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Nicolas V
98 abonnés
1 283 critiques
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3,0
Publiée le 6 mars 2015
Dans les camps de redressement pour ados, la vie est rude et violente.L'acteur principal est charismatique ( un jeune ryan gosling ) quand au film : même si le sujet de la vie des prisonniers a deja été traité, Coldwater traite surtout les aspects violents de cette incarcération. Sans véritable temps mort, violent et assez réaliste, l'ensemble ne sombre pas dans les clichés commerciaux et propose quelques petites trouvailles assez sympas. Film réussi.
Troublant, étincelant de virilité et de caractère, Coldwater s'affirme comme la grosse surprise de 2014. Avec une histoire totalement harassante, ce film apporte toutes les vérités noires des camps de rééducation chez les jeunes. Entre scènes hyper violentes, scènes atroces, Coldwater réussit son premier objectif : faire prendre conscience le public sur ces dérives. Bluffant de réalisme !
Un film brut et dérangeant doté d'un sujet intéressant : les camps de redressement pour mineurs prévis aux USA. La réalisation est de bonne facture pour un premier long métrage, le casting correct avec un personnage principal rassemblant néanmoins étrangement à Ryan Gosling. La première partie du film est un peu convenue mais plus le film avance, plus le scénario fait preuve de qualités jusqu'à un final outrancier mais jubilatoire. Un bon film pour un réalisateur prometteur.
Un film d'une force effrayante; surtout lorsque l'on sait qu'il est adapté d'une histoire vraie. Le thème : ces camps de "ré-éducation" privés, qui fleurissent aux Etats-Unis, destinés à remettre sur le droit chemin des adolescents à problèmes. Dans l'absolu, ces camps ne sont soumis qu'à des contrôles minimum et toutes les dérives sont possibles. C'est le cas dans ce film. Dominée par le néophyte P.J Boudousqué, sosie de Ryan Gossling, cette histoire glaçante donne à réfléchir sur une certaine idée de l'Amérique comme on la déteste souvent. Mais une question principale demeure : comment des parents peuvent-ils abandonner leurs enfants aux mains de tels tortionnaires? La fin, digne de "Sa Majesté des Mouches" montre bien l'inutilité de ces centres, où à défaut de redresser ces jeunes, ne font qu'"attiser la haine la plus vindicative.
Ce film est non seulement d'une lenteur et d'un ennui mortel se basant sur un sujet déjà vu qui aurait put être traité de manière poignante mais là lenteur voulue donne un film soporifique qui tire trop en longueur. Bien dommage.. Ne vaux absolument pas ses 4 etoiles!!
On peine à comprendre ce qu’a voulu montrer le réalisateur dans son premier-long métrage. La maltraitance d’ados dans un camp de redressement donne généralement l’effet inverse. Et si le texte final souhaite appuyer l’effet documentaire, Colwater tombe pourtant dans une violence gratuite étouffée par des flash-back maladroits et appuyée par une musique déplaisante. Les acteurs y mettent de la volonté, mais on le voit bien, le rôle principal n’a été donné à P.J. Boudousqué seulement pour son étonnante ressemblance à Ryan Gosling. Colwater n’est finalement qu’un film de bagarre mal raconté et qui tourne en rond. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Sur le thème peu exploité des centres de redressement pour mineurs aux Etats-Unis, un film qui ne brille certes pas par sa qualité de mise en scène mais plus par la force de son propos, véritable coup de poing dénonciateur de pratiques opaques, controversées. Un long-métrage qui montre dans un ton dur, sans concessions le flou juridique entourant de telles structures. Une première partie centrée démonstrative, glaçante par sa violence tant physique que psychologique qui m'a fait penser à la fois à "Drive" avec Ryan Gosling pour le charisme de son personnage principal incarné par le très bon P.J. Boudousqué et à "Tigerland" de Joel Schumacher pour la dureté et l'âpreté de son sujet abordé puis une seconde moitié plus orientée vers le polar, habilement écrit avec un découpage moderne. Peut-être pas l'oeuvre de l'année mais un ensemble qui sait faire réagir. Intéressant.
