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21 abonnés
58 critiques
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4,0
Publiée le 2 novembre 2013
Ici la longueur avec laquelle Kore-Eda installe la situation s'impose: on finit par vivre avec ces 4 enfants livrés à eux-mêmes dans l'indifférence générale d'un Japon en perte de repères.
Mais je n'y crois pas: ce film est tellement triste et émouvant que je reviendrai à appeler mes parents pour qu'ils ne m'abandonnent pas. À cause de l'égoïsme de la mère les enfants se retrouvent seuls et doivent se débrouiller. Les acteurs enfants sont humains (surtout Yuki) et très bons. A voir absolument.
Tiré d'une histoire vraie, ce film nous raconte l'histoire de 4 frères et sœurs livrés à eux-mêmes, car abandonnés par leur mère. Cela donne un film poignant, admirablement interprété par ses jeunes acteurs.
Un film d'une tendresse folle mais également dur. La manière de filmé du cinéaste est en adéquation avec ce qu'il raconte. L'histoire de ces enfants livrés à eux même dans une grande ville japonaise est révoltante (d'autant plus qu'elle est inspirée de fait réels). Il y a plein de jolies scènes intimes entre ces enfants qui font de ce film, un bon moment même si il fend le coeur aussi.
Ce film fait d'autant plus froid dans le dos qu'il est inspiré de faits réels! C'est assez bouleversant, surtout sur la fin. Je raconte rien, mais c'est vraiment... pfff... holàlà... Le rythme est un peu lent, le film un peu long (2h20 quand même) et une musique à la guitare revient régulièrement, style Guy Béart, et ça gâche un peu. Malgré tout, le film, joué essentiellement par des enfants et des ados, est vraiment bon.
Inspiré d'un fait divers ayant réellement eu lieu ce qui fait froid dans le dos, il est compréhensible dès les premières minutes que le but du réalisateur est de faire un tableau de la société japonaise, où la Crise règne et où les mères célibataires sont rejetées, tout en faisant un portrait de l'enfance. Si le tableau est très sombre, la réussite de Hirokazu Kore-Eda est de ne faire jamais dans le manichéisme ; même pour la mère dont pourtant l'inconséquence ne peut que choquer au plus haut point. En ressort quelques petites séquences émouvantes comme celle pourtant avec l'entraîneur de base-ball qui donne comme l'impression d'être un père de substitution. Mais le cinéaste donne au bout d'une heure et demie l'impression de saborder son propre film en étirant bien inutilement l'ensemble certainement pour faire plus "Festival de Cannes". Ce qui est très préjudiciable car l'émotion capitule totalement face à l'ennui. L'impression finale est donc inévitablement mitigée, dommage...
LE film à voir si vous vous intéressez au cinéma nippon de ces dix dernières années. Durant toute la durée du long-métrage, on assiste à la déchéance progressive de quatre gamins livrés à eux-mêmes et à la crasse de l'appartement, tentant de se faire des amis, mais en vain, hormis Saki la lycéenne qui sera à leurs côtés jusqu'à la fin. Le tout traité dans une grande pudeur, malgré quelques longueurs.
Un film bien sympathique mais terriblement ennuyeux et plat. J'ai pas du tout été convaincu avec une mise en scène molle et un visuel peu soigné plutôt désagréable.
Vraiment bien ! il faut y voir une critique de la société et des moeurs japonaises (un parent seul élevant 4 enfants - en l’occurrence ici la mère- ne peut pas exister socialement au Japon) plus qu'une critique des mauvaise mères. J'y tiens.
Inspiré de faits réels, Nobody knows est un film dramatique (japonais) sorti en 2004 et réalisé par Hirokazu Kore-Eda. L'histoire de 4 frères et soeurs qui sont abandonnés par leur mère du jour au lendemain paraît fort attrayante, malheureusement la longueur de certaines scènes rend le film très lent et rébarbatif (2H20), une idée potentielle gâché. Les sentiments de nos personnages sont étouffés au maximum (est ce volontaire ?) et que dire de l'OST qui agace par son thème principal persistant ; difficile de se laisser émouvoir avec tant de défauts. Pourtant les personnages sont quant à eux bien réussi ; entre la mère insouciante, enfantine mais affective et Akira qui porte la responsabilité de ses frères et soeurs. En regardant ce long-métrage j'ai étrangement pensé au "tombeau des lucioles", il faut croire que cette relation frères/soeurs soit simple et touchante. Au final je dois avouer que j'ai été un peu déçu car même si l'idée sur papier était belle, la lenteur nuit beaucoup au reste.
