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moket
568 abonnés
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3,5
Publiée le 22 mars 2022
C'est effrayant de se dire que tous ces camps de la dernière chance pour guérir les jeunes de la délinquance, de leur homosexualité ou encore de leur obésité pullulent au États-Unis. Encore plus effrayant de savoir que des parents y envoient vraiment leurs enfants s'y faire détruire dans l'espoir de les sauver... Le film est fort et bien écrit. L'acteur principal a des faux airs de Ryan Gosling, la même moue boudeuse inexpressive...
« Coldwater » présente un aperçu percutant de certains moyens mis en place pour lutter contre la délinquance américaine des jeunes désœuvrés. Il aborde de ce fait des questionnements sur le renoncement parental et la responsabilité de la société face à ces délinquants. Les clichés sont légion mais le fond et les interprétations donne du corps à ce film « coup de poing » viril et pas si inintéressant. Le scénario reste un peu mince mais ce drame arrive à convaincre que le tout répressif n’apporte pas de solution miracle. Il s’en dégage un goût amer mais l’ensemble s’oubliera assez vite du fait d’un sentiment de déjà-vu.
J'aurai préféré que ce sujet typiquement américain se base sur des faits réels. C'est juste une fiction violente. Les aspects psychologiques sont peu présents.
Mal interprété, réalisation flemmarde, scénario plat, rien ne va dans ce film. L'acteur principal à un faux air de Ryan Gosling, mais il n'en a pas le talent.
Film très correct mais ce genre de film réaliste qui aborde des sujets de société façon très réaliste, qu'en dire? On est invité à observer une réalité sociale qui ne peut que susciter l'indignation, et après?...
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0,5
Publiée le 18 avril 2020
Plein de violence gratuite non-stop. La seule chose pire que les acteurs impliqués dans ce film, c'est le public qui est obligé de s'asseoir et de regarder. Au lieu de jeter un œil sur ce film, passez plutôt votre temps à regarder de la peinture sécher. Ce sera beaucoup plus satisfaisant. C'est le genre de réalisation qui me fait croire que n'importe qui peut faire un film et qu'étonnamment quelqu'un le distribuera. Vraiment mauvais...
Franchement je suis déçu par ce film... C'est lent et les flashback ne servent pas à grand chose. Ce film n'arrive pas à la cheville de 'dog pound'. Il ne vaut clairement pas 4 étoiles même si il traite d'un sujet important.
Sur le thème peu exploité des centres de redressement pour mineurs aux Etats-Unis, un film qui ne brille certes pas par sa qualité de mise en scène mais plus par la force de son propos, véritable coup de poing dénonciateur de pratiques opaques, controversées. Un long-métrage qui montre dans un ton dur, sans concessions le flou juridique entourant de telles structures. Une première partie centrée démonstrative, glaçante par sa violence tant physique que psychologique qui m'a fait penser à la fois à "Drive" avec Ryan Gosling pour le charisme de son personnage principal incarné par le très bon P.J. Boudousqué et à "Tigerland" de Joel Schumacher pour la dureté et l'âpreté de son sujet abordé puis une seconde moitié plus orientée vers le polar, habilement écrit avec un découpage moderne. Peut-être pas l'oeuvre de l'année mais un ensemble qui sait faire réagir. Intéressant.
La dernière partie du film lui enlève une partie de sa crédibilité. spoiler: En effet, on a du mal à croire que les ados deviennent quasi tous des meurtriers, se marginalisant ainsi complètement de la société alors qu'ils sont dans le camp pour des délits souvent mineurs. De la même façon, la mort du jeune hispanique, poursuivi par le chef est exagéré dans le sadisme. A pousser trop loin, le réalisateur affaiblit son film en cherchant le spectaculaire.
