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Un visiteur
5,0
Publiée le 21 novembre 2010
De la douceur, de la douceur et encore de la douceur! Les enfants sources de joies, nous apprenent beaucoup sur l'essentiel que nous oublions souvent! en l'occurence ce film en fait la démonstration.
Tout est dit. De ces films rarissimes qu'on n'oublie jamais. Bon après... ça n'a rien de pop corn, alors ce sera dur de mettre sous tous les yeux. Dommage ou non? la question ne se pose pas.
Un magnifique film.On se laisse prendre aux décors sublime filmés avec talent par Kore-Eda Hirokazu dans une ambiance pesante et poétique.On se sent proche de ces gamins (le plus grand n'a que 12 ans), et leurs regards plein de désespoir vous heurte, vous insupporte...Leurs émerveillements devant des choses simples feront sourir mais l'ambiance est lourde, très lourde.Un final impressionant qui ne se privera pas de vous arracher quelques larmes ou plus. Ce que je sais c'est que c'est un chef d'oeuvre.
Ces enfants jouent vraiment bien...Ce film est poignant, et nous montre un aspect du Japon qui n'est pas joli joli à mon avis...Comment peut on laisser des gosses dant une telle situation? Ils n'ont pas besoin d'argent ou de nourriture, mais d'une famille d'acceuil!...Comment ne pas prendre à coeur une telle misère? Cruel...
Film ayant établi la réputation de Kore-Eda, "Nobody Knows" m' a toujours fait un peu peur, tant par son sujet (une fratrie abandonnée par une mère inconsciente, et devant survivre livrée à elle même) que par sa durée (2h20). J'avais bien entendu tort, même si la dureté du thème du film, relayée par une interprétation exceptionnelle de la part des enfants, fait que "Nobody knows" se visionne dans la douleur, et marque durablement la mémoire. Tort parce que le talent de metteur en scène de Kore-Eda est absolument époustouflant du premier au dernier plan du film : la narration, d'une grande légèreté, évite tous les poncifs larmoyants qui paraissaient pourtant inévitables ; mieux encore, Kore-Eda sait dépouiller son film de toute scène lourdement explicative, sans que ni la crédibilité de l'histoire, ni la compréhension du spectateur n'en souffrent jamais. Effleurant avec grâce et pudeur les éléments les plus choquants, voire terribles, de son sujet, Kore-Eda nous livre un portrait gracieux, rêveur, et même lumineux d'une enfance, certes en grande souffrance, mais qui quelque part n'est jamais vaincue par l'horreur. Même désespérément douloureux, "Nobody Knows" reste ainsi un chant furieusement optimiste en l'honneur de l'enfance. Avec ce chef d'oeuvre majeur du cinéma nippon, Kore-Eda s'imposait déjà comme un merveilleux peintre d'une humanité - avant tout centrée sur la famille - qui n"en finira donc jamais de nous étonner.
Nobody knows raconte l'histoire de quatre enfants de cinq à douze ans abandonnés à eux mêmes dans un appartement de Tokyo duquel seul l'ainé a le droit de sortir... La mère irresponsable et immature ne reviendra jamais, les laissant ainsi lutter au quotidien pour leur survie.
Un film bouleversant sans mélo, composé de scènes délicates qui se succèdent et mènent irrémédiablement à la tragédie. Kore-Eda Hirokazu filme au plus près des choses, souvent en très gros plan des petits détails du quotidien de ces enfants et notamment les visages, les regards, les mains... Les jeunes acteurs sont tous confondants de vérité et il n'est pas étonnant que l'ainé des garçons ait gagné le prix d'interprétation à Cannes... Outre sa grande beauté et son charisme qui crèvent l'écran, le jeune homme porte le film dans ce rôle très difficile avec une évidence qui force le respect. Un film sensible et dur, donc, très émouvant et visuellement magnifique. La nouvelle vague asiatique a encore de beaux jours devant elle avec des auteurs de cette dimension !
