Mon compte
    Nobody knows
    Note moyenne
    4,1
    1566 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Nobody knows ?

    132 critiques spectateurs

    5
    42 critiques
    4
    49 critiques
    3
    17 critiques
    2
    13 critiques
    1
    10 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 mai 2018
    Une base de scénario parfaite , une Penelope Cruz au top , une atmosphère , un univers à part et pourtant cela s étiole et s'enlise sans réel rebondissement pour en finir avec une fin décevante digne d' un Teen Movie . Quel ennui ! Quel dommage !
    Newstrum
    Newstrum

    33 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mai 2018
    L'oeuvre maîtresse de Kore-eda où son thème de prédilection (les fautes de parents défaillants retombant sur les enfants) trouve son expression la plus achevée. Il filme avec une extrême délicatesse cette histoire de quatre enfants abandonnés par leurs parents. Les jeunes interprètes sont prodigieux. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    peter W.
    peter W.

    39 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mars 2018
    La réalisation efficace nous met en immersion dans ce fait divers. Au début on est pris dans le mouvement des éléments qui se mettent en place mais par la suite les perspectives du film se réduisent à l'image de la vie des enfants et cela devient finalement assez ennuyeux. Le coté esthétisant de la réalisation qui masque le coté sordide de l'histoire reste peut être discutable.
    Benjamin A
    Benjamin A

    655 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2018
    Il m'a été bien difficile de rester insensible à cette oeuvre signée Hirokazu Kore-Eda, surprenante par sa non-dramatisation d’événements pourtant terribles, mais aussi par une certaine froideur qui ne vise jamais une personne en particulier.

    Le cinéaste japonais s'intéresse ici au sort d'une mère et de ses quatre enfants, devant cacher trois d'entre eux pour se permettre de vivre dans un appartement, et ces derniers vont devoir faire avec des absences de plus en plus présentes de la mère. Comme il le fait dès que j'ai eu l'occasion de voir une de ses œuvres, il s'intéresse à la famille et ici, il va axer Nobody Knows sur l'absence, que ce soit de la mère, de liberté ou de repère pour des enfants qui vont se retrouver seuls dans un monde d'adulte qui semble prôner l'indifférence à leur égard.

    Il va capter cette vie en appartement et caché dans les moindres détails sachant, comme Ozu en son temps, s'attacher à de simples moments de vie pour en tirer tout le bonheur ou malheur sans aucun excès ou lourdeur, mais avec une finesse rare, que ce soit dans l'écriture ou la mise en scène. C'est un sentiment d'inquiétude qui domine l'oeuvre, la peur de la vie humaine qui se déroule hors de l'appartement et on ressent une certaine angoisse sourde, alors que Kore-Eda va faire preuve d'une grande froideur et habileté pour montrer les aléas désastreux d'un quotidien de ces enfants, qui va devenir similaire à celui d'animaux, où le plus faible ne pourra plus survivre dans le troupeau. Il n'est là pour juger, ni pour pointer la mère du doigt, mais plus sur l'humain dans sa globalité.

    Il n'hésite pas à se mettre à un point de vue d'enfance, offrant à l'oeuvre une certaine naïveté sachant être touchante, lui permettant de mieux dresser un tableau d'une enfance brisée. On finit par vivre avec eux, se sentir proche d'eux et adopter leur point de vue. Il démontre aussi une vraie science dans le montage, où tout s'enchaîne avec fluidité, dont quelques séquences fortes ressortiront de ces silences angoissants, comme celle des cadeaux de Noël. Les jeunes comédiens sont remarquables, rappelant par moment un peu ceux des Gosses de Tokyo d'Ozu.

    En mettant en scène Nobody Knows, Hirokazu Kore-Eda dépeint la fragilité de l'enfance et la façon dont on elle peut se briser, avec une caméra à la hauteur de ceux-ci, pour mieux nous immerger dans cette famille marquée par l'absence.
    Cyril J.
    Cyril J.

