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Nelly M.
96 abonnés
525 critiques
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2,5
Publiée le 24 septembre 2008
Préféré cent mille fois "Post-coïtum animal triste"... Déménagements et travaux prolongés peuvent rendre fou, et c'est mon cas. En dépit d'allusions très fines sur l'immigration, la clandestinité, du chambardement en amont côté décor, des cascades de Carole Bouquet... Brigitte Rouän reste une cinéaste talentueuse, sérieuse dans ce qu'elle veut montrer. Me voilà assommée dès le début par cette plaidoirie sous forme de transe, vite lassée de cette froide beauté qui fait pâmer tout son monde rien qu'à paraître. Les rôles secondaires n'ont pas davantage suffi à me remonter. L'impression de grosse farce m'a conduite à zapper le dvd à grandes enjambées pour respirer avec Hugh Grant et ses poissons à l'autre bout, foin de ces travaux forcenés et retour à un cadre supportable !
Comédie qui a divisé les opinions, "Travaux" peut en effet mélanger le chaud et le froid chez le spectateur. L'enfer de ces travaux est pavé de bonnes intentions, mais les ressorts grincent un peu. Afin de tenir éloigné un encombrant bonhomme épris d'elle (Jean-Pierre Castaldi), une avocate philanthrope et bagarreuse (Carole Bouquet) fait appel à des immigrés de tous horizons pour réaménager son spacieux appartement. Dans son idée, il s'agit juste de construire un petit escalier... Mais architecte et ouvriers ont d'autres ambitions pour rendre service à madame Chantal. Instaurant un joyeux foutoir pas assez communicatif, ce film laisse sur sa faim. Les dialogues manquent souvent d'impact et on s'amuse très occasionnellement. De la réalisatrice Brigitte Roüan, j'avais davantage accroché au troublant "Post coitum animal triste" sorti en 1997. On peut toutefois se féliciter de cette nouvelle tentative de Cinéma français de fantaisie quotidienne, genre dans lequel excelle par exemple Jeanne Labrune ("C'est le bouquet !", "Cause toujours !"...). Les quelques envolées poétiques font sourire, Carole Bouquet se les approprie avec panache et légèreté. Par contre il faut souligner le ratage constitué par les effets spéciaux, guère utiles et tout simplement affreux (on se croirait revenu quinze ans en arrière avec les pommes volantes des sujets de "Mystères" présentés par Alexandre Baloud !). Le but politique évident du scénario est de nous alarmer sur les situations précaires voire dramatiques endurées par de nombreux immigrés (contamination au plomb, menace d'expulsion de personnes intégrées socialement etc). Le message passe, mais parmi le public auquel se destine ce type de long-métrage, y en avait-il encore qui l'ignoraient ? La galerie multiculturelle dressée ici dégage une humanité qui réchauffe un peu le coeur et tend à redonner foi en l'être humain, mais le système légal n'a cure de ces considérations. Faut-il alors se réjouir du premier constat ou se désoler du deuxième ?
Travaux ennuie plus qu'il ne fait sourire...et ce malgré la bonne humeur et l'énergie indiscutable des comédiens. Carole Bouquet est toujours aussi classe et possède un vrai talent comique, Jean-Pierre Castaldi est hilarant et c'est avec émotion qu'Aldo Maccione refait son grand numéro. Les comédiens non professionnels s'en tirent haut la main. Mais le film donne mal à la tete, est vite redondant et n'est que très rarement drole...Dommage que tous les gags soient encore une fois dans la bande-annonce. La première est très longue et le film se rattrape heureusement dans la deuxième partie dès l'arrivée d'Aldo Maccione. Un gros problème de rythme pour un divertissement correct... mais sitot vu sitot oublié.
