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Nicolas V
87 abonnés
1 283 critiques
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2,5
Publiée le 2 août 2015
Avec une réalisation très poétique, portée sur les couleurs , l'allégresse des mouvements et la fluidité, le secret.... ressemble plus a un balai , un spectacle de danse que d'un film . A réserver aux fans de ce style asiatique ou scènes de combats sont orchestrées de manière symbolique,aux palettes de couleurs flamboyantes, dans un contexte historique avec beaucoup de personnages à l'écran.Pour les autres, le film paraîtra juste beau mais bien trop long.
Zhang Yimou nous revient avec un nouveau chef-d’œuvre. Après le sublime " Héro " , il signe une fois encore, un magnifique univers de sabre de haute volée. Le scènario est palpitant. Histoire d'amour fausse , complot politiques sont une fois encore au cœur des débats dans ce film enchanteur et visuels. On en perd pas une seule miette. L’essentielle de l'intrigue est redoutablement efficace. Elle parvient à nous retenir en haleine jusqu'au bout. Elle nous captive et on est surpris. Les acteurs sont séduisants. Andy Lau , Takeshi Kaneshiro et Zhang Ziyi , impeccables dans la peau de leurs personnages. Ce film d'action est un pure bonheur. Les chorégraphies d'arts-martiaux et combats de sabres sont minutieuses et parfaites. L'action est immersif et nous transporte au maximum dans un spectacle à couper le souffle. Encore une fois, les scènes d'actions sont vertigineuses et épiques. Le film est très colorés , servit par d'imposants décors, de beaux costumes et l'atmosphère fantastique est toujours efficace. Elle comble l'ensemble du récit et renforce l'univers enchanteur et visuel du film. La mise en scène transcende le récit , les musiques sont impeccablement réussies et les effets-spéciaux, surtout avec les lancés de poignards dans les scènes d'actions sont justes magnifiques. La romance entre le capitaine de la dynastie Tang et la jeune révolutionnaire est une belle histoire d'amour. La conclusion du film est de même la fin qui scellera leurs destins à tout jamais. Tragique soit-elle , elle porte au film une fin émouvante et la scène est tournée d'une perfection à l'état pure. Le combat final à un rapport direct avec la fin tragique. Également, magnifique à regarder. " Le Secret des Poignards Volants " est un sublime spectacle. Une aventure époustouflante qui ne déçoit jamais et qui parvient à surprendre de bout en bout. Un Grand Chef-d’œuvre dans l'histoire du cinéma asiatique.
Film culte avec des choregraphies comme on les aime mais qui personnellement m'aura lassé de part la surprésence de ces histoires d'amour, prenant le pas sur le scénario révolutionnaire tant annoncé
Ce film est fabuleux, comme un souffle qui vous fait oublier tout ce que vous avez vu auparavant , la réalisation est virtuose, les images d'une beauté inouïe. Sublime...
Difficile d'évaluer un long-métrage comme "Le Secret des Poignards Volants" de Zhang Yimou... D'un point de vue formel tout est magnifique : les décors, les paysages, les jeux de couleurs, les effets spéciaux, on voyage dans un monde de poésie pure où la nature est sublimée. Et puis il y a Zhang Ziyi, actrice d'une beauté et d'un talent incroyable. Takeshi Kaneshiro est lui aussi très convaincant. Le problème est que malgré ce scénario riche en rebondissements - mais relativement banal - on a du mal a croire à cette histoire tant les invraisemblances sont légion... On pourrait certes y voir un certain mysticisme où ces guerriers ne meurent - presque jamais -, mais même les lois élémentaires de la physique sont sans cesse bafouées, et ce sans réelles explications... Du coup, les combats frisent souvent avec le ridicule malgré la grâce de leur chorégraphie. Beaucoup de poésie donc, jusque dans cette scène finale magnifique, mais comme trop souvent dans ce film : trop longue. Un régal visuel quoi qu'il en soit.
S'il n'y avait qu'une chose à devoir reconnaître à propos du film "Le Secret des poignards volants", ce serait la beauté qui irradie chaque image de la caméra de Zhang Yimou. Des paysages magnifiques (prairie aux fleurs blanches d'abord sans puis avec de la neige, forêt de bambous, forêt de feuillus) aux scènes de combats (dans la forêt de bambous et la prairie), les couleurs sont d'un esthétisme certain, magnifiés par une mise en scène qui laisse également la part belle à des chorégraphies très stylisées et fluides de la part des comédiens. L'histoire du triangle amoureux, bien qu'assez classique au fond, réserve tout de même deux surprises de taille : Xia Mei n'est pas aveugle, et le script se finit d'une manière assez bizarre, ce qui plaira aux spectateurs avides d'un minimum d'originalité. L'autre chose qui est appréciable dans ce long-métrage, c'est la place accordée à la nature : devenant un véritable personnage qui veille sur nos personnages, elle a d'autant plus d'importance que les meilleurs moments s'y déroulent, leur puissance et leur intensité dramatique étant amplifiées dans ce décor grandiose (cf la scène de fin). Joli film.
