Derniers Avis : Jarhead - la fin de l'innocence - Page 29

Un film assez fade, consensuel et qui n’apporte pas grand chose ni sur le plan politique (on savait déjà que la guerre contre Hussein est en fait une guerre pour le pétrole), ni sur le plan humain. L’utilisation a tout va de tubes MTViens devient vite soûlante, et les reproches quant aux analogies avec le Full Metal Jacket de Kubrick sont tout à fait justifiées. Comme je suis d’humeur bonne enfant, j’accorde une étoile pour la beauté plastique de la scène de patrouille dans le désert ; c’est bien payé.

Jarhead est un film de guerre bien problématique. Sam Mendes y multiplie les références directes aux classiques du genre(Full Metal Jacket, The Deer Hunter, Apocalypse Now), le rapprochement entre spectateur et GI est alors flagrant : tous deux ont grandi bercé par ces images emblématiques. Notre vision de la guerre est désormais conditionnée par ses films emblématiques. Mendes place alors spectateur et GI dans une situation d'attente des plus dérangeante. Tous deux attendent, avec autant de crainte que d'excitation, un combat qui n'arrive pas.
Malgré la montée en puissance, jamais la soif de violence du spectateur et du GI ne sera assouvi. Se pose alors le problème des soldats, véritables crétins armés (tels qu'on peut les voir à la TV) qu'on transforme en machine de guerre, attisant leur haine à outrance sans que celle-ci ne trouve d'exutoire. Ce problème q'applique logiquement au spectateur (voyeur) qui, lorsqu'il va voir un film de guerre, attend avant tout LA scène de combat, celle qui lui remuera les tripes.
En filmant cette guerre sans combat, Mendes en dénonce évidemment l'absurdité. Reste que le film a les défauts de ses qualités : il peut vite tourner à vide, à l'image des cerveaux de ses GI "jarhead".

Jarhead n'est pas un énième film de guerre mais un chef-d'oeuvre du genre. Les acteurs sont excellents (Jake Gyllenhaal aurait mérité une nomination aux Oscars, Jamie Foxx, Chris Cooper et Peter Sarsgaard égaux à eux-mêmes donc bons), le montage permet d'éviter l'ennui, le rythme est soutenu, les dialogues sont déroutants mais toujours justes, la musique est prenante, le scénario montre l'horreur de la guerre (du Golfe) et - fait original - de l'attente.
Un seul conseil (voire un ordre), courez en salle le voir!

Réaliser un film de guerre sans guerre était un pari risqué. Le réalisateur du génial American Beauty s'en tire avec les honneurs. Certes, l'ombre de Full Metal Jacket et d'Apocalypse Now planent sur ce film, mais la qualité de la réalisation, la beauté des images et le talent de Jake Gyllenhaal permettent au film de ne pas trop démériter en comparaison avec ses illustres modèles. La frustration de ces hommes que l'armée a transformés en machines à tuer est très bien rendue. Malgré l'absence de véritables scènes de guerre, le film évite les temps morts. Mendès parvient à nous montrer la guerre du Golfe sans parti pris, avec le regard d'un marine ayant toutes les pièces du puzzle sous les yeux mais pas assez de jugeote pour les assembler. A chacun d'y voir ce qu'il lui plaira: ode au corps des marines ou diatribe contre l'absurdité de la guerre.

Enfin un film de guerre, VRAIMENT réaliste, qui ne montre pas les américains comme les grands héros victorieux, mais qui montre vraiment ce qu'était la guerre du golfe pour les jeunes américains qui se sont enrôlés pensant donner un sens à leur vie. Rien à redire exellent.

Un film coup de poing réalisé par Sam Mendes, a qui l'on doit aussi American beauty.
Bien loin des images des journaux télévisés, Sam Mendes nous fait découvrir la guerre, comme jamais nous l'aurions vu ! !
Un désert vide, brûlant où des milliers de soldats attendent jour après jour de pouvoir donner l'assaut !!
Une attente insoutenable, où ils essaient de trouver coûte que coûte une distraction a leur portés.
Bref, un magnifique film soutenu par un casting de choix : Jake Gyllenhaal, Peter Sarsgaard & Jamie Foxx.

Un film de guerre différent pour une guerre différente, voilà ce qu'est "Jarhead". Le film raconte l'histoire d'un jeune marine, plutot malin, embarqué dans l'entrainement des Marines puis envoyé en Irak en 91. Le réalisateur atteint efficacement son but de nous montrer dans quelle situation psychologique se sont retrouvés ces soldats d'élite face à un environnement inconnu et un ennemi pratiquement inexistant et invisible. A la fin du film, on se demande alors comment on a bien pu les envoyer là bas...

Un film qui fait beaucoup penser à Full Metal Jacket de Kubrick mais transposé dans la guerre du golfe. On y découvre le quotidien des Marines envoyé sur place et attendant que la guerre vienne à eux! c'est un regard intéressant de 2h sur l'embrigadement et le comportement des USMC. Ne vous attendez pas à des scènes de guerre, ce n'est pas le but du film et c'est même plutôt son intérêt. A découvrir...

