avec entre autres Jamie Foxx et Peter Sarsgaard qui se réveillera peut être un jour ... Les qualités intrinsèques du métrage sont évidentes avec une vision assez unique de ce conflit qui en met en avant l'absurdité par un ton décalé et cette espèce d'attente interminable d'un affrontement qui n'arrive jamais, on ressent également parfaitement le désarroi des marines. Mais sur la forme, Mendes fait fort également avec une photographie irréprochable, les images dans le désert sont saisissantes et la réalisation est du tonnerre, finalement comme souvent avec ce réalisateur. On notera juste quelques baisses de régime mais c'est vraiment dans l'ensemble un très bon film de guerre au final, qui change des productions habituelles avec une vision différente mais non moins intéressante. A voir évidemment.
Jarhead - la fin de l'innocence : Un voila, c’était le dernier des Sam Mendes que je devais voir et c’est un excellent film de guerre, qui montre une notre facette de la guerre et c’est ça le point centrale du film. Car c’est vrai, beaucoup de film de guerre ce ressemble, son tourné pareil ou veulent absolument en mettre plein la vue avec l’action, alors que la, il y en a pas vraiment et c’est ça qui frustre les personnages et qui peuvent frustrer certains spectateur, mais pour moi, c’est le grand intérêt du film. Puisque pour la petite histoire, c’est un groupe de marins qui se prépare pour aller en guerre et une fois sur le terrain, il attende, il attende et il attende encore les premiers tire, le premier sang mais c’est long car ils sont loin du champ de bataille, ils protèges juste une zone pour l’instant.. Vont t’ils avoir leur guerre ? Donc voila, scénario basé sur les personnages, leurs situations difficiles et donc, c’est un film assez psychologue et physique pour les personnages. Et puis, l’ambiance de guerre est crédible, le film possède pas mal de moment fort et de note d’humour noir bien placé. Et puis, que dire du très bon casting, ils sont tous dans leurs rôles. Et pour finir, la réalisation de Sam Mendes est immersive, elle suit le mouvement, elle s’adapte à son environnement et parfois nous offre des très beaux plans. Il y a juste l’intro qui fait un peu trop Full Métal Jacket, jolie clin œil mais c’est un peut pousser. Sinon, un film de guerre convaincant et percutant.
Sam Mendes nous livre un portrait réaliste sur ces jeunes marines qui veulent en découdre toute fois on vois quand même que ces jeunes marines centré en au premier abord sur le personnage de Jake Gyllenhaal qui joue sont rôle parfaitement. Vision un peu sombre par moment ce qui est très plaisant avec des personnages qui ont des doutes cette guerre est-elle utile ? ect.. des personnages qui ont peur, qui appréhende d'entendre les balles sifflés sous le feu de l'action. Cet un excellent film a voir et à revoir sans hésiter
Sam Mendes m'intrigue de plus en plus. Après avoir vu son quasi chef d'œuvre qu'est "Skyfall", je voulais absolument découvrir de "Jarhead". Notamment grâce à la présence de Jake Gyllenhaal ("Prisoners") ainsi que celle de Jamie Foxx ("Django Unchained"). C'est donc avec une très grande attention que je viens de regarder ce long-métrage sur la guerre du Golf.
