Avis : Nobody knows - Page 5

Une base de scénario parfaite , une Penelope Cruz au top , une atmosphère , un univers à part et pourtant cela s étiole et s'enlise sans réel rebondissement pour en finir avec une fin décevante digne d' un Teen Movie . Quel ennui ! Quel dommage !

Dommage qu'il soit un tantinet trop long parce que Kore-Eda a mis dans ce film dramatique une pudeur qui évite le misérabilisme. L'exercice était périlleux et le film mérite bien les différentes récompenses dont il a été gratifié.

Une belle claque! Le cinéma japonais est beau et nous le prouve une fois encore... "Nobody knows" est un film surprenant réalisé d'un oeil de maître, celui de Hirokazu Kore-Eda ! Il traite à la manière d'un conte assez désenchanté, l'histoire de quatre enfants vivants au Japon qui, abandonnés de leur mère vont devoir survivre avec de l'argent dans un premier temps, et "complètement" seuls dans un dernier temps... Ce qui est beau dans ce film c'est la façon dont il est raconté: les enfants faisant les comptes comme de véritables adultes, attendant que les prix d'aliments baissent, mettant de l'argent de côté ou même sacrifiant leurs étrennes pour subvenir à leurs besoins... Ou même des envies d'aller à l'école et de ressembler aux autres enfants...Que dire de la fin qui est magnifique et tout bonnement triste... Coupure de courant, d'eau,... Les acteurs jouent DIVINEMENT BIEN... C'est incroyable! En particulier un, se nommant Yagira Yuuya. Un avenir très prometteur! Je l'espère de tout coeur! Il m'a littéralement bluffé! Un chef d'oeuvre à regarder au moins une fois dans sa vie! En tout cas, il m'a fait pleuré! Encore un...

Ce film de deux heures un quart est un tout petit peu longuet, mais sans doute faut-il tout ce temps pour bien rendre compte de la lente dégradation des conditions de vie de ces enfants, et pour que le spectateur soit happé par ce triste "spectacle". Mais c'est un peu long, parce que, même s'il serait vain de demander une action plus dynamique dans un drame, il me semble malgré tout que plus de tensions entre personnages auraient été bienvenues et, s'il y a bien ce genre de problématique dans le film, elles sont insuffisamment exploitées.

Ce film relève de l'émotion à l'état brut avec une narration très simple qui s'attarde surtout sur les personnages. Et quels personnages ! Quatre bambins incroyables, superbement interprêtés, qui nous émeuvent jusqu'aux larmes. Quatre prénoms que je ne suis pas près d'oublier de sitôt : le sage Akira, la douce Kyoko, l'espiègle Shigeru et la mignonne Yuki. Quatre petits êtres unis devant l'adversité qui nous donnent une grande leçon sur ce qu'on est prêt à accepter pour être auprès de ceux qu'on aime. Et une ville de Tokyo comme je ne l'avais jamais vue filmée, (très) loin des poncifs de la méga(lo)pole hyper-technologique. Une divine surprise que ce film qui figurera très certainement dans mon top 5 des meilleurs films à la fin de cette année car l'émotion, c'est vraiment le moteur du cinéma. Je n'ai qu'une chose à dire : arigato Monsieur Kore-Eda Hirokazu .

Nobody knows est tiré d'un fait réel survenu au Japon à la fin des années 80.
Kore-eda-Hirokazu film ici avec une simplicité déconcertante. Le film est dénué de tout artifice et fait place à l'essentiel. Le réalisateur fait preuve d'une grande maîtrise technique, mais jamais tape à l'oeil. La caméra se fait toute petite et arrive même à se faire oublier, tout comme la mère des 4 enfants. Malgré un début de film un peu long, on plonge bien dans l'histoire, au point d'avoir l'impression d'en faire partie. D'ailleur on craint la fin.
Pour résumer: sobre, juste, bien joué, sublime, profondément triste, remarquable, bref un chef d'oeuvre.

Un beau film, à la fois sensible, triste et tellement humain. Le gamin est vraiment étonnant de naturel et de courage. Après avoir vu ce film, il est difficile de ne pas ressentir un certain malaise devant l'abandon par une mère de ses enfants, livrés à eux mêmes et coupés du monde et du système scolaire. Une belle leçon de vie à travers le destin (drame) de ces 4 enfants.

