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JamesDomb
102 abonnés
1 061 critiques
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2,5
Publiée le 29 septembre 2006
Une très belle réalisation, très soignée et maitrisée. Malheureusement, la bouteille de ce parfum ne distille pourtant aucune odeur sinon celle d'un malheureux ennui. Tous les ingrédients sont pourtant réunis pour un Agatha Christie à la française : un casting prestigieux, des décors naturels splendides, des personnages attachants, de l'humour, des trouvailles visuelles à foison...mais hélas que d'ennui passées les vingts premières minutes pourtant très prometteuses ! La scène du mariage avec l'excellent Michel Vuillermoz est jubilatoire et on espère que l'humour du film sera du meme ordre. Grosse déception quant au manque d'interet de ce qui se passe devant nos yeux pourtant friands de ce genre d'images, de gadgets, de répliques tordantes et de personnages iconoclastes. Denis Podalydès n'est guère convaincant en Tintin un peu comateux, Sabine Azéma à l'air de s'endormir sous son voile noir...mais les autres acteurs s'amusent comme des gamins lors d'une colonie de vacances. La belle Zabou Breitman casse la baraque et Michael Lonsdale est encore une fois superbe de nonchalance. Film fantaisiste certes. Bruno Podalydès possède un sens de l'absurde certain. Les références à Tintin ne se comptent plus et le réalisateur tourne ce qu'on pourrait appeller une véritable adaptation du célèbre reporter belge...mais il manque un fil conducteur à l'histoire, un semblant d'interet plutot que cette succession de vignettes élégantes, ce qui en devient frustrant. D'autant plus, que la fin est très longue et ennuyeuse. Le parfum de la dame en noir est donc un film techniquement parfait, aux acteurs quasi irréprochables et aux décors très carte postale...mais le fait est que malgré ses qualités visuelles, son autodérision, son humour et toute la bonne humeur des comédiens, on s'ennuie malheureusement durant presque deux heures alors qu'on aurait tellement souhaité l'aimer. Une parfum coupé à l'eau dans une superbe bouteille de grande marque. Peut-etre qu'avec le temps...
Après un décevant Mystère de la chambre jaune, Podalydès se rapproche ici plus de Liberté-Oléron pour proposer un film étrange, décalé, qui surprend par une narration audacieuse. Vraiment très convaincant.
Si le film peine au début à retrouver l'univers du volet précédent, "Le mystère de la chambre jaune", passé une première étape, on retrouve les loufoquerie qui avaient tant plu dans le premier film, lui donnant un côté cartoon assez original. On croirait même parfois voir du Tintin. Le passage avec Routabille et Sainclair dans le puit, notamment, est à mourir de rire. Comme pour l'ambiance, l'intrigue peine un peu à se mettre en place au début, mais lorsque le mystère de la tour presque carré arrive, et que Roultabille tente de le percer, alors cela devient vraiment intéressant. Par contre, je n'ai vraiment pas saisi l'intérêt d'ajouter ce lien familial entre Roultabille et les autres personnages, mais ça, c'était dans le roman original, donc on ne peut pas le reprocher au scénariste. Au casting, on retrouve les acteurs/personnages du précédent films, avec quelques nouveaux venus, notamment Zabou Breitman qui arrive à donner à son personnage un côté aussi fou que ceux qu'on connaissait déjà. Dommage qu'il y ait cette première partie durant laquelle on se demande presque en quoi va consister le film, car ensuite on revient au niveau du "Mystère de la chambre jaune". Au final, cette suite est donc un petit peu en dessous de son prédécesseur, mais ceux qui l'avait apprécié devrait bien aimer cette séquelle également.
Comme le premier: bon scénario, bonne réalisation, les acteurs se mettent très biens dans la peau de leurs personnages (et de plus l'univers fait penser aux aventures de Tintin), malgré ,comme dans le 1er film, certains passages longs...
J'ai rarement eu autant de mal à ne pas m'endormir! Hormis Zabou qui est la seule a être "prenante", tout est d'un ennui mortel. Je n'ai pas aimé du tout.
Brouillon, confus, des scènes qui se succèdent avec une logique souvent plus qu'aléatoire... bref on n'y comprend pas grand chose, et le réalisateur lui même semblant peut s'intéresser à l'intrigue on décroche vite ! Alors oui c'est bien beau que les acteurs s'amusent, s'en donnent à coeur joie, etc... mais on se dit surtout que si eux se sont amusés et ont été payés pour ça, nous par contre on s'est sacrément ennuyés et on a payé pour ! Quelques gags sympathiques quand même, burlesques, à droite à gauche, mais une succession plus ou moins aléatoire de scènes n'ont jamais fait un film, et encore moins un bon ... bref je n'ai pas aimé, voire même detesté dans la mesure où je n'arrive pas à comprendre l'emballement que ces films (avec la chambre jaune) représentent pour certains... pour moi, 2 plantages complets !
Ce film dégage une odeur envivrante et nous embaume, nous envoûte dans un mélange de subtilité, de légèreté et d'intrigue. Bruno Podalydès soigne sa réalisation, ne laisse rien passer à travers la caméra. Les décors sont splendides, le film s'ouvre et s'aère et nous donne une bouffée d'air. Tous les acteurs sont excellents, mention spéciale à Denis Podalydès et à Jean-Noël Brouté, tous deux très prometteurs. Ce film, mené d'une main de maître nous régale et nous divertit devant 2 heures de régal.. parfumé d'une ambiance mystérieuse. Des films policiers français comme on les aime !!! A parfumer tout de suite... Les acteurs s'occupent chacun de leur rôle, et l'assument jusqu'au bout. On pourrait seulement reprocher à Podalydès de n'avoir pas poussé l'intrigue jusqu'au bout.