Que vaut-il donc ? Eh bien c'est sûr qu'il vaut le visionnage. Que ce soir par sa mise en scène, sa réalisation ou ses acteurs, "Jarhead : La Fin de L'Innocence" est une œuvre cinglante et intense qui brille d'ingéniosité. Le réalisateur Sam Mendes nous offre un film dénonçant l'absurdité de la guerre et ses motivations incomprises par les soldats. Si le sujet est abordé dans de nombreuses œuvres, cette thématique se démarque ici par l'humour noir et ironique qui nous est présenté, en plus d'une succession de références telles à "Apocalypse Now" et "Full Metal Jacket". Prenant et implacable, "Jarhead" est ici tiré d'une histoire vraie. Ce récit autobiographique du marine Tony Swofford, qui regrette pendant cette épopée de s'être engagé, est véritablement poignant et sublimement retranscrit à l'écran. Principalement car la guerre n'est pas mise en valeur par le metteur en scène mais plutôt les conflits et psychologies des personnages. Des personnages immatures et masturbateurs qui attendent que leur combat commence enfin. Chacun veut enfin tirer son coup, comme l'armée leur a appris. Tout ces personnages seront quoi qu'il fassent piégés dans le désert et resteront un Jarhead, c'est l'aspect traumatique des conséquences de cette tuerie dans le Golf. Anti-spectaculaire mais moraliste et percutant, ce long-métrage est un tour de force pour son metteur en scène. Chaque homme au combat diffère dans sa façon de réagir à la guerre ; se masturbe et plaisante tout le long du déroulement. Sans longueurs scénaristiques et sans lenteurs, l'histoire est passionnante à suivre. Le rythme est effréné, magistralement aidé par une bande originale de Thomas Newman vivace et énergique. En parfait accord avec le visuel et les plans de caméra, cette musique très bien orchestrée accentue l'ambiance étouffante et parfois extravagante, mais réaliste. La réalisation est sublime, et prouve encore une fois que le réalisateur est un génie. Les plans-séquences sont nombreux et parfaitement composés ; les gros plans, inserts et contre-plongées très significatives sur les émotions, bref visuellement c'est magnifique. En plus d'avoir une photographie aux couleurs majoritairement très dures (grises et jaunes), "Jarhead" multiplie les scènes d'anthologie dans le désert. Je pense notamment à la scène lorsque des jets de pétroles aspergent nos chers héros. Impressionnantes par les performances d'acteurs, certaines séquences nous laissent sans voix. Jake Gyllenhaal est encore une fois grandiose. Sa prestation est fascinante dans son rôle touchant et empathique. Ses émotions sur son visages sont remarquables comme toujours, à l'instar aussi de Jamie Foxx. Celui-ci incarne un Sergent tantôt tyrannique tantôt sympathique, mais il reste formidable.
Toutes ces qualités et sa trame scénaristique dénonçant la propagande américaine de l'armée, forment donc au final un très bon film de guerre puissant, entrainant et efficace ainsi que brillamment mis en scène.
De la formation des Marines à leur attente d'un ennemi fantôme. Entraînement dans le désert à 45 degrés, frustration, amitiés, pétage de plomb et retour au pays. On voit beaucoup de choses et l'on en ressent tout autant. Pas sûr que cette réalité soit une bonne publicité pour le corps des Marines. On nage souvent dans l'absurdité, surtout quand on voit le nombre de troupes américaines sur le terrain à trouver de quoi s'occuper.
Sam Mendes a pris pour habitude de nous offrir du cinéma de qualité, et ce n'est pas avec ce "Jarhead - la fin de l'innocence" qu'il va nous prouver le contraire. Emmené par l'excellent Jake Gyllenhaal, le quotidien au sein de cette base militaire se laissera facilement apprécier tout en égayant notre soif de découverte. L'attente se fait longue pour ces Marines, dans ce long-métrage où les liens humains viennent à se tisser sous des heures d'entraînement et de détente, laissant ainsi la fraternité et la réalité du terrain opérer. Une approche différente du genre qui trouvera pourtant autant d'entrain que dans les habituelles fusillades au cœur du combat.
A l image de Full Métal Jacket, Jarhead s intéresse à la guerre mais du point de vue du soldat. On cherche à savoir l'influence qu à l armée et la guerre en général sur les individus. Conscient de l influence du film de Kubrick Sam Mendes reprend même la scène d introduction de ce dernier qui met dans le bain tout de suite. Pour l armée l individu ne doit plus exister, ou plutôt il doit être formaté, moulé pour devenir une machine à tuer sans conscience. Mais dans cette guerre du golf, la machine à tuer ne sert à rien et du coup elle s ennuie, tourne en rond et commence à faire des conneries. Le film touche aussi du doigt le difficile retour au pays, entre les souvenirs du front, des copines qui n ont pas attendus et un pays qui n a pas grand chose à leur proposer. Certe Jarhead n atteint pas les sommets du film de Kubrick mais il est un excellent film de guerre, sans la guerre, mais avec des passages très puissants comme l incendie des puits de pétrole ou le moment où le personnage de Jake Gyllenhaal pète un plomb sous la tente.