Cette comédie sociale un peu décalée évoquant les problèmes de l'immigration et ceux du logement, de la difficulté de l'insertion professionnelle, de l‘identité nationale, de la précarité avec aussi un regard optimiste en abordant la mixité culturelle et raciale, la solidarité… aurait sans doute fonctionné si la farce n'avait pas était aussi grosse, sans cesse dans la fausseté avec entre autre un Jean-Pierre Castaldi livrant un cabotinage total dans un registre comique puéril où l’excès dans son jeu est permanent et lamentable au côté d'une Carole Bouquet, heureusement quant à elle en grande forme, assez juste (c'est bien la seule) et pleine de vitalité. On esquisse malgré tout quelques sourires au milieu de ces travaux se révélant être, il faut bien le dire, un véritable... chantier !
nul, nul, nul : rien que la scène initial où Carole Bouquet fait une plaidoirie tout en faisant un pseudo ballet aguichant. C'est d'une nullité absolue. Réalisation d'une médiocrité abyssale Y avait il un preneur de son ?
Sur le papier ce film devait être fort drôle, mais à l'arrivée il n'y a vraiment rien d'amusant ni de crédible dans ce simulacre de parodie. C'est même ennuyeux tant les situations sont redondantes.
Heureusement c'est un DVD que j'ai payé 2-3 euros.... J'ai tenu difficilement 30 minutes puis je me suis mis à utiliser l'avance rapide sur certains passages où il n'y pas de blabla mais des plans sans fins sur des sans-papiers ou sur Carole Bouquet en train de danser! Le film aurait aussi bien pu s'appeler "sans papiers" plutôt que "Travaux"! C'est ennuyeux et même pas drôle. On se demande ce que viennent faire les scènes avec les sans-papiers à plusieurs répétitions dans le film. Ca m'a donné l'impression de regarder un reportage sur les sans papiers et les travailleurs au noir. Je n'ai pas pu aller jusqu'à la fin du film tellement cela manquait de cohérence et d'humour. Il n'y a pas d'histoire mis à part des scènes tournées autour d'un chantier (censé être le côté comique du film?) mises bout à bout avec des plans et des rengaines sur les sans papiers et la misère (côté "culpabilisant" du film qui casse toute l'ambiance!). La seule scène que j'aurai pu un peu aimer est celle lorsque Carole Bouquet est dans sa baignoire avec un porte-voix mais hélas elle la joue mal et ça ne m'a pas fait rire. Les critiques de presse sont tellement élogieuse que c'est à se demander si ils ont réellement regardé le film et non que la bande annonce! Bref je déconseille ce film. Je crois même que c'est un des rares DVD que je vais jeter (ou donner) car il ne mérite pas de monopoliser une place sur l'étagère.
La comédie française prend parfois des allures de productions franchouillardes pour mieux déstabiliser son spectateur et le confronter à une féérie absurde, tel «Travaux, on sait quand ça commence…» (France, 2005) de Brigitte Roüan. L’histoire, qui pourrait être celle d’une production TF1 formaté au standard prime-time, est celle d’une avocate, mère divorcée de deux enfants, sensible à la cause des sans-papiers qui engage des immigrés clandestins pour retaper son appartement. La singulière excentricité de Roüan va au-delà de l’hystérie effrénée d’une comédie loufoque. Le propos sur les sans-papiers n’en appelle pas au sérieux radical et préfère une imagerie légère dans laquelle Carole Bouquet se met, sans qu’il n’y ait aucune justification logique, à virevolter et à effectuer des pirouettes dans un tribunal qui, sous l’exposition de ses charmes, lui devient tout acquis. L’actrice Brigitte Roüan, par le biais de la réalisation, met en œuvre son art de comédienne. On peut retrouver dans son film la libre jovialité qu’elle met à disposition dans ses interprétations. Le film prend toutes les composantes de la nouvelle qualité française, dont «Bienvenue chez les Ch’tis» s’est fait le chef de file, en adoptant les clichés et en reprenant la joyeuse euphorie qui les caractérise. Dans une ironie qui réussit l’exploit d’être virulente sans condescendance, Roüan déploie les composantes usées de la comédie françaises en les exacerbant, en éludant tout psychologisme pour mieux former un terrain délirant sur lequel se construit, non pas un nouvel appartement, mais l’architecture du chaos. Les esprits inventifs et de bonne volonté de chacun construisent un amoncellement de ridicule et d’absurdité. La simple mais exceptionnelle pratique de Roüan est d’infiltrer dans la lassitude de la comédie française «de qualité» de l’absurdité. On avoisine le pessimisme bariolé de Demy. «Travaux…» se positionne en contre-champ d’une piètre production massive, il faut l’apprécier pour cela.
