Un film bouleversant qui raconte la descente au enfer, des trois enfants abandonnés par leur mère à Tokyo. La fatalité est l'idée du film. Inéxorablement, on voit petit à petit, leurs conditions de vie se détériorer. Au début quand leur mère vient juste de partir, ils sont indépendants, rangent, font la vaiselle, mais après un certain temps, le désordre et les déchêts s'accumulent dans l'étroit appartement, où ils vivent. Une étape est franchie lorqu'ils n'ont plus l'eau et l'électricité. Puis intervient cette fin tragique. Cette descante est parfaitement retranscrite à l'écran. Des séquences reviennent mais on peut noter un détail, à chaque fois, quelque chose à changer, ou plutôt à disparu. C'est aussi un film de contrastes, ces enfants vivent dans la pauvreté, au milieu de la capitale d'un des pays les plus riches du monde. La rencontre avec la collégienne, qui elle habite dans une résidence moderne, met en exergue ces contrastes. C'est un film qui parle en géneral des exclus de la société nippone, qui ne font pas parti du groupe. Cette exclusion est criyante, quand ils se baladent dans une salle de jeux vidéo, sans pouvoir y jouer. Ces enfants sont pourtant ignorés par le reste de la société. Même si ils ont un comportement très mature dans le film, ils aspirent à avoir une enfance comme les autres, aller à l'école, jouer au baseball. Ce film nous fait prendre conscience qu'au Japon, le pays de l'enfant roi, tous ne le sont pas.