Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
28 critiques presse
Aden
par Philippe Piazzo
Dans ce film sublime, la délicatesse de la mise en scène semble, finalement, dénuder, insensiblement, toute la rudesse du monde.
La critique complète est disponible sur le site Aden
Cahiers du Cinéma
par Thierry Méranger
Entreprise de déminage, Nobody knows inclut donc, pour les désamorcer, la plupart des figures imposées du mélo. (...) Si le film séduit par ce qu'il nous épargne, il fascine par ce qu'il donne à voir du mûrissement des êtres et des choses...
Ciné Live
par Sandra Benedetti
Voir la critique sur www.cinelive.fr
La critique complète est disponible sur le site Ciné Live
Cinéastes
par Hendy Bicaise
L'auteur du mémorable After Life nous revient avec un conte cruel qui, sous la moiteur et l'horreur de ses images, dessine une trace d'espoir indélébile. (...) Nobody knows possède ce qui fait la force des meilleurs films japonais contemporains (Eureka, Kaïro ou All About Lily -Chou-Chou), et se présente comme une invitation à un voyage flottant.
La critique complète est disponible sur le site Cinéastes
L'Express
par Christophe Carrière
Voir la critique sur www.lexpress.fr
L'Humanité
par Dominique Widemann
Une maîtrise de l'éclairage intime mettant au jour les ressorts fictionnels autant que la précision documentaire du cinéaste. La caméra de Kore-eda Hirokazu capte chaque moment minuscule du quotidien des enfants, fait signe d'un rien ou de tristesses insondables que nul pathos ne noie, se pose sans jamais peser sur la palette de leurs expressions.
Le Figaro
par Marie-Noëlle Tranchant
Voir la critique sur www.lefigaro.fr
Première
par Stéphanie Lamome
S'inspirant d'un fait divers, Kore-Eda filme comme un documentaire l'existence de ces enfants livrés à eux-mêmes qui errent comme des petits fantômes coincés dans un purgatoire avec rien d'autre à expier que la faute de leur mère. (...) De jeune garçon timide, Akira devient progressivement chef de famille (...), se bat pour que sa petite famille existe au moins entre elle. Ce combat, désespéré, touche comme un crève-coeur.
La critique complète est disponible sur le site Première
Studio Magazine
par Michel Rebichon
Voir la critique sur www.studiomag.com
La critique complète est disponible sur le site Studio Magazine
The Hollywood Reporter
par Ray Bennett
D'adorables jeunes acteurs et une réalisation soignée font de cette histoire triste un film remarquable. (critique cannoise)
TéléCinéObs
par Bernard Achour
De l'humour à la tragédie, de la débrouille en huis clos à la transgression forcée, l'observation du quotidien de ces quatre enfants peu à peu abandonnés par leur mère se pare simultanément d'un charme, d'une angoisse et d'une compassion qu'on se surprend à ressentir avec une solidarité viscérale.
Télérama
par Pierre Murat
Le plus poignant dans cette chronique qui se joue sur quatre saisons, c'est la douceur de la descente aux enfers. Hirokazu Kore-eda enchaîne les scènes courtes, répétitives, obsessionnelles.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Variety
par Derek Elley
Plus l'état de l'appartement se dégrade, et plus le film acquiert un style visuel rigoureux (...) La magie du film (...) réside dans sa façon désinvolte d'appréhender les détails (...) (critique cannoise)
aVoir-aLire.com
par Nicolas Bardot
Avec la douceur mais aussi la cruauté d'un Takahata à son meilleur, Hirokazu Kore-eda peint l'enfance brisée dans un chef-d'oeuvre qui n'aurait pas eu à rougir d'une Palme.
Chronic'art.com
par Jean-Sébastien Chauvin
Nobody knows semble parfois en équilibre précaire, menacé par le vide qu'il a lui-même conçu. Ce qui n'empêche pas sa petite musique entêtante de ne cesser, bien après l'avoir entendue, de nous trotter dans la tête.
La critique complète est disponible sur le site Chronic'art.com
L'Ecran Fantastique
par Jean-Christophe Ferrari
La mise en scène de Nobody Knows réussit à imposer, en accumulant des instantanés qui, isolés, sembleraient sans doute abstraits et conventionnels, une ligne claire et épurée, somme toute émouvante.
