Lovely Bones n'est pas un film pour les cyniques et encore moins pour les spectateurs terre-à-terres. Si vous faites parties de ses gens là; alors passer votre chemin. Vous serez déçu ne serais ce que par la "non résolution" du métrage. Par contre si vous arriver à ouvrir votre esprit, à laisser libre cours a votre imagination et que vous n'avez pas peur de réfléchir à ce que vous voyer a l'écran, alors, dans ce cas, vous allez sans aucun doute vivre une expérience unique. Car Lovely Bones fonctionne sur quelque chose de très simple : le sensoriel. Après le seigneurs des anneaux, Peter Jackson a de nouveau adapté un roman, moins connu mais tout aussi inadaptable, puisqu'il traitait justement de ce "lien" imaginaire. Et le réalisateur à réussit sont pari au la main, grâce entre entre autre, à des artifices purement cinématographiques. Quand Suzy, de l'au delà, communique avec son père, on "l'entend". Elle tentera de le guider jusqu'à son assassin alors que le spectateur, qui connait son identité, angoisse fébrilement en se demandant si le père saura écouté assez son cœur pour le trouver. Le montage, absolument bluffant, qui dresse un parallèle entre le monde des morts et celui des vivants, grâce à des images lourdes de sens et symboliques, est le principales vecteur de tout les sentiments du film. Sentiments exacerbé aussi par les comédiens, comme dans toutes les scènes réel, bouleversantes (la mère qui font en larmes en apprenants la disparition de sa fille) et par, bien évidement, la réalisation aidé par les effets spéciaux (le paradis de Suzy) avec des moments tour-à-tour poétiques ou cauchemardesques. Préférant la simplicité des sentiments (ce qui fera dire a certains abrutis que le film est naïf) et la beauté des images plutôt que la surenchère inutile et racoleuse, Jackson signe là son œuvre la plus intime et la plus émouvante. Mais en bon cinéphile qu'il est, il n'oublie pas que Lovely Bones est aussi un film d'enquête et de serial killer. En cela, Jackson, nous livre des pur moments de suspense comme cette scène, mythique, de l'irruption de la sœur de la victimes chez le tueur où le travail sur le son ou plutôt l'absence de son, la rend encore plus stressante (Hitchcock aurait été fière), ainsi que des passage purement sanguinolent, comme il savait si bien le faire à ses début (il ne faut pas oublier qu'avec Breindead, Jackson, a réaliser le film le plus gore de toute l'histoire du cinéma). Créant au final, une figure du mal terrifiante puisque banal (Stanley Tucci tient là le role de sa vie). Lovely Bones en résumé c'est un film d'horreur intimiste, un drame familiale bouleversant mais aussi un grand film romantique; l'héroïne étant tuer alors qu'elle avait enfin la possibilité d'embrasser pour la première fois un garçon. Ce sentiment de frustration étant présent en ligne de font à chaque instant jusqu'au dénouement final où elle pourra enfin le faire par l'intermédiaire d'une fille à qui elle fera découvrir l'amour. Peter Jackson voulait faire un film sur l'adolescence, il y est parvenu et on pourrait même dire qu'il a fait le film ultime sur le sujet, vu que son personnage principale restera, par la force des choses, une éternel adolescente. Magnifique, bouleversant, grandiose, les qualificatifs me manque pour décrire, en quelques mots, une œuvre aussi troublante et qui est, à ce jours, n'en déplaise à certains, le plus beaux film de Jackson avec Créature Celestes.