Autant dans "Le Mystère de la Chambre Jaune" Podalydès sut distiller un suspense avec un humour conforme à l'oeuvre de Gaston Leroux, autant cette suite paraît grand-guignolesque et brouillonne. On retrouve les personnages mais il ne semble pas y avoir de véritable intrigue, si ce n'est l'attente d'une attaque hypothétique comme dans "Le Désert des Tartares", c'est une longue suite de scènes loufoques - toujours à l'humour lourdingue - en huis clos qui font plus penser à du théâtre ou de la BD (à noter l'hommage rendu à Tintin) qu'à du cinéma. Malgré quelques scènes très drôles, comme les périscopes au fond du puits, on a beaucoup de mal à accrocher, peut-être à cause du jeu trop "théâtral" des acteurs. Quant au dénouement, il frise le ridicule. L'étoile va à Jean-Noël Brouté, qui s'en tire pas trop mal dans le rôle de Sainclair, et surtout au merveilleux cadre de l'île de Port-Cros.
Lorsque la narration d'un film est supplombée par le jeu des acteurs cela s'appelle ? Un film raté made in France. Le fil conducteur est terriblement inintéressant car, contrairement au Mystère de la chambre jaune, le scénario ne rend pas les personnages principaux (Rouletabille, Mlle Stangerson) attachants. Ces derniers sont desservis par des acteurs inexpressifs et en petite forme. En revanche, on suit avec malice les aventures de Sainclair. Le film n'est plus alors qu'une série de gags théâtraux et une suite de répliques amusantes. Il y avait beaucoup mieux à faire. Et surtout sans Vincent Elbaz, ridicule et inutile.
Alors que peut on dire de cette suite ? Tout d'abord, elle n'est même pas dans l'esprit de son prédécesseur, dans l'excellent Mystère de la chambre jaune, on nous donnait une intrigue policière bien adaptée et passionante avec un léger soupçon d'humour, ici, c'est un cafouillage total, le premier était dans l'esprit du livre mais celui là au mon dieu que c'est décevant : ce n'est ni plus ni moins qu'une comédie ratée et mal menée, mal interprétée, imcompréhensible et décidemment grandieusement farfelue ! Un échec des plus décevant quand on voit la qualité du premier volet de la saga Rouletabille et des 2 romans !
Deux ans après le succès public et critique du Mystère de la Chambre Jaune, le personnage de Rouletabille revient dans une suite particulièrement fantasque, Le Parfum de la Dame en Noir, un classique de la littérature lui aussi, déjà transposé au cinéma par deux fois (1935 et 1949, la seconde version avec Reggiani). Un film au charme éphémère mais presque irrésistible, qui nous imbibe, avec la plus grande des délicatesses, de son esprit loufoque et passionné.
Ce Parfum gagne en folie ce qu'on lui croit, de prime abord, avoir perdu du sens du suspense du Mystère. L'enquête policière est sans cesse pimentée par les frasques de caractères bien trempés. Baignant dans un humour burlesque d'une autre époque, l'ambiance est particulièrement propice à une peinture des comportements que le roman de 1908 laissait largement envisager. Le tout encadré par une photo magnifique voir somptueuse.
Autant j'ai été agacé par le récent Bancs publics (Versailles Rive-Droite) qui malgré ses efforts d'originalité se révélait au final comme une suite de sketchs assez vaine, autant ici j'ai été agréablement surpris par cette fantaisie décalée, librement adaptée du roman policier de Gaston Leroux à partir des aventures de Joseph Rouletabille.
Car ce Parfum de la dame en noir distille dès ses premières images et jusqu'à ses dernières, presque sans aucune interruption, un charme fou. Celui-ci est notamment dû à l'entrain d'une brochette de comédiens qui s'avère tout simplement communicatif. On pourrait les citer tous: les irrésistibles Denis Podalydès et Jean-Noël Brouté en tandem de détectives maladroits et attachants; Sabine Azéma envoûtante dans le rôle de Mathilde Stangerson qui lui va comme un gant; Olivier Gourmet dans un contre-emploi périlleux mais plutôt réussi, très loin de son registre habituel (par exemple chez les Dardenne...); Zabou Breitman pleine de fraîcheur et de vie; enfin Michael Lonsdale génial en peintre mystique.
Cette sympathique troupe de comédiens a donc l'air de prendre un fin plaisir de se prendre au jeu de cette partie de Cluedo où humour et mystère vont souvent de pair (le motif des lunettes de soleil; l'évocation du fakir, les intertitres fantaisistes qui rythment le récit...). La reconstitution est impeccable et les dialogues savoureux: "Je suis ventriloque... et maintenant j'ai le ventre en loques!; "Mais s'il n'est pas mort... il est vivant?!"; "- Pourquoi vous peignez la mer? - Parce que c'est joli. Vous savez, faut pas chercher midi à quatorze heures.". Donc, à quoi bon ne pas se laisser emporter dans la ronde et faire la fine bouche?
TOUJOURS PLUS GRAND, TOUJOURS PLUS FORT: Voilà la devise de ce deuxième opus irrésistible! Il est bien au dessus du mystère de la chambre jaune (qui était dja assez prometteur!); et pour cause! Les décors sont superbes; la mise en scène soignée, les dialogues toujours aussi drôles et surtout la prestation des deux nouvelles figures de cette épisode: Zabou alias Edith Rance (vraiment excellente dans son rôle de niaise) et Vincent Elbaz alias le prince Galitch (étonnant lui aussi; quel talent pour prendre un accent asiatique aussi parfait!)! Non, on ne peut donner aucun défaults à ce petit bijou!