Pour les gars qui veulent voir un "King Kong" mais à la guerre, okay passez votre chemin.
Pour ceux qui s'attendent à un film qui tient sur sa réalisation, sur ses acteurs, sur son scénario, sur ses répliques, sur ses acteurs, sur sa musique, sur son ambiance... alors sachez qu'il y a très peu de chances que vous n'aimiez pas. Et si vous réagissez comme moi, vous serez émerveillés car honnêtement, en faisant un film de guerre sans guerre, on ne pouvait pas se rêver mieux lottis qu'avec ce JARHEAD, nouveau film référence. En matière de films de guerre ? Pas seulement. En matière de films tout court. Des films comme ça, on en a pas plus d'un tous les cinq ans.

Malgré un manque de profondeur et un rythme qui s'essouffle un peu, Jarred fait passer au spectateur un très bon moment grace à ses acteurs, son humour et sa simplicité.

Dans la forme, Jarhead a tout du chef d’œuvre : au casting Jake Gyllenhal , star montante du (bon) cinéma américain, Jamie Foxx couronné pour Ray. Derrière la caméra , Sam mendes, l’auteur du sublime American Beauty. Pour l’histoire , du parallèle à Full Metal Jacket. Dans le fond, le film est également un chef d’œuvre , abordant la guerre comme l’a fait Stanley Kubrick, en filmant une jeunesse qui ne comprend pas la guerre, qui ne l’appréhende pas. Des jeunes qui se sont engagés pour échapper à quelque chose dans leur pays, un travail, une remise de peine. Sworff, lui, n’a pas échappé à grand-chose, il veut de la guerre c’est tout. Il a juste laissé sa copine, animal de foire pour les autres têtes brulées. Ils veulent tuer,ces jarhead, ils veulent tuer de l’irakien. Mais vite, la solitude et l’ennui font place dans leur vie.
Dans sa manière très Rock and Roll d’aborder son sujet (encore), Sam mendes, à première vue, rend la guerre cool. On se fait des potes, on peut faire quelques conneries de temps en temps, on entend de la bonne musique. Mais le réalisateur nous fait avancer pour mieux déchanter. Il est surtout là pour montrer l’absurdité de la guerre. Vous vouliez un remake de Full Metal Jacket ? Il y a mieux., nerveux , fun et méthodique, Jarhead est un des meilleurs produits américain de cette année.

Le retour de Sam Mendes avec son troisième long métrage marque également un troisième film au ton tout aussi dramatique que ses deux premiers films et encore une fois prétexte à une légère critique de la société américaine. Si Jarhead débute de manière assez ordinaire et s'apparente à un quelconque film de guerre, notamment dans son déroulement, celui-ci se montre pourtant bien plus intéressant et bien plus approfondi. Le scénario se distingue en effet des innombrables films du genre et se dévoile d'ailleurs percutant puisqu'il aborde la guerre d'un point de vue différent de l'éternel patriotisme et héroïsme qui règnent habituellement et s'efforce à mettre l'accent sur les absurdités du commandement des guerres ainsi que la situation dans lesquelles les soldats vivent et doivent affronter. Mais cette oeuvre sert aussi au cinéaste pour dénoncer avec pertinence le conditionnement des soldats à aller au front et à penser d'une certaine manière ou encore et surtout la manipulation de l'image de la guerre véhiculée aux américains, qui se révèle totalement fausse et qui vise simplement à donner une image positive du gouvernement. Outre ses qualités scénaristiques, qui s'embourbent, tout de même parfois dans les clichés, Jarhead se révèle également comme une oeuvre poignante et choquante qui montre l'horreur de la guerre, cependant non celle due aux combats entre les militaires mais celle qui témoigne de la souffrance et des atrocités subies par les civils. Il est ainsi difficile de rester indifférent aux multiples scènes choquantes et au message alarmant de ce film. D'autre part, il est encore admirable de constater les qualités de ce film au travers à de la prestation exceptionnelle de Jake Gyllenhaal, que l'on découvre dans un rôle bouleversant. C'est un film qui puise toute sa forcz dans le réalisme saisissant et par une mise en scène étonnante, soignée, inspirée et nerveuse.

Si Jarhead souffre d'une structure narrative ultraconventionelle, il égratigne consciencieusement l'image des Marines. L'Etat-Major US n'a pas du apprécier... Autres atouts du film : la bande-son, les images et le découpage. Un grand regret cependant, les soldats sont presque tous représentés comme des écervelés qui n'ont en tête qu'un seul mot d'ordre "Do the job !". Il reste à espérer que dans la réalité, certains d'entre eux se posent plus de questions...

Tous ou presque tous les films de guerre se ressemblent, ce qui ne veut pas dire qu'ils sont identiques.
Jarhead fait partie de ces films dont on aime à se souvenir.
Des gouvernements qui fomentent les guerres ou des soldats hystériques de les faire qui est le plus stupéfiant ?
Le monde n'est-il pas comme ce pauvre cheval ruisselant de pétrole qui erre sans but dans un désert de flammes ?

Le réalisateur risque bien de recevoir quelques oscars pour sa nouvelle perle nommée Jarhead. Un film sur la guerre sans aucunes confrontations directes avec les ennemis. Et ça c'est un coup de maître réussit par sam mendes car pas une minute ne m'a ennuyer. Je recommande donc ce film a tout le monde meme a ceux qui n'aiment pas les films de guerre. Vous ne serez pas déçus. Un grand "hourra" a Jake gyllenhall, peter sasgaard et jamie foxx, excellents dans ce film