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Un visiteur
1,0
Publiée le 25 avril 2014
Un enchaînement de scènes caricaturales. Ken Loach souligne sans arrêt la problématique de son sujet, comme s'il craignait que le spectateur ne soit pas capable de comprendre ce qui n'est au fond pas très complexe.
Avec "Just a Kiss" Ken Loach met en scène une romance difficile, à la manière d'un Roméo et Juliette, entre une femme catholique et un jeune pakistanais musulman. Le film joue sur les préjugés et s'avère assez prenant malgré un schéma scénaristique classique. Simple mais beau.
Un aperçu bref : "Lui est musulman de famille pakistanaise, immigrée en Ecosse. Elle est irlandaise, catholique, blanche." Sujet assez bateau, on va assister à un film ou l'amour est presque impossible, à l'instar de Roméo et Julliette. Le début du film laisse cet impression, mais c'est du Ken Loach. Ce n'est pas n'importe quel cinéaste. Attendez-vous d'être surpris. Il met en valeur les toutes contradictions des enfants d'immigrés, le choc culturel et le déchirement qu'il engendre hélas. On assiste à une situation qui n'est que le reflet d'une réalité pas toujours palpable ou évidente. On ressent cette incompréhension mutuelle, on a une conception qui se heurte à l'amour injustice. Les vies des personnages dans lesquelles le cinéaste nous emmène, on les ressent, on les comprend. Il est difficile à d'expliquer de tout ce qui se passe dans le film, les instants de vie, c'est plus qu'un film. Toute fois, je tiens à dire haut et fort, le film permet à une brillante réflexion sur la folie de la religion. Ken Loach ose de montrer le problème autour du cœur humain. "Le problème de notre temps n’est pas la bombe atomique, mais le cœur de l’homme." Einstein. Foncez le voir, en cette période sensible autour de la religion, il faut le voir.
Ken Loach est en plein dans les clichés qu'il tente vainement de combattre. Les acteurs ne sont pas mauvais mais le scénario est niais, misérabiliste et ne permet surement pas de combattre les problèmes et les stéréotypes liés au contraste des cultures.
Avec un scénario faisant preuve de téléfilm, "Just a kiss" n'entraîne pas totalement le spectateur dans son histoire. Néanmoins, le jeu des acteurs reste juste. De plus, la réalisation est assez correcte dans l'ensemble. Ainsi, on observe un film quelque peu divertissant mais qui manque de tact pour vraiment captiver le spectateur.
L'amour contre les préjugés. Un canevas sur les différences culturelles et l'intolérance. On a vu plus original, c'est un peu didactique et schématique, mais assez prenant, notamment grâce aux deux acteurs principaux, intenses et bien accordés.
A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire... C'est un peu la morale de l'histoire si l'on confronte les sociétés traditionnelles basées sur l'entraide familiale et la religion, opposée au déterminisme social chaotique et sentimental de l'occident républicain. A partir de là, peu importe comment finit le film, on doit assumer son choix, mais sans oublier qu'au moins un des camps empêche tout simplement de choisir ! C'est le mérite de ce film courageux de Loach, de mettre chacun face à ses contradictions et ses contraintes en montrant certaines choses sans poudre aux yeux, ce qui permet un arbitraire personnel. Le "héros" est plutôt beau gosse, l'héroïne est un petit bout d'irlandaise prête à boxer le monde entier, bref, que des acteurs inconnus qui jouent mieux que certaines pointures. Un scénario où l'on ne s'ennuie pas, pas de longueurs, de bonnes idées. Un très bon Loach, débarrassé des (nécessaires) critiques sociales habituelles. Il a tenté de faire un vrai film tragique et sentimental, et a réussi, tout simplement. Ce qui rappelle le récent Frears (mieux filmé) avec autant d'intérêt.
Just a kiss laisse rapidement comprendre au spectateur le style peu commun de Ken Loach, qui pourtant sais relativement bien convaincre. Toutefois, l'ennui est de taille, et le nombre insuffisant de rebondissements ne peut que contrarier une certaine envie d'en connaître un peu plus. Un résultat qui peut donc se qualifier d'assez juste.
Choc des cultures, choc des religions et "dénonciation" des carcans. Un petit bijou dans le traitement du sujet, surtout sensible en Écosse ou la laïcité n'existe pas. C'est aberrant ! Quand le catholicisme ne fait pas mieux (je ne dis pas "ne vaut pas mieux") que certaines autres religions ! Une situation fractale ici présentée avec le "décryptage" d'une autre culture. Saisissant ! Interprétations superbes. Moralement choquant que cela existe ... toujours. Un essai sur le repositionnement des valeurs qui pour nous sont totalement différentes, incompréhensibles. Bravo mais un peu court ! 4.5/5 !!!
Il peut sembler un peu cliché par moments, en même temps, c'est le cas de nombreux films qui abordent le thème de la différence de religion. Mais il s'agi d'abord d'une rencontre et d'une histoire d'amour, réaliste (donc compliquée) et belle. J'ai trouvé que les acteurs jouent vraiment très juste. La musique est franchement bien choisie. Certaines scènes sont drôles, d'autres plus intimistes. Une belle réussite.
Bon petit film, attachant et bien fichu. Ken Loach évite de faire trop polémique en plaçant en toile de fond le problème de l'intégration des immigrés, sans trop en faire. L'histoire d'amour est somme toute assez conventionnelle, aussi mignonne soit-elle. Un bon film qui a le mérite de traiter un sujet grave avec légèreté et intelligence.
Ken Loach s'évertue à dénoncer une religiosité exacerbée en Ecosse, et y arrive partiellement, car dans l'ensemble, rien ne vient troubler la thèse déroulée sur deux religions implacables, inamovibles. Si aucun rôle ne permet d'envolée philosophique c'est bel et bien parce que le cinéaste s'est cantonné au prolétariat, à tel point qu'on prêterait presqu'à Ken Loach une vision bien étriquée des classes sociales inférieures tellement le récit est uniforme sur ce sujet. Au sein de cette histoire naturaliste de générations décalées, peut-être que le seul questionnement pertinent vient de cette radicalité musulmane mise à l'index dans la discussion entre les deux amis, renvoyant à celle-ci son propre argument de racisme... Autour de cette scène dérangeante, le film s'épuise passablement dans une mise en scène répétitive, pour des questionnements bateaux.
Un film social très instructif et captivant, qui nous montre que l'amour reste plus fort face aux religions. C'est un film sur l'émancipation, notamment avec la soeur qui veut aller dans une certaine fac, sans l'accord de ses parents. Les deux acteurs principaux m'ont convaincu et leur histoire m'a beaucoup ému. J'ai aimé le fait qu'à la fin, ils se retrouvent au lieu d'abandonner. J'avais peur qu'avec l'arrivée de Jasmine la fiancée, c'en serait fini de leur histoire, mais l'amour a triomphé.