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Fritz L
184 abonnés
767 critiques
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Lapproche de Sam Mendes est la même que celle de Niccol avec « Lord of War », il dénonce une situation en suivant subjectivement la piste dun homme. Ici un GI tout frais sorti de ladolescence. Etape par étape on va suivre son parcours initiatique. Il passe non sans mal de létat de biffin ordinaire au statut convoité de snipper. Il va fantasmer sur lassaut qui se prépare dans le Golf, se retrouver enfin dans le désert au cur dun conflit larvé, plus politique et psychologique que guerrier. Et lambition dêtre une machine à tuer sera réduite à néant. Le seul combat quil mènera sera celui contre lennui, linaction et la désillusion. La guerre a changé de visage. Le film ironise sur le sujet, les rappels à Full Métal Jacket, Apocalypse Now ou Voyage au bout de lenfer en illustre le propos. Elle se joue sur un autre niveau. Reste, ce vieux sentiment impérialiste qui donne toujours lespoir à quelques jeunes dêtre les bras armés de la liberté et les conditionne à se bestialiser, à savilir et se perdre. Car ici il sagit bien dincriminer le sacrifice de leur innocence, voire de leur vie entière pour des enjeux purement économiques. Sam Mendes parvient à nous toucher et nous éblouir. Même si son film souffre parfois de petites longueurs, on se souviendra longtemps de ces images et ces décors dantesques précieusement mis en lumière. On noubliera pas non plus de sitôt la prestation de Jake Gyllenhaal désarmant de sensibilité, de fraîcheur et de profondeur.
Jarhead n'est pas un film de guerre à proprement parler, le film est plus profond que ça. Le propos du film est de montrer la réalité du terrain avec toutes les conséquences que cela implique. Il n'est pas objectif mais ne propose aucun jugement de valeur et montre ces personnages avec le plus de sincérité possible. Sam Mendes livre un film profond sur la guerre notamment à travers une tripotée de scènes clés brillamment réalisée avec un Jake Gyllenhall au top.
Un film de guerre sur son inutilité, sur l'absence de combats. Très long par moments, il sait surprendre malgré tout dans quelques scènes intéressantes. Mais l'ensemble est très incomplet, il manque un brin de sensations, de rythme... c'est très inégal.
Le réalisateur d'American Beauty s'attaque la guerre et à ses ravages en racontant l'histoire d'un homme transformé en machine à tuer et qui finalement, repartira sans avoir fait ce dont à quoi il était prévu. Sam Mendes montre l'attente de six mois des marines dans le désert qui se demandent ce qu'ils font ici. De ce fait, des tensions et des frustrations se font sentir, ils se demandent ce qu'il se passe chez les leurs, mais le scénariste choisit de rester avec ses personnages, préférant faire découvrir au spectateur en même temps qu'eux ce que deviennent les proches des héros. Si certains plans sont très beaux et que les acteurs, comme toujours chez Mendes, livrent des performances géniales, on peut reprocher que le film soit un peu trop long et que la fin tarde à arriver. Mis à part cela, jarhead est un des meilleurs films critiques tournés sur la guerre.