On peine à comprendre ce qu’a voulu montrer le réalisateur dans son premier-long métrage. La maltraitance d’ados dans un camp de redressement donne généralement l’effet inverse. Et si le texte final souhaite appuyer l’effet documentaire, Colwater tombe pourtant dans une violence gratuite étouffée par des flash-back maladroits et appuyée par une musique déplaisante. Les acteurs y mettent de la volonté, mais on le voit bien, le rôle principal n’a été donné à P.J. Boudousqué seulement pour son étonnante ressemblance à Ryan Gosling. Colwater n’est finalement qu’un film de bagarre mal raconté et qui tourne en rond. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un classique du genre. On a déjà vu des films dans des camps militaires. On a déjà vu des films dans des pensionnats de garçons assez stricts. On a déjà vu des films sur le milieu carcéral. Et bien Coldwater fait du 3 en 1 : des jeunes garçons, dans un centre de redressement, dirigé par des militaires. Un acteur poseur, taiseux et terriblement charismatique. Un chef amphétaminobuildé (oui, oui, ce sera bientôt dans le dico !) un poil trop caricatural. Mais c'est efficace. Le scénario est particulièrement bien travaillé, et le montage est bien foutu. Une belle montée en tension et un final qui ne déçoit pas. A voir.
Pour sa première réalisation, le jeune cinéaste Vincent Grashaw (30 ans) nous propose un sujet qui lui tient à cœur puisqu'il en a lui-même écrit l'histoire dans son enfance. Ainsi, à l'âge de 15 ans, un de ses amis est envoyé pour plusieurs années dans un « centre de détention pour jeunes délinquants ». Lorsqu'il en sort enfin, il a tellement changé que le jeune Grashaw, choqué, rédige le scénario de « Coldwater ». Malheureusement, il faudra encore attendre bien des années avant qu'un producteur accepte de mettre la main à la poche et que le tournage puisse finalement débuter. Malgré cet « accouchement » difficile, le film rencontre un beau succès d'estime aux USA, notamment grâce à la bonne prestation de son acteur principal, P.J Boudousqué. Côté technique, la réalisation de Vincent Grashaw manque parfois de maturité et souffre d'un flagrant manque de rythme. Quelques lourdeurs et clichés agaçants, typiquement américains, empêchent de s'immerger totalement dans l'histoire qui ne manque heureusement pas de réalisme. Au final, cette première œuvre militante parvient à remplir son rôle d'alerte tout en restant suffisamment divertissante pour convaincre. Elle ne restera toutefois pas très longtemps dans les mémoires de cinéphiles, tant les œuvres sur l'univers carcéral sont nombreuses et de qualité.
De manière générale, le film de prison a toujours été une expérience sensorielle éprouvante pour le spectateur et le cinéma en a fait un genre très rapidement. De L’Evadé d’Alcatraz de Don Siegel à Midnight Express d’Alan Parker en passant par la série Oz de Tom Fontana, il y a un véritable intérêt des producteurs pour ces films huis-clos qui permettent de mettre en avant une hiérarchie interne qui se révèle souvent être une métaphore des faiblesses de la société en général. C’est aussi et souvent l’occasion de dénoncer les conditions d’enfermement qui n’aident en rien en les prisonniers à se réinsérer dans la société. En 2011, trois films sont sortis sur ce thème carcéral et pour la plupart récompensés et bien appréciés par la critique : Cellule 211 de Daniel Monzon, Un Prophète de Jacques Audiard et Dog Pound de Kim Chapiron. Au sein-même de la thématique film de prison, on retrouve le sous-genre film carcéral pour mineurs qui a marqué les esprits avec des films comme Scum d’Alan Clarke ou Dog Pound de Kim Chapiron (son remake inavoué). Réalisé par Vincent Grashaw, dont c’est le premier long-métrage mais qui a auparavant produit et joué un rôle dans Bellflower d’Evan Glodell, Coldwater est un film qui traite des centres de rééducations de la même manière que le film carcéral classique. Vincent Grashaw avait toutes les cartes en main pour réaliser un film choc aux thématiques difficiles, faisant preuve d’une vraie volonté à dénoncer les conditions d’enfermement pour mineurs aux Etats-Unis. La déception est d’autant plus grande que le réalisateur ait préféré réaliser un long métrage qui développe tous les clichés et poncifs du genre, et ne fait que se complaire dans du pathos sans cesse rabâché par le biais de flashbacks incessants.
Film qui n'apporte rien de nouveau sur le genre, de mauvais garçons remis à une institution para militaire, pas réelle recherche psy, simplement une suite de brimades plus ou moins dures, avec une fin à l'américaine .