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    Cinéastes à tout prix
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    3,3
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    10 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 329 abonnés 7 541 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juillet 2022
    Jean-Jacques Rousseau est maçon, Jacques Hardy professeur de science économique & Max Naveaux projectionniste. Tous les trois ont pour point commun d’être cinéastes amateurs. Entourés d’une équipe non-professionnelle (aussi bien les techniciens que les acteurs) et sans argent, ils ne reculent devant rien pour mener à bien chacun de leurs projets.

    Frédéric Sojcher est allé à la rencontre de ces trois cinéastes belges, adepte du cinéma guérilla et à des années lumières du cinéma commercial et des circuits de distribution grand public. Parmi ces trois personnages, il y a des doux-dingues, à commencer par Jean-Jacques Rousseau, un parfait illuminé qui apparait face caméra caché derrière une cagoule. Il y a aussi Max Naveaux qui avoue au détour d’une scène avoir tourné à balles réelles son film de guerre pour plus de réalisme.

    Il est amusant de constater qu’au fil des ans, ils se sont constitués une équipe d’acteurs qui les suit avec toujours cette même ferveur. Venus de divers horizons, on y croise pêle-mêle un sacristain, un bourgmestre (un maire), un commercial, un agent de police, un sénateur, un dentiste, … tous rêvent que d’une chose, devenir acteur.

    Alternant les interviews entrecoupés d’extraits de films, on se prend d’amitié pour ces doux-rêveurs, fiers de chacun de leurs films, qu’ils ont écrit, réalisé et monté. Ces Ed Wood du plat pays réalisent depuis près de 30ans une quantité impressionnante de Séries B voire Z, du film de guerre en passant par l’horreur, du péplum au pastiche d'Astérix, aucun genre n’est laissé de côté.

    En digne représentant de la Belgique, nous avons aussi droit à la participation de Benoît Poelvoorde, Bouli Lanners et le célèbre entarteur Noel Godin. Pour les férus de Jean-Pierre Mocky, Jean Rollin et autres Max Pecas, ce documentaire vous donnera l’occasion de découvrir trois drôles & touchants cinéastes, croyants en leurs convictions et surtout, en leurs rêves.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 avril 2017
    J ai tout simplement plongé dans un monde où le temps n est plus là
    on est pris par la finesse et la justesse du regard
    envoûté
    un moment exceptionnel
    benoitparis
    benoitparis

    113 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2010
    La série B, le cinéma d’exploitation fauché, sont, pour les amateurs,des gisements de coups de génie paradoxaux, de chef-d’œuvre improbables, de beaux délires. Il y a mieux encore : ce que montre « Cinéastes à tout prix », le cinéma autodidacte, amateur, totalement bricolé. Il faut croire que la terre wallonne est particulièrement prédisposée à ce genre très particulier, entre art brut ou naïf, parodie et art absurde. La Belgique est, étrangement, à la fois confinée et démesurée, un pays décalé et un peu fou… Parmi les trois réalisateurs présentés, un a un début de reconnaissance : Jean-Jacques Rousseau, l’ancien maçon, commence a drainer un petit public d’oficinados. Il a même eu les honneurs de la projection de deux de ces films à la Cinémathèque française il y a quelques années (j’étais dans le public). « Cinéaste à tout prix » est non seulement un documentaire sur un curieux phénomène, c’est aussi une forme d’hommage à la folle passion.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 décembre 2009
    Merci à Frédéric Sojcher d'avoir compris qui j'étais, et de montrer que le Cinéma c'est avant tout du rêve, de la passion, des sacrifices, mais aussi de la tristesse, et de la joie, et qu'il faut filmer à tout prix parce que notre salut en dépend.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 mars 2007
    2 étoiles pour plusieurs raisons. Ou le réalisateur ce fou de la gueule de ces pseudo metteur en scène et le film mérite 4 étoiles parce que j'étais mort de rire du début à la fin tellement cils sont pathétiques. Ou il leurs rend hommage et le film mérite 0 étoile parce que c'est totalement ridicule. En tout quoiqu'il en soit j'étais plier d'un bout à l'autre tellement c'est drôle. Mansion spéciale à la scène de la maquette "qui s'intègre parfaitement dans le film".
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je trouve les cinéastes intéressants mais le réaliateur ne montre aucune originalité dans son propos, le film devient vite ennuyeux. On dirait un film de télévision qui n'a rien à faire en salle. Il filme ces gens sans aucune passion.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Au royaume des doux dingues belges, il y en a qui font des films, comme d'autres collectionnent les timbres. Voici un documentaire qui nous en présente trois, dans un vision assez didactique et laborieuse. Pas mal (instructif) mais un peu mou, sans rien d'une contribution courte et inutile d'un Poolevorde laborieux lui aussi, assis derrière une bière de mise. Nous sommes en plein cliché.
    lillois
    lillois