Un film choc un peu à l'image de "Dog pound" ou "Les poings contre les murs" à la différence près qu'il se déroule dans un camp de redressement privé aux USA. Au rayon bonnes nouvelles, l'acteur principal, PJ Boudousqué, sosie de Ryan Gosling à tous les niveaux, survole totalement le film et l'éclabousse de son talent. Il est évident que sans lui, le film n'aurait pas le même impact car les autres acteurs ne sont pas vraiment à son niveau et on y aurait cru moins facilement. Au delà de ça, le thème à son importance car ces camps sont relativement méconnus et on est en droit de se poser des questions sur leur utilité et sur le recrutement de l'encadrement. En ce qui concerne le métrage, le réalisateur distille un certain suspens à l'aide notamment d'une bande son discrète et d'un climat assez oppressant. Le choc passé, il convient que c'est un bon film, utile qui plus est mais qui aurait mérité meilleur traitement dans l'ensemble. A voir évidemment.
"Coldwater" alterne le chaud et le froid. Si l'idée est bonne, on a vite le sentiment que l'on tourne en rond. Le scénario nous sert alors des situations parfois fumeuses, pour un final sympathique mais au final peu surprenant...comme l'ensemble. Une petite déception.
Un bon film, noir, dérangeant, oppressant , qui nous renvoie à certaines questions sur la justice, l'éducation, la morale. Ce film tiré non pas d'une histoire vraie mais de faits réels nous interpelle et nous montre l'existence de tels camps aux USA .
Présenté au festival des Champs Elysées (festival de films indépendants américains) en juin 2013, le film est finalement distribué en France. Vincent Grashaw nous avait expliqué avoir pu financer ce film, grâce au succès de Bellflower, sorti en 2012, dont il était le producteur. Il a eu l'idée du scenario en se remémorant un copain de lycée, qui avait disparu subitement, était annoncé comme étant en "maison de correction", puis finalement décédé. Cela l'avait amené à enquêter et à recueillir de nombreux témoignages de pensionnaires rescapés de ce type d'établissements, essentiellement privés (aux US) et qui bénéficient d'une indépendance de gestion et de connivences au plus haut niveau du pouvoir. J'ai revu le film ce soir et c'est vrai, le film est un peu lourd par moment. Mais le taciturne Brad Lunders (P.J. Boudousqué) donne une profondeur inattendue au film, la musique et certaines ambiances immergent parfaitement dans cet enfer Californien. Je regrette la fréquence de certains flashbacks, mais le montage du film lors du dénouement final est particulièrement bien fait. Le film est très efficace et les scènes "difficiles" bien dosées.
On a vendu ce film comme une introduction au magnifique "Drive" mais il ne lui arrive en rien à la cheville. J'ai été quelque peu déçu car je n'avais ni empathie ni compassion pour ce qui arrivait à ces jeunes délinquants. Est-ce dû à la mise en scène, au scénario, à moi ??? En tout cas, l'histoire était assez prévisible et m'a laissé assez froid...
A la sauce " Dog Pound " mais non pas dans le milieu carcérale, " Coldwater " est un film poignant reflétant ce qui peut réellement se passer dans les camps de redressement aux Etats Unis. Nous suivons ici des jeunes perdus, violents ou abandonnés qui ne trouvent pas d'autres issues que la violence pour s'imposer dans cette société. Notre héros ici est bluffant, tant il est ancré dans son personnage. Tout du long nous allons le voir évoluer, dans le bien et dans le mal, pour finalement sortir grandi de cet enfer. Ce qui est fou c'est de ce dire que ce genre d'histoire à pu arriver, que des jeunes y ont laissés leur vie et sont sortis de la encore plus détruit. En bref un film témoignage qui ne peux pas laisser indifférent tant il est bien mener et cousu à la perfection.