Le Parisien
par Alain Grasset
Loin d'être tragique, l'histoire se révèle attachante, malgré sa longueur. Rarement, la douleur et la beauté de l'adolescence auront été captées ainsi par la caméra.
La critique complète est disponible sur le site Le Parisien
Les Inrockuptibles
par Amélie Dubois
On reprochera à Kore-Eda une inscription trop linéaire de cette histoire dans le temps, une fâcheuse tendance à se reposer sur la durée. Ce n'est pas dans ce temps-là, figuratif, que se passent les choses les plus fortes (...). On préfèrera de loin les moments où se matérialise une perception du temps (...) plus intériorisée (...). C'est là que le film touche réellement quelque chose des marques invisibles qui soutiennent notre rapport affectif au monde.
La critique complète est disponible sur le site Les Inrockuptibles
Libération
par Philippe Azoury
Nobody Knows n'est tendre qu'en apparence. A l'intérieur, c'est un film qui ne lâche rien, pas un gramme d'épanchement (...). On comprend du coup d'autant moins pourquoi Kore-eda a choisi comme musique une ritournelle mélancolique dont la puissance de nuisance envahit la dernière moitié du film, massacrant certaines séquences (...). Cet alliage d'émotivité à tous crins et de rigueur dans le regard en a dérouté plus d'un.
Libération
par Didier Péron
(...) une immersion crescendo au sein de ce groupe d'enfants (deux petits, deux grands), selon une structure volontairement répétitive (repas-disette-vol à l'étalage-retour à la case départ) où les nuances de la dégradation ambiante sont capturées dans une forme ouverte et rêveuse. (critique cannoise)
MCinéma.com
par Hugo de Saint Phalle
NOBODY KNOWS est à la fois mélancolique et attachant. Même s'il s'étire parfois en longueur, on se rattache inévitablement à la pureté de ces visages enfantins et au tempo enivrant de ce conte désenchanté, décliné au rythme des saisons.
Ouest France
par La Rédaction
Quand tout se prêtait aux déversements de larmoiements pathétiques, Kore-eda aborde son sujet avec la belle retenue d'une pudeur empreinte de dignité et de respect. (...) C'est évident, il aurait pu quelque peu en accélérer le rythme qui s'attarde parfois dans la description de petits riens du quotidien dont la répétition ne s'imposait pas.
Rolling Stone
par Isabelle Danel
Adapté d'un fait divers survenu au Japon en 1988, Nobody Knows est une douce plongée dans l'horreur d'un intolérable abandon qui ne dit jamais son nom. (...) Le regard du réalisateur sur ces enfants perdus, leurs jeux et leur souffrance, les rites auxquels ils se raccrochent comme à des bouées, est d'une pureté déchirante.
L'Humanité
par Michel Guilloux
Tout l'intérêt du cinéaste semble être porté sur Akira, dont le personnage (...) est le seul qui soit incarné. La perspective la plus tangible qu'il reste à ce film au dessein improbable suggéré dès le titre est de suivre (...) le fil ténu du passage de l'enfance à l'adolescence, hors de toute contrainte et réalité sociales. Si tel est le sujet, on reste néanmoins sceptique devant le cadre qui lui sert de prétexte. (critique cannoise)
Le Monde
par Thomas Sotinel
Kore-eda est pourtant un cinéaste sensible. Son habileté à saisir les gestes et les expressions des enfants, sa faculté à traduire en images des sensations qui relèvent du goût ou de l'odorat sont admirables, tout comme la clarté d'une narration souvent privée de dialogues. Mais ce laconisme a son revers : (...) Les artifices de mise en scène, souvent virtuoses, semblent n'avoir d'autre raison d'être que d'étouffer l'émotion, l'empathie qui ne demandent qu'à surgir.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
Le Monde
par Jean-François Rauger
Ce qui est réussi là, c'est sans doute une certaine capacité à capter la formation d'une communauté hors du commun (...) Après s'être débarrassé de ce que l'on devine être le personnage le plus complexe et le plus intéressant (la mère), le film n'évite pas une certaine forme d'attendrissement auquel manque une dimension morbide. (critique cannoise)
Télérama
par François Gorin
L'observation prosaïque de la fratrie abandonnée retient longtemps le flot des émotions faciles. Puis la digue cède, et dans son élan vers une poésie angélico-morbide, Kore-Eda gâche un peu sa marquetterie patiente et son beau sujet. (critique cannoise)
Zurban
par Waldo Lydecker
Avec un sens du cadre très précis, le cinéaste compose ses plans, joue avec le hors champ, nous fait ressentir l'angoisse innocente des gamins (...) Mais la répétitivité de leur quotidien s'étire et (...) l'exaspération du temps mort risque d'être partagée par le spectateur. (critique cannoise)
Aden
Dans ce film sublime, la délicatesse de la mise en scène semble, finalement, dénuder, insensiblement, toute la rudesse du monde.