    23 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2017
    Une mère a priori instable et volage s’installe avec ses quatre enfants âgés de 5 à 12 ans, chacun de père différent, dans un petit appartement, en prenant soin de les cacher pour l’obtenir, et surtout pour ne pas qu’ils soient séparés par les services sociaux. La gestion de la maison, de la fratrie et du budget est confié au garçon ainé, le seul lettré, durant ses absences quasi continues, d’abord nocturnes, puis durant des jours, des mois, avant qu’elle ne donne carrément plus signe de vie.
    Livrés à eux-mêmes, les gamins sauront subsister des années malgré la dégradation de leurs conditions. Analphabètes, progressivement dépouillés de nourriture et d’argent, puis de soins, d’eau et d’électricité, isolés par leur silence social subordonné à la honte, le secret et la peur d’être séparés, se noyant un peu plus chaque jour dans la famine, l’insalubrité et bien sûr l’inévitable drame, ils ne devront l’éveil de leur cœur qu’à leur complicité, à de naïfs rêves d’avenirs chimériques, et à l’espoir de moins en moins réaliste du retour de leur mère.
    Malgré des longueurs, lourdeurs et non-dits qui n’en finissent pas, ce poignant, pathétique et glaçant film japonais, tiré d’un fait réel, raconte la lente dérive de quatre enfants vers l’inexorable précarité et la clochardisation.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    56 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2015
    Un film déchirant, d'une délicatesse inouïe et d'une violence émotionnelle incroyable. KoreEda n'est jamais aussi bon que lorsqu'il se met à hauteur d'enfant. Ici, il met en scène une fratrie adorable abandonnée par une mère qui est peut-être la plus irresponsable de la famille. Pendant près d'une année nous suivons donc la vie de débrouille, de doutes, de solitude, d'ennui ou de moments espiègles de ces frères et sœurs dignes et profondément gentils. Des petites tranches de vie se succèdent et chaque personnage s'affirme alors, avec sa propre personnalité et sa propre manière de gérer l'absence de la mère. Tous sont époustouflants de vérité et au-delà d'une mise en scène élégante et d'une photo à couper le souffle, c'est bien l'interprétation qui transperce le cœur. Chaque sourire est un petit éclat de vie dans cet océan tragique, et les enfants savent rester des enfants en s'offrant des moments précieux de petites joies au milieu de leur misère grandissante. Le cinéaste ne tombe jamais dans le pathos et se contente d'un filmage délicat fourmillant de petits détails qui nous font ressentir une situation de plus en plus dramatique. C'est beau et cela dit plein de chose sur une société japonaise trop individualiste dont l'espoir repose sur l'innocence de ses enfants. Sublime !!!
    Chris Art
    Chris Art

    71 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 janvier 2015
    (...) Rarement le désespoir et l’espérance ne se sont confondus dans une telle justesse. Où l’élégante innocence, mère de tous les maux d’une fratrie abandonnée, les jette dans le puits sans fond qu’est l’ignorance et la misère (...) Bouleversant de sincérité et d’intimité ce triste conte moderne, malheureusement inspiré de faits réels, disperse de vrais moments de grâce (...)
    g0urAngA
    g0urAngA

    68 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2014
    Nobody Knows n'est pas mauvais, loin de là, mais il ne marque pas non plus, vraiment pas.

    Le film n'apporte rien au genre malgré l'interprétation courageuse et il faut bien l'avouer, de Yagira Yuuya qui ne vole pas non plus la vedette aux autres enfants, eux aussi, criants de naturel.

    Malgré toutes ses qualités, le film est sensiblement long, parfois monotone, souvent ennuyeux. La faute à la mise en scène. Tout y est extrêmement démonstratif, que cela soit au niveau de l'histoire ou de la réalisation. Il semble évident que le parti pris a été celui du réalisme, ce qui est dommage, le cinéma nippon nous ayant habitués à plus de poésie tout en restant dans un sujet réaliste ...
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    117 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 novembre 2014
    Le pitch comme l'entrée en matière sont captivants. Les critiques ont également fort bien bien préparé le terrain... Je me dis que je vais prendre une vraie grosse claque cinématographique quand je rentre dans le cinéma. Le problème, et de taille, c'est que passées.les 10 premières minutes, les enfants sont livrés à eux-mêmes et le spectateur, comme le scénario avec... D'où virent cette idée que pour traduire l'oisiveté, le laisser-aller d'enfants livrés à eux-mêmes il faille les filmer avec la même absence de conviction... D'où mon incompréhension devant l'avalanche de louanges. L'absence de tout point de vue, rend Nobody Knows informe prévisible et surtout indigeste.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 février 2014
    Malheureusement, Une fois le concept situationnel et les personnages implantés, le film n'a plus rien à raconter, Koreeda tombe amoureux de ses plans, oublie son scénario et laisse ses personnages végéter.
    Dommage, on aurait aimé avoir un point de vue sur ce drame.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 janvier 2014
    Malgré le triste sort de ces enfants, "Nobody Knows" est un très beau film nous plongeant dans la vie quotidienne et la pauvreté japonaise, montrant une facette du Japon que nous n'avons pas souvent l'habitude de voir. Six ans après son film culte "After-Life", Hirokazu Kore-eda nous délivre une histoire hors du commun, humaine et forte en émotions se déroulant dans une ambiance mêlée de solitude mais aussi d'espoir et d'amour fraternel... soutenu par une très forte prestation des jeunes acteurs, notamment Akira, l'aîné et petit "chef" de la famille (interprété par Yuya Yagira).
    floflo2204
    floflo2204