C'est lourd ,nul, je me suis ennuyée +++ Je n'ai vraiment que du négatif à approprier à ce fim , même Carole Bouquet que l'on découvre en comique en fait beaucoup trop, rien n'est en finesse. Quel navet !!!
Carole Bouquet est une actrice qui se défonce exprès pour faire des plateaux tv,vous la trouvez crédible en avocate rieuse et parmis les sans-papiers???C'est la représentante de dior quand même!!Castaldi devrait rester au théâtre,il y jouerai tout aussi bien,certain passage sont cocaces,parfois droles,j'avoue:j'ai ri.C'est pour ça que j'y accorde 1 étoile,je suis bon joueur!Mais l'histoire du départ,le prétexte pour que les travaux arrivent...Et le côté social...mais on voit que c'est pas son monde à Bouquet ça et ça ça choque le prolo que je suis!!! et ce qui choque le cinéphile c'est les effets spéciaux pathétiques!Les danses sont sympas pourtant...
Le film partait bien pourtant...Label des spectateurs, parrainage d'Arte, sentiment que l'on va assister à une "bonne comédie" française...Dès les premières images, on déchante vite ! La piètre prestation de Carole Bouquet, ravalant la plaidoirie d'avocat à un simple numéro de music hall, suivie par la prestation peu convaincante de Jean-Pierre Castaldi dans la peau d'un personnage sans interêt pour le film donnent le ton. On commence à s'ennuyer ferme et s'imagnier même que la sortie n'est pas très loin... On ne se consolera pas avec la comédie elle-même ! Celle-ci apparaît en effet entendue et les acteurs fétiches ne semblent même pas y croire...Pour être plus explicite, imaginez Carole Bouquet en train de singer un clip de rap ! Probablement le pire moment du film ! On notera l'esprit très manichéen du film : les institutions y sont reproduites sous un jour très défavorable, et pour tout dire, caricatural. Imaginez un commissaire de police joué par Bernard Menez... Trop sévère ? j'ai manqué le "message" du film ? Celui-ci s'évertue en effet à montrer les difficultés des populations contraintes à quitter leur pays d'origine, poussées par les difficultés économiques. Un ratage complet sur ce point aussi. En effet, le film cultivant avec régularité l'art du cliché, il est bien difficile de trouver ces personnes sympathiques ! Le débat suscité sur les conditions d'accueil des personnes immigrées est bien evidemment tronqué et réduit à sa partie purement humaine...Une escroquerie intellectuelle ! Bon, que nous reste-il ? Ah oui ! Les effets spéciaux ! Imaginez les outils de cuisine frappés par la vie suscitée par la beauté de l'endroit et allant se ranger automatiquement dans les endroits prévus à cet effet...Ridicule !
Soyons clairs : N'allez pas voir ce film, sous aucun prétexe !
Brigitte Rouan revient avec cette comédie bourgeoise parisienne qui a au moins le mérite de prendre des directions assez inattendues. Le générique laisse carrément craindre le pire avec une pseudo scène de comédie musicale à la Jacques Demy (sans nul doute les scènes les plus ridicules et Z du film). Par la suite, le ton d'ensemble est plutôt sympathique et se laisse regarder sans déplaisir grâce à une excellente Carole Bouquet et à une brochette de seconds couteaux bienvenus (Castaldi est vraiment drôle et on apprécie de retrouver quelques vieilles gloires du cinéma bis français comme Aldo "la classe" Maccione et Bernard Menez). On rit un certain nombre de fois et la fable contée est plutôt convaincante. C'est nettement moins le cas de la mise en scène, vraiment très plate et qui n'arrive pas à mettre en valeur un script qui méritait un autre traitement. On passe donc un agréable moment, qui sera vite oublié.