2ème très joli film d'Hirokazu que je découvre, il ne fait aucun doute de son talent pour trouver des sujets originaux et touchant comme cette progéniture livrée à elle même. Les enfants sont épatant et merveilleusement dirigés dans une mise en scène classique et efficace. Je reprocherai juste la répétition des décors au fil du scénario qui est un peu rébarbative, l'ainé Akira qui se débrouille un peu trop bien notamment les virements bancaires à la machine qui sont difficiles à croire vu son age. Et bien que la dégradation des lieux et de leur condition d'hygiène soit très bien faite je trouve la disparition de Kyoko un peu rapide et peu expliquée...
Comment se développe l’instinct de survie chez quatre jeunes enfants abandonnés à eux-mêmes par une mère profondément instable partie une fois de plus tenter sa chance au jeu de l’amour ? Tel est le propos général du film d’Hirokazu Koe-Eda. Akira l’aîné masculin de la petite fratrie se voit investi par la force des choses de la mission de veiller sur ses trois frères et sœurs dans un appartement dont deux d’entre eux l’habitent clandestinement, crise du logement au Japon oblige. Sans pathos, le réalisateur observe l’organisation qui se met doucement en place pour faire face à une absence maternelle devenue inéluctable et à laquelle les enfants se sont progressivement habitués au fur et à mesure des rencontres amoureuses de cette femme qui enfante comme elle cueillerait des marguerites dans un champ. Malgré tous les efforts d’Akira qui sait jouer de malice pour déjouer tous les pièges, la situation se dégrade sans crier gare et le drame qui couvait finit par se produire. Selon les lois de la sélection naturelle qui a repris ses droits avec le temps écoulé, c’est le plus faible qui disparaît pour permettre aux autres de survivre. Souvent le film est déchirant mais parfois aussi coquace et c’est ce mélange judicieusement dosé qui lui permet de tenir la distance sur 2h20. Le jeune acteur Yuya Yagira porte comme son personnage toute le poids de ce film étonnant. Il le fait avec brio et les fréquentes plongées dans son regard pénétrant offertes par Koe-Eda nous éclairent sur la diversité des sentiments qui assaillent un jeune garçon qui ne devrait pas avoir à porter à un âge où l’on ne songe qu’à jouer avec ses copains, de telles responsabilités. C’est d’ailleurs quand il s’abandonnera à une partie de baseball sur le chemin du retour des courses que l’irréparable se produira. Le scénario de Kore-Eda est à ce point déroutant que tout au long du film on se dit que la raison va finir l’emporter et que la jeune femme va reprendre contact avec la réalité pour enfin se consacrer à son devoir de mère. Cette vaine attente crée un suspense qui renforce encore l’impact de ce film choc tiré d’un fait divers survenu dans la banlieue de Tokyo en 1988.
Un drame familial émouvant, filmé avec beaucoup de délicatesse à hauteur d'une fratrie abandonnée par leur mère et livrée à eux-mêmes, mais terni par pas mal de longueurs et de répétitions. 3,25
C'est beau, bien joué, délicat, tellement bien tourné. Mais quel est le but de ce film? Pour moi il y a un peu de complaisance dans le sordide. On retrouve cette caractéristique dans "le tombeau des Lucioles". Les japonais aiment montrer des enfants innocentes (et comme par hasard mignons et gentils) victimes de l'imbécilité des adultes. Et c'est évident que (spoil) montrer un petit garçon transportant sa petite soeur morte dans une valise pour lui montrer les avions qui décollent et l'enterrer ou voir une petite fille se prostituer, c'est facile de susciter l'émotion...
Nobody Knows est une histoire à la fois magnifique et terrible. Celle de quatre enfants, qui vont se retrouver livrés à eux-même suite au départ de leur mère. Long, au rythme parfois très lent, le film de Kore-Eda est pourtant empreint d'une réelle douceur dans sa mise en scène, s'attachant à des détails plein de sens. Mais le film se révèle formidable grâce à l'interprétation de sa bande d'enfants, tous plus mignons les uns que les autres, et vraiment touchants. Un joli film, qui malgré son rythme, nous embarque au sein d'une aventure émouvante.