Après American Beauty et Les Sentiers de la Perdition, Sam Mendes s'attaque au film de guerre. Mais pas n'importe laquelle et pas de n'importe quelle façon. Le réalisateur américain s'intéresse donc à la Guerre du Golfe et ce depuis le point de vue d'un jeune soldat fraichement enrôlé qui, loin de chez lui et accompagné d'une bande de truffions de son gabarit, va subir un entrainement dur mêlant joies et souffrances pour une guerre que tous attendent de pied ferme. Mais la guerre c'est loin et l'ennui gagne rapidement le camp d'entrainement... Ainsi, plutôt que de livrer un simple film avec du boum-boum partout, Mendes préfère se baser sur l'excellent Full Metal Jacket de Kubrick (auquel il emprunte même la scène d'introduction) et nous livre un long-métrage passionnant où l'on contemple à travers les yeux de Swofford (Jake Gyllenhaal, parfait) un nouveau monde, un monde plein de clichés mais qui s'avère pourtant vrai : les bidasses sont des cons qui jurent, font constamment la fête, comparent leurs bites et en prennent plein la gueule par leurs supérieurs autoritaires mais néanmoins plutôt cool quand il faut (tous les sergents-instructeurs ne sont pas des peaux de vaches comme le Sergent Hartman). Comme leurs aînés au Vietnam, Ils attendent la baston, ils attendent de tirer leur coup, de tuer, de faire leur devoir pour leur pays. Sauf que la guerre est beaucoup plus stratégique qu'il n'y parait. Reflétant naturellement la guerre en Irak, aux motivations américaines similaires (le pétrole ! le pétrole ! le pétrole !), Jarhead ne pointe pourtant pas vraiment du doigt, il se contente de montrer, de décrire le quotidien de ces soldats désabusés par une guerre où ils ne sont au final qu'eux-mêmes spectateurs, mais sur le terrain. Des machines à tuer qui ne tuent pas. Des soldats qui s'entrainent sur du vide. Des jeunes arrachés à leur maison, à leurs amis, à leurs copines lassées d'attendre le retour incertain de leurs mecs, balancés à l'autre bout du monde sans réellement comprendre pourquoi. Film imposant baigné dans un style épuré, sobre, soigneux, mené par un metteur en scène poétique et une ribambelle d'acteurs époustouflants, Jarhead est une œuvre puissante qui se range automatiquement parmi les meilleurs films de guerre.
Enfin un vrai film sur la guerre du golfe! Le démarrage est grandiose et à mourrir de rire. Le film navigue entre critique acide, parodie et hyper-réalisme. Il montre parfaitement l'absurdité de la guerre ressentie par les troupes. Une guerre contre le désert, où l'on attend en quelque sorte de mourrir. Une guerre qui fait perdre la tête, où un sniper peut ne pas faire usage de sonfusil pendant un an. Dommage qu'il y ait quelques longueurs vers la fin...
Un très bon film de guerre avec le toujours excellent Jake Gyllenhall... excellente B.O. Sam Mendès nous offre un portrait acide de cette jeunesse américaine qui s'engage dans l'armée plus ou moins inconsciente des risques qu'elles encourent...
Putain, je viens juste de remarquer qu'il y avait eu une suite, consternant. Bref. Jarehead est un film révolutionnaire. Peu sont les films dénonçant la guerre en Irak durant le mandat de Bush. Mendes savait que Jarehead était un film essentiel à délivrer afin de témoigner de la mort lente et douloureuse d'une jeunesse perdue dans une guerre qui n'est pas la sienne et qui paie pour les erreurs passées. Plein de bonnes volontés Mendes se sert de l'humour pour désigner le vide absolu et l'attente interminable qu'endurent ces Jarhead. En terme de message Jarhead est un exemple et demeure pour moi une réflexion basée sur l'envoi superflu de jeunes troupes, en pointant le total aveuglement vis à vis de ce pourquoi ces jeunes loups se battent. C'est en multipliant les références au films sur le Vietnam que Mendes dénonçe en lui même cette guerre. Swofford et ses potes n'ont aucune idée de ce qu'était le Vietnam. Ils n'ont que les version de Kubrick, de Cimino ou de Coppola. ce n'est pas un hasard si Gyllenhaal s'éclame " C'est la musique du Vietnam " quand un hélico passe au dessus d'eux, comme pour se convaincre qu'ils sont bien au cœur d'un conflit, un vrai. Après en ce qui concerne le film en lui même, les musiques peuvent paraître inappropriée mais moi au contraire je trouve qu'elles collent parfaitement. De plus c'est notamment grâce à une BO que l'on rend un film mémorable. Qui plus est un film de guerre. Sinon, le bijou de Mendes, c'est quand les troupes sortent des champs de puits de pétrole, noirci par la pluie de pétrole justement. Les soldats semblent avoir endurer une épreuve purificatrice. quand ils sortent, ils se semblent plus êtres les mêmes. Bref, la mise en scène de la pluie de pétrole était l'oeuvre d'un génie, avec les flammes colorant les corps huileux des combattants. Gyllenhaal et Foxx sont géniaux ensembles.