Cahiers du Cinéma
Entreprise de déminage, Nobody knows inclut donc, pour les désamorcer, la plupart des figures imposées du mélo. (...) Si le film séduit par ce qu'il nous épargne, il fascine par ce qu'il donne à voir du mûrissement des êtres et des choses...
Ciné Live
Voir la critique sur www.cinelive.fr
Cinéastes
L'auteur du mémorable After Life nous revient avec un conte cruel qui, sous la moiteur et l'horreur de ses images, dessine une trace d'espoir indélébile. (...) Nobody knows possède ce qui fait la force des meilleurs films japonais contemporains (Eureka, Kaïro ou All About Lily -Chou-Chou), et se présente comme une invitation à un voyage flottant.
L'Express
Voir la critique sur www.lexpress.fr
L'Humanité
Une maîtrise de l'éclairage intime mettant au jour les ressorts fictionnels autant que la précision documentaire du cinéaste. La caméra de Kore-eda Hirokazu capte chaque moment minuscule du quotidien des enfants, fait signe d'un rien ou de tristesses insondables que nul pathos ne noie, se pose sans jamais peser sur la palette de leurs expressions.
Le Figaro
Voir la critique sur www.lefigaro.fr
Première
S'inspirant d'un fait divers, Kore-Eda filme comme un documentaire l'existence de ces enfants livrés à eux-mêmes qui errent comme des petits fantômes coincés dans un purgatoire avec rien d'autre à expier que la faute de leur mère. (...) De jeune garçon timide, Akira devient progressivement chef de famille (...), se bat pour que sa petite famille existe au moins entre elle. Ce combat, désespéré, touche comme un crève-coeur.
Studio Magazine
Voir la critique sur www.studiomag.com
The Hollywood Reporter
D'adorables jeunes acteurs et une réalisation soignée font de cette histoire triste un film remarquable. (critique cannoise)
TéléCinéObs
De l'humour à la tragédie, de la débrouille en huis clos à la transgression forcée, l'observation du quotidien de ces quatre enfants peu à peu abandonnés par leur mère se pare simultanément d'un charme, d'une angoisse et d'une compassion qu'on se surprend à ressentir avec une solidarité viscérale.
Télérama
Le plus poignant dans cette chronique qui se joue sur quatre saisons, c'est la douceur de la descente aux enfers. Hirokazu Kore-eda enchaîne les scènes courtes, répétitives, obsessionnelles.
Variety
Plus l'état de l'appartement se dégrade, et plus le film acquiert un style visuel rigoureux (...) La magie du film (...) réside dans sa façon désinvolte d'appréhender les détails (...) (critique cannoise)
aVoir-aLire.com
Avec la douceur mais aussi la cruauté d'un Takahata à son meilleur, Hirokazu Kore-eda peint l'enfance brisée dans un chef-d'oeuvre qui n'aurait pas eu à rougir d'une Palme.
Chronic'art.com
Nobody knows semble parfois en équilibre précaire, menacé par le vide qu'il a lui-même conçu. Ce qui n'empêche pas sa petite musique entêtante de ne cesser, bien après l'avoir entendue, de nous trotter dans la tête.
L'Ecran Fantastique
La mise en scène de Nobody Knows réussit à imposer, en accumulant des instantanés qui, isolés, sembleraient sans doute abstraits et conventionnels, une ligne claire et épurée, somme toute émouvante.
Le Parisien
Loin d'être tragique, l'histoire se révèle attachante, malgré sa longueur. Rarement, la douleur et la beauté de l'adolescence auront été captées ainsi par la caméra.