Les critiques que j'ai pu lire ont tendance à le comparer avec Hero précédent long métrage de Zhang Yimou. Je me souviens l'avoir vu et apprécié, mais il ne m'a pas laissé non plus un souvenir mémorable ... J'ai donc relu ma critique que j'avais posté il y'a un peu plus de deux années et celle-ci ne pas été d'un grand secours !!! En tout cas la bande annonce m'a tapé dans l’œil, mais mieux vaut rester prudent avec ce procédé. Après visionnage, l’envoûtement que j'ai ressenti pour ces quelques minutes n'est en rien un leur. Dans deux ans je me souviendrai à coup sur du moment magique et extraordinaire que je viens de vivre. Les personnages sont complexes, une surprise étant donné plusieurs avis entendu et lu, ce jeu de dupes m'à séduit et passionné. Takeshi Kaneshiro - que je découvre - et Andy Lau jouent leurs partitions avec brio, le premier m'à conquis notamment de part ces expressions et son regard qui évolue au fil des secondes. Venons-en à Zhang Ziyi, une femme magnifique ajouter à cela une des actrices les plus brillantes qu'il m'ai été donné d'admirer. Une de ces compositions les plus remarquables, l’envoûtement d'on je parlais plus haut dans cette critique lui est en grande partie dut. Les décors et surtout la mise en scène sont un émerveillement, il n'y a que beauté, pas un seul faux pas. Les chorégraphies sont plus qu'au niveau aussi, dans le genre je n'ai rien vu d'aussi épatant. Une oeuvre au combien poétique et sensoriel.
Le secret des poignards volants est un film un peu étrange. Comment dire, tout comme Tigre et dragon, le film nous embarque dans une Chine traditionnelle, où il n'est pas rare de voir des guerriers défier la physique. Je vais commencer par énumérer ce qui m'a un peu plombé le film. Tout d'abord, l'histoire au début peine à démarrer et à accrocher le spectateur, et il faut attendre la moitié du film pour que celle-ci devienne très intéressante (avec le triangle amoureux, qui rend le film psychologiquement riche). Ensuite, certaines scènes sont un peu longues, par moments le jeu des acteurs est un peu caricatural et quelques fois l'excès est un peu gros (comme la pluie de bambou qui m'a fait sortir du film). Mais tous ces défauts sont assez mineurs (sauf le premier). Passons aux qualités de ce film, car il n'en est pas dépourvu. Tout d'abord le film est esthétiquement très riche : les plans sont magnifiques, le tout très coloré, ce qui apporte un réel charme au métrage. Ensuite certaines scènes sont très belles et très fortes (surtout la scène de fin), avec une belle musique. Les combats sont bien chorégraphiés (malgré l'excès précédemment cité dans les défauts), mais le tour de force du film, c'est que son scénario qui laisse supposer un film d'arts martiaux assez classique laisse en fait place à une romance vraiment intéressante (qui le devient encore plus quand le personnage de Leo s'en mêle) et qui, comme je l'ai dit ci-dessus, laisse place à des scènes fortes et belles, même tendues par moment. Un bon film avec malheureusement des défauts assez gros. À découvrir tout de même.
Le cinéma asiatique me scotche de plus en plus au siège de mon petit cinéma de quartier quand je découvre une de ses nouvelles perles. Avec les deux volets du Détective Dee, leurs couleurs époustouflantes, leurs prises de vue magiques et leurs combats réglés comme des ballets d'opéra, je ne m'étais pas ennuyé et mes mirettes avaient cru revoir du Technicolor de John Ford. "Le secret des poignards volants", je l'ai découvert hier soir sur mon vidéoprojecteur, pendant qu'il passait sur une chaine TV et là, j'ai trouvé le top du top en matière de poésie, de photographie et de romance. Brillant, haletant et sentimental à la fois ce film ne manque pas de qualités. A voir et à revoir ...
L'intrigue aurait pu être intéressante, mais elle est vite étouffée sous une avalanche de rebondissements abracadabrantesques jusqu'au ridicule. Le film n'a pas d'autre ambition que de nous en mettre plein les yeux et les oreilles, ce qu'il fait somme toute très bien : décors enchanteurs, costumes superbes, chorégraphies audacieuses, bande-son excellente. Sans être insurmontables, les faiblesses scénaristiques sont quand même assez décevantes. Un peu dommage donc.
Contrairement à ce que l'on peut croire, le secret des poignards volants n'est pas un film de combat mais plutôt une histoire d'amour maquillée. Avec une Zhang Ziyi qui porte le film à bout de bras grâce à son charme déconcertant.
Je l'ai vu il y a longtemps, mais ce qu'il m'en reste est mitigé: magnifiques images, costumes et décors splendides, acteurs convaincus d'une part, scénario ridiculement rocambolesque et péripéties fantaisistes d'autre part. En particulier, la fin m'avait achevée, ce n'était plus épique c'était risible. Peut-être n'était-ce pas la bonne manière de recevoir ce film, mais moi, j'étais passée à côté.
Je n'ai pas revu depuis sa sortie ciné, mais il me souvient d'une forme de perfection formelle et thématique, d'irradiante beauté des images comme des sentiments suscités, avec une fin qui révèle le secret d'un poignard volant : nous briser le coeur ! Je me rappelle avoir été émerveillé par cette reconversion brillante de Zhang Yimou dans le film de baston féérico-fantastique de tradition et j'ose dire de mémoire que Shakespeare s'il avait été Chinois n'aurait pas renié cette histoire d'amour à la fois immortelle et impossible qui lui ressemble tellement !