    75 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mai 2017
    Kore-eda nous fait découvrir la beauté des relations fraternelles tout en nous dépeignant la froideur d'une mère face à sa famille avec une force et une profondeur dans les personnages incroyable. On pouvait sembler sceptique à première vue mais il s'avère que Nobody Knows réussit là où de nombreux films ont échoués en tombant dans le pathos pré-écrit. On nous emmène à travers l'histoire de ces enfants abandonnés par leur mère sans jamais nous laisser de côté, nous faire subir des moments de flottement nian-nian et autres. Bien au contraire, on est agrippé par cette histoire qui ne veut plus nous lâcher jusqu'aux dernières secondes du long-métrage et on n'en ressort certainement pas indemne. L'écriture est réalisée avec beaucoup de soin, tout nous entraîne plus loin que ce soit les personnages ou bien les décors somptueux. A aucun moment on ne ressent de l'ennui et on a comme seule envie de traverser l'écran pour aller aider ces enfants qui ne demandent qu'un peu d'amour parental. Les décors sont magnifiques et nous accompagne tout au long du film avec une certaine subtilité mais aussi beaucoup de poésie dans le regard. Il faut avouer que la photographie aide énormément à cela en ce qu'elle nous permet de nous imprégner de l'histoire. Le casting dans son ensemble est grandiose, on pouvait avoir peur de voir des enfants débutants jouer des rôles aussi profonds et pourtant chacun sait faire vivre son personnage avec une force incroyable. On en vient à avoir envie de les aider tandis qu'on assiste impuissant à ce qu'il se passe. Yûya Yagira se distingue notamment pour avoir été le plus jeune acteur récompensé à Cannes et on comprend aisément ce choix par la difficulté de son personnage et la facilité avec laquelle il le fait vivre à l'écran. Même les quelques adultes que l'on rencontre au cour de l'histoire et notamment la mère nous font vivre cette vie avec eux. La musique est un réel délice pour les oreilles, on ne se lasse jamais d'en écouter les nuances que ce soit des morceaux enjoués, tristes ou autres on suit avec attention les choix musicaux faits. On doit souligner surtout la magnifique partition lors de la scène de l'aéroport qui nous détruit émotionnellement. La réalisation de Kore-eda est parfaite, on en trouve rien à redire face au défilé d'images qui se fait devant nous. On subit une histoire qui mérite d'être subie mais le réalisateur arrive malgré tout à nous faire ressentir de petits moments de joie dans toute cette tristesse. Nobody know s'impose rapidement comme un film majeur sur la représentation de la dure vie monoparentale au Japon mais qui dépeint aussi avec talent la tristesse d'une histoire vraie terrifiante.
    CLEM 06
    CLEM 06

    9 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 décembre 2013
    Le rythme se déroule au rythme de la vie des enfants qui s'assument. Cette histoire inspirée de faits réels malheureux est lourde d'émotions pour les spectateurs occidentaux que nous sommes:
    Nous savons que ces situations existent aussi chez nous.
    Le jeu des enfants est parfait, le spectateur est en empathie avec eux et ce film répond aux besoins du spectateur.
    Les nombreux plans raprochés du film sur le regard des enfants augmente l'effet émotionnel mais le réalisateur a un peu échoué dans la construction du scénario car le coeur même du film est délaissé au profit d'un tableau sur cette branche de la société.
    A trop présenter le cadre de vie, les personnages, l'action, le moteur et le rythme, le rythme de l'histoire sont rompus et on s'ennuie; les longueurs sont lassantes, font perdre l'interêt du film et le spectateur décroche.
    Qu'a voulu faire le réalisateur ? Un film ou un documentaire ….
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    188 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2013
    Film ayant établi la réputation de Kore-Eda, "Nobody Knows" m' a toujours fait un peu peur, tant par son sujet (une fratrie abandonnée par une mère inconsciente, et devant survivre livrée à elle même) que par sa durée (2h20). J'avais bien entendu tort, même si la dureté du thème du film, relayée par une interprétation exceptionnelle de la part des enfants, fait que "Nobody knows" se visionne dans la douleur, et marque durablement la mémoire. Tort parce que le talent de metteur en scène de Kore-Eda est absolument époustouflant du premier au dernier plan du film : la narration, d'une grande légèreté, évite tous les poncifs larmoyants qui paraissaient pourtant inévitables ; mieux encore, Kore-Eda sait dépouiller son film de toute scène lourdement explicative, sans que ni la crédibilité de l'histoire, ni la compréhension du spectateur n'en souffrent jamais. Effleurant avec grâce et pudeur les éléments les plus choquants, voire terribles, de son sujet, Kore-Eda nous livre un portrait gracieux, rêveur, et même lumineux d'une enfance, certes en grande souffrance, mais qui quelque part n'est jamais vaincue par l'horreur. Même désespérément douloureux, "Nobody Knows" reste ainsi un chant furieusement optimiste en l'honneur de l'enfance. Avec ce chef d'oeuvre majeur du cinéma nippon, Kore-Eda s'imposait déjà comme un merveilleux peintre d'une humanité - avant tout centrée sur la famille - qui n"en finira donc jamais de nous étonner.
    No Spoiler
    No Spoiler

    18 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2013
    Ici la longueur avec laquelle Kore-Eda installe la situation s'impose: on finit par vivre avec ces 4 enfants livrés à eux-mêmes dans l'indifférence générale d'un Japon en perte de repères.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top