Les Inrockuptibles
On reprochera à Kore-Eda une inscription trop linéaire de cette histoire dans le temps, une fâcheuse tendance à se reposer sur la durée. Ce n'est pas dans ce temps-là, figuratif, que se passent les choses les plus fortes (...). On préfèrera de loin les moments où se matérialise une perception du temps (...) plus intériorisée (...). C'est là que le film touche réellement quelque chose des marques invisibles qui soutiennent notre rapport affectif au monde.
Libération
Nobody Knows n'est tendre qu'en apparence. A l'intérieur, c'est un film qui ne lâche rien, pas un gramme d'épanchement (...). On comprend du coup d'autant moins pourquoi Kore-eda a choisi comme musique une ritournelle mélancolique dont la puissance de nuisance envahit la dernière moitié du film, massacrant certaines séquences (...). Cet alliage d'émotivité à tous crins et de rigueur dans le regard en a dérouté plus d'un.
Libération
(...) une immersion crescendo au sein de ce groupe d'enfants (deux petits, deux grands), selon une structure volontairement répétitive (repas-disette-vol à l'étalage-retour à la case départ) où les nuances de la dégradation ambiante sont capturées dans une forme ouverte et rêveuse. (critique cannoise)
MCinéma.com
NOBODY KNOWS est à la fois mélancolique et attachant. Même s'il s'étire parfois en longueur, on se rattache inévitablement à la pureté de ces visages enfantins et au tempo enivrant de ce conte désenchanté, décliné au rythme des saisons.
Ouest France
Quand tout se prêtait aux déversements de larmoiements pathétiques, Kore-eda aborde son sujet avec la belle retenue d'une pudeur empreinte de dignité et de respect. (...) C'est évident, il aurait pu quelque peu en accélérer le rythme qui s'attarde parfois dans la description de petits riens du quotidien dont la répétition ne s'imposait pas.
Rolling Stone
Adapté d'un fait divers survenu au Japon en 1988, Nobody Knows est une douce plongée dans l'horreur d'un intolérable abandon qui ne dit jamais son nom. (...) Le regard du réalisateur sur ces enfants perdus, leurs jeux et leur souffrance, les rites auxquels ils se raccrochent comme à des bouées, est d'une pureté déchirante.
L'Humanité
Tout l'intérêt du cinéaste semble être porté sur Akira, dont le personnage (...) est le seul qui soit incarné. La perspective la plus tangible qu'il reste à ce film au dessein improbable suggéré dès le titre est de suivre (...) le fil ténu du passage de l'enfance à l'adolescence, hors de toute contrainte et réalité sociales. Si tel est le sujet, on reste néanmoins sceptique devant le cadre qui lui sert de prétexte. (critique cannoise)
Le Monde
Kore-eda est pourtant un cinéaste sensible. Son habileté à saisir les gestes et les expressions des enfants, sa faculté à traduire en images des sensations qui relèvent du goût ou de l'odorat sont admirables, tout comme la clarté d'une narration souvent privée de dialogues. Mais ce laconisme a son revers : (...) Les artifices de mise en scène, souvent virtuoses, semblent n'avoir d'autre raison d'être que d'étouffer l'émotion, l'empathie qui ne demandent qu'à surgir.
Le Monde
Ce qui est réussi là, c'est sans doute une certaine capacité à capter la formation d'une communauté hors du commun (...) Après s'être débarrassé de ce que l'on devine être le personnage le plus complexe et le plus intéressant (la mère), le film n'évite pas une certaine forme d'attendrissement auquel manque une dimension morbide. (critique cannoise)
Télérama
L'observation prosaïque de la fratrie abandonnée retient longtemps le flot des émotions faciles. Puis la digue cède, et dans son élan vers une poésie angélico-morbide, Kore-Eda gâche un peu sa marquetterie patiente et son beau sujet. (critique cannoise)
Zurban
Avec un sens du cadre très précis, le cinéaste compose ses plans, joue avec le hors champ, nous fait ressentir l'angoisse innocente des gamins (...) Mais la répétitivité de leur quotidien s'étire et (...) l'exaspération du temps mort risque d'être partagée par le spectateur. (critique cannoise)