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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Une histoire aussi simple que dure et bouleversante, mise en image avec une authenticité sans pareil. Les tous jeunes comédiens sont formidables de justesse et la musique du film nous transporte au septième ciel. Un chef-d'oeuvre.
Une étoile pour le jeu exceptionnel des enfants (cela change des acteurs francais de moins de 18ans...), mais sinon quel film larmoyant, peu crédible (la femme qui vient checher le loyer ne s'attarde guère, les services sociaux ont l'air inexistants, le Japon est pourtant un pays développé, on ne me fera pas croire que 4 enfants peuvent rester 6 mois dans un appartement sans payer ni eau ni électricité), et qui ne fait même pas l'effort de la clarté (qui est donc cette jeune fille toujours habillée de blanc immaculé qui vit avec eux?). Bref un film parfait pour les bonnes consciences!
J'en ai encore les larmes aux yeux en écrivant ces quelques lignes. Comment de pas aimer ce film bouleversant dur dans la brute réalité des faits et tellement poétique par l'interprétation magistrale de cette bande de gosses plus attachants les uns que les autres. Il faut que le cinéma continue à nous faire découvrir de tel chef d'oeuvre qui peut être rendrons les êtres humains un peu moins bestiaux idiots et stupides
UNE MERVEILLE !!! certainement l'un des films les plus marquants de l'année avec un casting magnifique (je ne suis pas près d'oublier le dernier regard de la petite fille) et un Japon magnifiquement filmé. La vraie Palme d'Or de Cannes 2004, c'était là qu'il fallait la trouver. Comme disait l'autre, "Préparez vos mouchoirs" et surtout faites fonctionner le bouche-à-oreille pour que ce film récolte le succès qu'il mérite amplement.
Les japonais sont décidément très doués pour broder de très émouvant films sur la base d'histoire simples (mais vraie, le cas échéant). Voilà un long-métrage qui n'a pas volé sa sélection à Cannes à l'époque.
Avec Nobody Knows, Kore-Eda réalise sûrement l'un de ses plus beaux films. Le film bouleversant nous raconte par petites touches l'histoire de ces 4 enfants peu à peu abandonnés par leur mère. Ce qui rend le film sublime c'est cette façon de raconter l'histoire par petites tranches de vie au départ banales et qui peu à peu se chargeront d'un sens nouveau. La mère une fois partie, plus rien ne sera comme avant. Le film oscille toujours entre drame et comédie... Les jeunes comédiens sont criant de vérité et la caméra, dans un style documentaire, cerne toujours au plus près les visages, les corps. Bref, une pure merveille !
Un film émouvant. On s'attache aux enfants en même temps qu'on hait la mère. Le film suit un bon rythme, les jeunes acteurs sont très bons. Ils sont très (trop) attachants, il nous embarque vers une situation dramatique sans que l'on sache laquelle ce sera. Et quand elle arrive... argh.
Quand le côté moralisateur est abandonné et qu'on nous expose une situation qui vous prend aux tripes, sans aucune piste de réflexion, on est seul devant l'image et ses sentiments. Un film qui m'a réellement bouleversé, comme peu d'autres, pendant la scéance.
Sujet rarement abordé au cinéma (l'abandon d'enfants par leur mère dans un appartement), Nobody knows est un beau film, fort, bouleversant par moments mais dommage qu'il y ait quelques longueurs.
Film super!! Les acteurs sont super! C'est un film très très émouvant . A ne pas allez voir si on veut voir un film joyeux. Il parait presque trop court!
Le film est une ligne qui tend vers sa fin, un petit pas d'enfant après l'autre. Fin annoncée dès la première image. Ahurissante métaphore du secret dont Akira et sa fratrie portent le poids écrasant, sans jamais en abdiquer la responsabilité, condensé de l'année à venir, avec la même économie d'expression et la pudeur qui sont la marque de fabrique de la réalisation. Cette valise, c'est " nobody knows " - nobody knows et pourtant tout le monde voit. Le film a été tourné complètement dans l'ordre chronologique, sur quatre saisons, avec des modifications physiques subtiles, mais perceptibles des personnages. Le passage du temps qui est le ressort dramatique de l'histoire se fait ainsi profondément sentir à la fois dans sa quotidienneté et dans son implacabilité, deux dramaturgies apparemment paradoxales que l'auteur parvient génialement à unir. La façon dont nous ressentons l'attente incommensurable des enfants, leur trajet inexorable mais quasi imperceptible - car sans à coup - vers le mur, sont indissociables de ces choix de narration. Nous faisons leur expérience. La puissance de la démonstration est soutenue par la grande rareté des paroles. L'auteur nous empêche d'élaborer, de rationaliser, de généraliser : nous avons, comme les enfants, à subir, à encaisser, en silence. La tension linéaire est sans faille, dynamique propre à la tragédie, mais là où elle pénètre plus profondément que dans les ressorts tragiques habituels (où on sent voù on sent venir la fin et on se blinde), c'est que la lenteur du rythme nous conduit à patienter, à lâcher prise - comme les enfants encore. C'est le vrai tragique de la vie, sans grandiloquence, dans la discrétion, et c'est d'autant plus déchirant
C'est un pur bijou. L'histoire de ces enfants abandonnés de tous entre les quatre murs de ce petit appartement est remarquablement filmée. Les enfants sont d'extraordinnaires acteurs. Les rapports sociaux sont impeccablements rendus, l'amitiés et les amourettes aussi. Bref rien à redire. Rare, magnifique et emouvant.