Ce film est très vicieux et il dérange. A première vue, on assiste à quelque chose de doux. Qui prend peu à peu un goût amer. Pour en venir à la descente aux enfers. Beaucoup de plans longs, des scènes répétitives, qui étouffent petit à petit. Le temps est long et les enfants le sentent aussi. Ce long métrage est traitre car on s'attend à la naïveté des enfants, à leur simplicité de voir les choses. Mais pas du tout, on s'embarque dans une aventure complexe. La mère apparait de suite barge et sans responsabilité. Séparé de son mari, ce n'est pas elle la mère mais l'aîné des enfants. Elle fait sa crise d'adolescence et le fait payer jusqu'au bout. J'ai trouvé le film long, les plans aussi beaucoup trop vers la fin et on finit par se lasser. Au final, ce n'est plus l'avenir de ces enfants qui nous préoccupent mais la question du quand est-ce que va cesser le film. Dommage. Après réflexion je m'attendais sûrement à autre chose.

Un film qui fait froid dans le dos. Et quand on sait que cela arrive réellement au Japon, on se sent encore plus mal. Et c'est encore pire puisqu'on ne sait pas ce que devienne les enfants à la fin... Un film très réaliste à découvrir pour l'acteur principal et pour l'histoire révoltante.

Un film bouleversant alliant une beauté des plans et une histoire pesante par sa noirceur. L'interpretation est sans faille. Sublime

Nobody knows est la chronique touchante d’un abandon. Dans un Japon contemporain indifférent, une mère fantasque et enfantine trimballe ses quatre enfants, tous de pères différents, d’une ville à l’autre. Pour ne pas être ennuyée par les services sociaux, elle ne les a tout simplement pas inscrits à l’état civil, ni à l’école, prétextant qu’ils n’en ont pas besoin. De plus en plus absente, elle laisse l’ainé de douze ans, Akira, gérer la petite fratrie. Puis un jour, elle disparaît. Livrés à eux-mêmes, les mômes s’enfoncent dans un quotidien toujours plus pathétique et se démènent pour survivre. Chaque détail alors, même insignifiant, compte. Chaque objet, chaque plan, le vernis à ongles qui s’efface, les chaussures qui deviennent trop petites, les soustractions sans fin pour savoir combien d’argent il reste, sont les témoins du temps qui passe et de la déchéance de ce petit foyer plein d’amour qui ne semble se rendre compte de rien. La descente est alors lente, douce et glaçante jusqu’au drame…

Ce film a changé il y a quelques années mon regard sur le Japon. Personne ne sait? Mais si! Tout le monde sait et personne agit! Féroce, cruel même...
A voir: "Air doll", du même réalisateur.

Sans aucun doute un chef d'oeuvre de l'année 2004, mais cependant insupportable pour mes tripes de père. La réalisation et l'interprétation sont à ce point parfaites que l'on ne peut que souffrir de sa propre impuissance devant la descente aux enfers de ces gamins, et en particulier de l'aîné qui porte sur ces épaules une responsabilité qu'aucun adulte ne vient soulager et que tout parent de famille nombreuse sait combien elle peut être lourde. La seule aide viendra d'une autre gamine qui y brulera ses ailes d'ange. Terrible, surtout quand on sait que cette histoire est loin d'être un cas isolé. A voir et à méditer.

Un film bouleversant qui raconte la descente au enfer, des trois enfants abandonnés par leur mère à Tokyo. La fatalité est l'idée du film. Inéxorablement, on voit petit à petit, leurs conditions de vie se détériorer. Au début quand leur mère vient juste de partir, ils sont indépendants, rangent, font la vaiselle, mais après un certain temps, le désordre et les déchêts s'accumulent dans l'étroit appartement, où ils vivent. Une étape est franchie lorqu'ils n'ont plus l'eau et l'électricité. Puis intervient cette fin tragique. Cette descante est parfaitement retranscrite à l'écran. Des séquences reviennent mais on peut noter un détail, à chaque fois, quelque chose à changer, ou plutôt à disparu. C'est aussi un film de contrastes, ces enfants vivent dans la pauvreté, au milieu de la capitale d'un des pays les plus riches du monde. La rencontre avec la collégienne, qui elle habite dans une résidence moderne, met en exergue ces contrastes. C'est un film qui parle en géneral des exclus de la société nippone, qui ne font pas parti du groupe. Cette exclusion est criyante, quand ils se baladent dans une salle de jeux vidéo, sans pouvoir y jouer. Ces enfants sont pourtant ignorés par le reste de la société. Même si ils ont un comportement très mature dans le film, ils aspirent à avoir une enfance comme les autres, aller à l'école, jouer au baseball. Ce film nous fait prendre conscience qu'au Japon, le pays de l'enfant roi, tous ne le sont pas.

Film bouleversant ! Yagira Yuuya est exceptionnel !
Difficile de rester insensible devant ce film.
Malgré la longueur du film, on reste passionné devant cette descente aux enfers. C'est lent, mais pas ennuyeux. Les personnages sont tellement bien joués qu'on aimerait rentrer dans le film pour leur venir en aide.