Un drame japonais est une expérience à vivre de façon intense. Soit on s'ennuie ferme, soit on commence à l'apprecier en s'y immergeant complètement. Il n'y a pas de juste milieu.
Le rythme se déroule au rythme de la vie des enfants qui s'assument. Cette histoire inspirée de faits réels malheureux est lourde d'émotions pour les spectateurs occidentaux que nous sommes: Nous savons que ces situations existent aussi chez nous. Le jeu des enfants est parfait, le spectateur est en empathie avec eux et ce film répond aux besoins du spectateur. Les nombreux plans raprochés du film sur le regard des enfants augmente l'effet émotionnel mais le réalisateur a un peu échoué dans la construction du scénario car le coeur même du film est délaissé au profit d'un tableau sur cette branche de la société. A trop présenter le cadre de vie, les personnages, l'action, le moteur et le rythme, le rythme de l'histoire sont rompus et on s'ennuie; les longueurs sont lassantes, font perdre l'interêt du film et le spectateur décroche. Qu'a voulu faire le réalisateur ? Un film ou un documentaire ….
J'aime beaucoup le cinéma de Kore-Eda et notamment sa manière de raconter avec talent et bienfaisance de magnifiques histoires familiales ; pas toujours gaies certes mais il y a toujours de la beauté dans ses drames. Comme souvent dans ses longs métrages, les enfants tiennent un rôle de premier plan et cette situation s'impose dans « Nobody Knows » puisque que quatre enfants se voient abandonner par leur mère. Malgré cela, on les voient agir en toute innocence, vaquer à leur tâches quotidiennes dans l'indifférence quasi-générale. Le rythme du film est lent mais ne crée jamais de longueurs. Kore-Eda traite ce sujet avec délicatesse, intelligence et nous offre un beau moment de cinéma. Bravo.
Un film déchirant, d'une délicatesse inouïe et d'une violence émotionnelle incroyable. KoreEda n'est jamais aussi bon que lorsqu'il se met à hauteur d'enfant. Ici, il met en scène une fratrie adorable abandonnée par une mère qui est peut-être la plus irresponsable de la famille. Pendant près d'une année nous suivons donc la vie de débrouille, de doutes, de solitude, d'ennui ou de moments espiègles de ces frères et sœurs dignes et profondément gentils. Des petites tranches de vie se succèdent et chaque personnage s'affirme alors, avec sa propre personnalité et sa propre manière de gérer l'absence de la mère. Tous sont époustouflants de vérité et au-delà d'une mise en scène élégante et d'une photo à couper le souffle, c'est bien l'interprétation qui transperce le cœur. Chaque sourire est un petit éclat de vie dans cet océan tragique, et les enfants savent rester des enfants en s'offrant des moments précieux de petites joies au milieu de leur misère grandissante. Le cinéaste ne tombe jamais dans le pathos et se contente d'un filmage délicat fourmillant de petits détails qui nous font ressentir une situation de plus en plus dramatique. C'est beau et cela dit plein de chose sur une société japonaise trop individualiste dont l'espoir repose sur l'innocence de ses enfants. Sublime !!!
