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Un visiteur
5,0
Publiée le 12 avril 2007
Un film bouleversant qui raconte la descente au enfer, des trois enfants abandonnés par leur mère à Tokyo. La fatalité est l'idée du film. Inéxorablement, on voit petit à petit, leurs conditions de vie se détériorer. Au début quand leur mère vient juste de partir, ils sont indépendants, rangent, font la vaiselle, mais après un certain temps, le désordre et les déchêts s'accumulent dans l'étroit appartement, où ils vivent. Une étape est franchie lorqu'ils n'ont plus l'eau et l'électricité. Puis intervient cette fin tragique. Cette descante est parfaitement retranscrite à l'écran. Des séquences reviennent mais on peut noter un détail, à chaque fois, quelque chose à changer, ou plutôt à disparu. C'est aussi un film de contrastes, ces enfants vivent dans la pauvreté, au milieu de la capitale d'un des pays les plus riches du monde. La rencontre avec la collégienne, qui elle habite dans une résidence moderne, met en exergue ces contrastes. C'est un film qui parle en géneral des exclus de la société nippone, qui ne font pas parti du groupe. Cette exclusion est criyante, quand ils se baladent dans une salle de jeux vidéo, sans pouvoir y jouer. Ces enfants sont pourtant ignorés par le reste de la société. Même si ils ont un comportement très mature dans le film, ils aspirent à avoir une enfance comme les autres, aller à l'école, jouer au baseball. Ce film nous fait prendre conscience qu'au Japon, le pays de l'enfant roi, tous ne le sont pas.
Film bouleversant ! Yagira Yuuya est exceptionnel ! Difficile de rester insensible devant ce film. Malgré la longueur du film, on reste passionné devant cette descente aux enfers. C'est lent, mais pas ennuyeux. Les personnages sont tellement bien joués qu'on aimerait rentrer dans le film pour leur venir en aide.
Film tout à fait magnifique et touchant. L'histoire pas forcement originale est traitée avec finesse et beauté. Le prix d'interprétation à cannes n'est pas usurpé.
Malgré le triste sort de ces enfants, "Nobody Knows" est un très beau film nous plongeant dans la vie quotidienne et la pauvreté japonaise, montrant une facette du Japon que nous n'avons pas souvent l'habitude de voir. Six ans après son film culte "After-Life", Hirokazu Kore-eda nous délivre une histoire hors du commun, humaine et forte en émotions se déroulant dans une ambiance mêlée de solitude mais aussi d'espoir et d'amour fraternel... soutenu par une très forte prestation des jeunes acteurs, notamment Akira, l'aîné et petit "chef" de la famille (interprété par Yuya Yagira).
Inspiré de faits réels, Nobody knows est un film dramatique (japonais) sorti en 2004 et réalisé par Hirokazu Kore-Eda. L'histoire de 4 frères et soeurs qui sont abandonnés par leur mère du jour au lendemain paraît fort attrayante, malheureusement la longueur de certaines scènes rend le film très lent et rébarbatif (2H20), une idée potentielle gâché. Les sentiments de nos personnages sont étouffés au maximum (est ce volontaire ?) et que dire de l'OST qui agace par son thème principal persistant ; difficile de se laisser émouvoir avec tant de défauts. Pourtant les personnages sont quant à eux bien réussi ; entre la mère insouciante, enfantine mais affective et Akira qui porte la responsabilité de ses frères et soeurs. En regardant ce long-métrage j'ai étrangement pensé au "tombeau des lucioles", il faut croire que cette relation frères/soeurs soit simple et touchante. Au final je dois avouer que j'ai été un peu déçu car même si l'idée sur papier était belle, la lenteur nuit beaucoup au reste.
Tiré d'une histoire vraie, ce film nous raconte l'histoire de 4 frères et sœurs livrés à eux-mêmes, car abandonnés par leur mère. Cela donne un film poignant, admirablement interprété par ses jeunes acteurs.