Jarhead c’est une autre guerre. Nous sommes loin ici du Soldat Ryan et des autres Appocalypse Now et le spectateur devra être très patient avant de voir Gyllenhal tirer son premier coup de feu. Et c’est ce qui fait finalement la force du film : la guerre est ainsi intérieure, psychologique, de ses quelques snypers dépassés par l’aviation et perdu dans le grand désert du golfe. On retiendra au final un scénario quelques peu faiblard, mais largement compensé par une réalisation millimétrée, proposant par moments de grands plans (on pensera en particulier aux scènes au milieu des puits en feu), par une BO qui tient la hauteur à mi chemin entre les pays arabes et les rappeurs soldats américains, et surtout la confrontation de deux grands rôles : Fox et Gyllenhaal, ce dernier signant ici l’un des meilleurs rôles. Un film marquant qui change des versions cinématographiques de la guerre, "Hourra"
Film de guerre original où l'ennemi ne viendra jamais.C'est un trs bon film bien réalisé par Sam Mendes un super réalisateur de la nouvelle génération avec un style original et un talent fou . Le cinéaste le sait très bien il est talentueux.L'originalité de ce film est très surprenant,Mendes se joue de la guerre,on ressent que c'est un nanti-Bush bourré de talents.Ce film est drôle,touchant,dramatique, et assez dérangeant celui ci contient un véritable sens de l'humour noir genre que le cinéaste affectionne particulièrement.Le scenario est jouissif tiré de l'histoire vrai d'un Marine ,les acteurs sont tous excellents.La beauté de la photo de Roger Deakins le remplaçant de l'ancien directeur de la photo de Mendes décédé C.Hall est à tombé par terre.Ce type a de l'or dans ses mains.Un film de guerre de grande qualité.
Jarhead c'est un peu le American Beauty mais version guerre. On retrouve le même esprit dénonciateur de manière assez subtil que dans le premier long-métrage de Sam Mendes sauf que cette fois-ci c'est la guerre qui en prend pour son grade (sans mauvais jeu de mot) puisque le réalisateur fait une critique poussée sur les raisons des conflits dont les soldats ne savent même pas pourquoi ils s'entraînent durement et le lavage de cerveaux dont ils sont victimes par leur supérieur (quelques grosses références à Full Metal Jacket d'ailleurs). Ce blâme passe dans la première partie par un humour féroce, parfois un peu bébête (lavage de cerveaux oblige) puis dans la seconde partie on passe plus à un drame portant sur l'utilité de la guerre et son absurdité en témoigne la dernière séquence en Irak où l'on se retrouve un peu comme des c*ns et qui conclue royalement cette satire sur la guerre. La réussite du film tient également de la prestation des deux excellents Jake Gyllenhaal (qui porte peu à peu un regard critique à ce qu'il fait et ce pourquoi il le fait) et Peter Sarsgaard (surement le plus réfléchi et mature de la bande qui a tout compris avant tout le monde) et de la mise en scène très rapide de Sam Mendes.
Une très bonne réflexion sur la guerre qu'est ce Jarhead, très proche des films de Kubrick (auxquelles il rend hommage) la troisième réalisation de Sam Mendes reste très proche de sa première oeuvre dans la manière de traité son sujet, pas plus mal puisque American Beauty était à la limite du chef d'oeuvre.
Difficile de noter ce film : le propos est intelligent, l'interprétation de qualité et la réalisation de bonne facture. Reste un problème majeur : un sérieux manque de rythme qui parasite plus de la moitié du film. Un film sur l'ennui qui se révèle ennuyeux, était-ce voulu?
Bon film sur la guerre du golfe. Très bien joué. Mais il manque quelque chose que je narrive pas à définir. A voir si vous ne lavez jamais vu. Il reste un bon film.
il est très bien, une façon nouvelle de voir la guerre du golf, du côté humain. j'aime pas les films de guerre, ça tombe bien parce que c'est un film de guerre qui montre pas la guerre elle même ! exellent !
Jarhead veut dire en argot américain "tête de bocal", voila comment commence ce film sur la guerre du golf, un film sur sa uniquement ? Non c'est aussi un film sur les hommes qui attendent de tirer leur premiere balle, de trouver une occupation en attendant les ennemies qui ne vienne pas. Un film surprenant qui te prend du début jusqu'a la fin, on voudrait pas en revenir. Un film aussi Jack Gyllheneal(excuser moi pour les fautes dans son nom) qui est excelent, Jamie Foxx l'est aussie, tous les personnages le son. Un film aussi pour les fans de FULL METAL JACKET, car je crois que Jarhead est son digne successeur