Firewall est un honnête divertissement qui vous fera passer 1h40 de façon agréable. Il ne fait preuve que de peu d’originalité dans sa mise en scène comme dans son scénario, mais c’est fait de façon professionnelle comme savent le faire les réalisateurs américains ; c’est produit à la chaîne mais c’est en tout cas fiable qu’en à la mise en œuvre d’une tension qui tient jusqu’à la fin. Harisson Ford est comme d’habitude dans les thrillers où il officie impeccable. Ici il est crédible en patron de la sécurité d’une banque qu’une bande de malfrats fait chanter en prenant sa famille en otage, pour leur permettre de mettre la main sur 100 millions de dollars. Ère du numérique oblige le scénario fait amplement usages des nouvelles technologies : internet, Ipod, GPS dans le collier du chien…, c’est la seule innovation qui le démarque des anciens thrillers de même facture, même si à vrai dire l’originalité est un peu éventée puisque déjà utilisée de façon plus convaincante dans « Ennemi d’Etat ». Le regarder c’est passer un moment agréable mais qui ne laissera pas un souvenir impérissable.
C'est bas. Absolument rien à sauver dans ce film, même pas Harrison Ford qui livre ici le minimum qu'un acteur de son calibre se doit d'offrir. C'est lent, les dialogues sont plats, les méchants sont des branleurs sans cerveau limite ados, les seconds rôles sont des coups de vent, et surtout le scénario vu et revu de la gentille petite famille bourgeoise qui se fait prendre en otage et qui ne comprend pas pourquoi alors que le mari travaille dans une des plus grosses banques du monde, qui tente mainte fois d'échapper à ses ravisseurs, mais dont le spectateur sait depuis des lustres que toute tentative sera vaine. A éviter !
rein d'exceptionnel, scenario moyen mais Harry Sanford joue très bien son rôle. Toutefois c'est un film qui tien en haleine, Bref, A voir au moins une foi
Les scénaristes pondent une centaine d'histoires semblables par jour mais la réalisation dynamique tient en haleine. La musique de Massive Attack y est aussi pour beaucoup!
Un thriller à l'intrigue assez convenue mais qui se maintient à un bon niveau grâce à une mise en scène nerveuse, un Harrison Ford qui n'a rien perdu de sa forme et un Paul Bettany assez flippant. Pas exceptionnel mais divertissant.
Un film avec Harrison ford, certainement pas le plus connus, mais certainement pas le mieux réussit non plus. Avec une grosse impression de déjà vu, l'intrigue arrive a nous garder en haleine, mais difficilement. Heureusement que Ford arrive a tirer son épingle du jeu. Un semi échec...
Un thriller qui recycle plusieurs éléments classiques du genre avec pour cadre une intrigue qui se veut moderne avec l'utilisation des nouvelles technologies. Le film bénéficie de la présence d'Harrison Ford en acteur principal qui impose une nouvelle fois son charisme. Si l'on est tenu en haleine au long du film et qu'il se suit agréablement, on notera quelques incohérences, coups de masse et une fin trop expéditive.
Il faut reconnaître qu'on pourra tout de même trouver à ce "Firewall" un certain sens du spectacle et de l'action, l'oeuvre ne s'avérant en rien être le calvaire décrié par certains. Ainsi la première heure sait se faire dans l'ensemble relativement agréable et solide, à défaut bien entendu d'innover ou apporter quoi que ce soit à un genre qui en a déjà vu bien d'autres (et surtout des meilleurs). De plus, l'excellent Paul Bettany s'avère être particulièrement charismatique en méchant de service, son regard perçant faisant toujours autant merveille. Hélas, on finit par se lasser de ces rebondissements dans l'ensemble assez prévisibles et tout de même un peu pantouflards, la lourdeur du propos se faisant quant à elle de plus en plus ressentir. De plus, ce qui avait été jusqu'alors relativement discret finit par se faire incroyablement pesant, à savoir le bon vieux couplet quant aux vraies valeurs familiales franchement dure à digérer. Sans compter un final particulièrement longuet et qui plus est assez malm filmé... Ainsi, ce qui avait su être un honnête divertissement pendant plus d'une heure ne laisse au final que bien peu de souvenirs, si ce n'est celui d'un film dont qu'on peut aisément éviter. Dispensable.
Sans surprise, Firewall est exactement le produit que l'on s'attendait à voir. Richard Loncraine tricote une histoire influencée par divers blockbusters américains, le tout dans un panorama de haute technologie où s'élève la grandeur tertiaire et commerciale de Seatle. Entre autre, le cadre géographique est à l'image de la construction scénaristique, c'est-à-dire récurrent, stéréotypé, un brin désuet. Las d'avoir vu cela des dizaines et des dizaines de fois, il n'est guère encourageant de discuter la profondeur du scénario. Jack Stanfield, incarné par le brillant Harrison Ford, est cadre dans une banque très sécurisée. Un jour, cet employé honnête, il faut le dire ainsi, découvre une faille dans un firewall qu'il a lui-même mis au point. Il s'ensuivra par la suite une prise d'otage de sa charmante femme et de ses deux enfants, enfermés dans leur fabuleuse maison par des gangsters techniquement équipés. Prévisible dans toutes les circonstances, convenu jusqu'à l'épuisement, les spectateurs suivent cette aventure qui valse entre l'action et le thriller politique pas bien méchant. Pourtant, il y a quelques points intéressants, qui n'enlèvent en rien la médiocrité générale de l'ensemble, mais qui donne à réfléchir tout en s'amusant sur la dérive de certains poncifs que le film utilise sans arrêt. En effet, il est assez drôle d'assister au malheur qui arrive sur cette famille innocente et parfaite. Cette analyse se rapporte indirectement au statut salarial et social du héros principal. Autrement dit, Harrison Ford symbolise le capitaliste juste, qui tente de survivre et de déjouer les failles d'un système où les plus puissants tirent profit sans scrupule. Le firewall de la justice, c'est cet homme. Cette comparaison à deux échelles de l'idéologie capitaliste assez répétitive, est pour le moins fascinante : il y a les bons et les mauvais; ceux qui méritent et ceux qui abusent. Le final moralisateur donnera raison au plus honnête. Inconsciemment, Firewall est amusant.