Certainement un des plus beau film sur l'enfance abandonnée qui m'ai été donné de voir. L'image d'abord. Les couleurs saturées de l'exterieur comme un monde plein d'espoir et l'espace feutré et sombre de l'appartement où peinent à entrer les rayons du soleil.. Tout le film est résumé ici. Des enfants charmants et bien élevés vont connaitre une lente descente aux enger après le départ de leur mère qui les abandonnent à leur sort. Jamais raccoleur ni larmoyant ce film est un miracle de beauté et de vie. Car ces enfants nous communiquent leur rage de vivre presque normalement contre vents et marées. On comprend ainsi aisément pourquoi le jeune Yagira Yuya (qui interprète l'ainé) à obtenu le prix d'interprétation masculine à Cannes en 2004. En bref, un film qui touche au coeur et qui délivre le plus beau des messages : toujours garder le courage et la fantaisie coute que coute.
Ce film fait partie d'une série merveilleuse : les films sur lesquels on (surtout je) tombe à 2h du matin à la téloche, par hasard, sans jamais n'avoir entendu seulement parler du réalisateur, jamais vu un acteur, ou même lu quelque chose à son propos, et sur lequel on va d'abord porter un oeil interrogé mais distrait, pour finir par le classer parmi les plus belles pépites cinématographiques qu'on ait jamais vues. Nobody Knows, c'est subtil, tendre, et mignon. Nobody Knows, c'est affreux, triste et cruel, d'autant plus que l'histoire est inspirée de faits réels. C'est du cinéma "mou", mais pas au sens péjoratif : rien n'est précipité, tout se déroule de façon simple et naturelle, au rythme des saisons qui passent et des enfants qui grandissent. Ici, on ne fait pas mourir les gens avec des violons et des "Oh Janice, I love you so" ("Oh Janiceuh, je t'aimeuh tang"), on n'a pas recours à des prétextes scénaristiques pour faire larmoyer les spectateurs. Tout simplement, Hirokazu Kore-Eda ne se fout pas de la ****** de son spectateur. Il monte une histoire qu'on regarde comme on voit des gens passer dans la rue, comme on assiste à une scène particulière que attire notre regard quelques instants et à laquelle on va penser quelque temps, oublier, et qui va resurgir quand on ne s'y attend pas. Tout y est vrai, simple et concret, on ne doute pas une seconde de l'histoire de ces personnages formidables interprétés par un casting inédit mais surdoué de gamins de 5 à 14 ans. Si ce film ne vaut pas le détour, alors c'est très simple : peu de films valent la peine d'être vus.
Malheureusement, Une fois le concept situationnel et les personnages implantés, le film n'a plus rien à raconter, Koreeda tombe amoureux de ses plans, oublie son scénario et laisse ses personnages végéter. Dommage, on aurait aimé avoir un point de vue sur ce drame.
Surement un des plus beau film du mois ! touchant, on se laisse emporter peu à peu dans cet univers assez triste, un film que y est beau, qui fait mal, et qui fait réfléchir. Tout en finesse, en lenteur, ce film est un petit chef d'oeuvre !
Vraiment bien ! il faut y voir une critique de la société et des moeurs japonaises (un parent seul élevant 4 enfants - en l’occurrence ici la mère- ne peut pas exister socialement au Japon) plus qu'une critique des mauvaise mères. J'y tiens.
Une merveille. Ce film est excellent de bout en bout, la tension est maintenue en permanence, avec cette volonté de l'aîné de vivre coûte que coûte avec tous ses frère et soeurs, indépendamment de tous les autres adultes, en attendant la mère qui ne reviendra pas. Des enfants qui tentent d'être responsables quand les adultes, à commencer par la mère, sont totalement irresponsables, déjà en ne comprenant pas qu'un pré-ado ne peut pas assumer la responsabilité de 3 enfants. Pas de fausse note, pas de longueur, pas d'incohérence, tout mène vers la fin évidente. Un film rare.
Sensuel, envoutant, touchant et mélancolique. Tout ce que peut faire de meiux le cinéma Japonais contemporain est présent dans ce film. La force de ce cinéma qui réside dans la pudeur, la contemplation et la capacité à saisir l'instant et le lieu en le sublimant par un cadre, une lumière, une musique. Le contraste qui s'opère peu à peu entre le beauté d'Hakira et la crasse qui le cerne peu à peu résonne comme le plus triste hommage au passage de l'enfance à l'âge adulte. Un des très beaux films de cette dernière décennie .......
J’ai été moins touché que je le pensais. Peut-etre parce que Kore Eda recherche la grâce dans l’horreur, la vie et l’innocence dans la mort et la cruauté. A ceux qui s’arrêtent au « choc » sachez que l’histoire vraie originelle est beaucoup plus atroce.