    103 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2010
    Immersion immédiate dans le sujet. Rapide présentation des personnalités, micro-extraits de leurs oeuvres à l'appui. Le décor est campé. Dans des styles qu'on ne saurait rapprocher (du plus sérieux au plus barré) mais en purs autodidactes, trois belges passionnés ont franchi il y a longtemps le cap du rêve en créant leurs propres films. Les segments consacrés à Max Naveaux recueillent ma préférence. Les pleines cartouches d'anecdotes concernant les tournages de ses "La patrouille infernale" et "Maquis et Gestapo" retiennent toute notre attention. Adepte du fantastique allumé, Jean-Jacques Rousseau et ses dévoués acteurs délivrent quant à eux des métrages bruts et absurdes, dans une totale liberté artistique (ce qui n'empêche pas les travellings kubriciens). Jacques Hardy et ses irréductibles bassi-mossans sont finalement les plus sages. Les interventions de Noël Godin m'ont bien plu. Frédéric Sojcher a parfaitement saisi l'essence d'un documentaire puisqu'il s'éclipse au profit de ce qu'il veut nous faire partager. Trois filmographies bâties sans subsides, trois visions assez différentes également comme le prouve la réunion finale de nos cinéastes amateurs : alors que Jean-Jacques Rousseau revendique le titre d'artiste, Jacques Hardy s'empresse de mettre en avant sa seule volonté de divertir. A leur droite, Max Naveaux lui, s'il n'a plus tourné depuis longtemps, savoure son plaisir d'avoir rendu compte au travers de films de ce qu'a pu être la guerre. A force de patience et de volonté, il a su accomplir son devoir de mémoire en y mêlant intimement son intérêt pour les films de guerre.
    Création furieuse et cathartique, humour entre amis ou réalisme historique, trois approches bien distinctes du cinéma amateur, trois approches avec le même dénominateur commun : l'Amour de la pellicule. Il faut de tout pour servir au mieux un Art aussi vaste que le Cinéma, sans ces trois mordus de l'image celui-ci ne dévoilerait qu'une partie de ses facettes.
    Cinephille
    Cinephille

    159 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    C'est sympathique et foutraque mais ça ne justifiait pas pour autant un long métrage. Le film fait 1h, ça aurait -à tous points de vue- été parfait à la télé dans une émission genre Strip-Tease.
    Ceci dit en cette période ultra-formatée et consternante en termes de sorties cinéma, ça donne un coup d'air frais de voir ces vieux garnements faire des films complétement déjantés.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 novembre 2014
    Ce documentaire - qui était initialement destiné à n'être diffusé que sur le réseau hertzien belge - sur trois Ed Wood belges est peut-être l'un des plus beaux films consacré à ceux qui font et vivent le 7ème Art...
    En abordant son côté le moins reluisant ( des films comme FUROR TEUTONICUS ou MON CURE CHEZ LES SORCIERES... ), Frédéric Sojcher nous entraîne sur les chemins de la Passion ( pas du tout christique, mais celle qui anime ceux qui veulent faire des films à tout prix ), le tout avec une bonne tranche de rire et de tendresse, car jamais on ne rie aux dépens de ces trois cinéastes...
    Ne ratez pas ce documentaire ( sélectionné à Cannes mais hors compétition ) lors de sa sortie, ce sera peut-être l'unique occasion de votre vie de découvrir tout un pan du Cinéma belge, c'est à dire les films de Jean Jacques Rousseau, Jacques Hardy et Max Naveaux...
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