Quatre enfants, frères et sœurs, probablement de pères différents, mais cela restera une énigme, vivent reclus avec une mère aimante mais surtout absente et démissionnaire. Cette mère fait sa vie tant bien que mal, laisse la charge de la famille à son aîné pas encore ado. Les absences de la mère s’allongeant ; au rythme des saisons et d’un appartement se délabrant, on voie le jeune garçon devenir chef de famille comme il le peut. Kore Eda est le cinéaste des liens familiaux ; il interroge film après film ce qui constitue une famille en s’intéressant en premier lieu aux enfants qui la compose. Durant 2 heures, il va montrer une fratrie bancale s’en sortir comme elle peut et montrer tout l’attachement entre les 4 enfants et le dévouement des ainés. Tiré d’un fait réel son film est fort et plutôt que de nous tirer une larme montre des scènes du quotidien qui font une vie particulière. Ces scènes sont parfois longues et aussi répétitives ; si dans la première heure, on apprécie ces tranches de vie, dans la seconde moitié, on aimerait que le film se dynamise. La lenteur restera le crédo du film jusqu’à son terme. Puis une question se pose à moi très vite dans ce film. Ces enfants, qu’il faut cacher au risque que les services sociaux s’alertent d’une famille dysfonctionnelle, finissent par avoir une vie sociale. Mais personne n’alerte les services sociaux sur cette misère pas même la propriétaire au loyer impayé qui repart comme elle est venue sans se soucier de ne jamais percevoir de loyer !!! Et c’est plus que troublant et empêche d’entrer intégralement dans le film. Aussi pourquoi, une scène finale aussi tragique alors que l’émotion peine à naitre au sein d’un film aussi distancé de ses personnages ; à part la mère et le fils ainé, les autres protagonistes sont quasi transparents. Un avis bien mitigé pour un film d’un réalisateur dont j’apprécie surtout l’œuvre qu’il s’évertue de construire film après film… et pour cela ce film est indispensable car il fait partie d’un propos bien plus large que Kore Eda étoffe à chaque sortie. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Nobody Knows n'est sans doute pas l'oeuvre la plus connue de Hirokazu Kore-eda, mais elle est suffisamment percutante pour valoir le détour, et elle préfigure en quelque sorte les succès futurs du réalisateur: sa capacité à mettre en valeur le quotidien et les très jeunes acteurs est déjà flagrante, dans une histoire qui tient presque du survival (des enfants livrés à eux-même, littéralement). Un poil trop long à mon goût, Nobody Knows est néanmoins solide et maîtrisé de bout en bout.
Au Japon, une mère célibataire peine à offrir un environnement stable à ses 4 enfants. Séparée du père de plusieurs des enfants, elle cherche à refaire sa vie mais sait qu'il sera difficile de trouver un homme qui accepte de prendre en charge une famille nombreuse. Nous suivons la vie de plus en plus difficile des enfants à travers le point de vue d'Akira, un enfant de 12 ans et de ses frères et sœurs. Une vie de débrouille, de combines, bref de misère commence pour cette fratrie abandonnée, dans un pays où la situation des enfants non reconnus par leurs pères constitue un tabou. Le réalisateur montre subtilement les états d'âme d'Akira, tiraillé entre l'insouciance de son âge et les responsabilités écrasantes qui sont désormais les siennes. L'extrême précarité de leur situation familiale rend les drames difficilement évitables. Une frontière invisible sépare la population intégrée et les exclus. Mais le réalisateur ne cède jamais à l'extrême noirceur et montre qu'une forme de résilience est possible.
Dramatiquement beau. Incroyable histoire au l'égoïsme de ce monde pousse à l inexplicable. On est touché par cette quête de vie de cette petite famille, par le poids de cette charge qui impcombe a l aîné. Cette douloureuse réalité lors de la chute de la petite et cette fin qui nous laisse totalement sans solution. Pourquoi ?
Nobody Knows n'est pas mauvais, loin de là, mais il ne marque pas non plus, vraiment pas.
Le film n'apporte rien au genre malgré l'interprétation courageuse et il faut bien l'avouer, de Yagira Yuuya qui ne vole pas non plus la vedette aux autres enfants, eux aussi, criants de naturel.
Malgré toutes ses qualités, le film est sensiblement long, parfois monotone, souvent ennuyeux. La faute à la mise en scène. Tout y est extrêmement démonstratif, que cela soit au niveau de l'histoire ou de la réalisation. Il semble évident que le parti pris a été celui du réalisme, ce qui est dommage, le cinéma nippon nous ayant habitués à plus de poésie tout en restant dans un sujet réaliste ...