j'avais était le voir avec le bahu, ce film est à chier !!! la plus grosse daube que j'ai jamais vu, ces 2h30 de spectacle pourri ont étaient les heures les plus longues de ma vie franchement je le déconseille à ceux qui veulent le voir, sérieux comment on peut sélectionner ce genre de merde à canne ??? bref 2h30 d'emmerdement garantis
Très beau film, avec des personnages humains, et une histoire prenante, sans être long et chiant, de la première à la dernière minute, le spectateur ressent vraiment ce qui a été vécu par ces moines.
Sobre et utile comme un menu diététique ,ce film fait honneur au réalisateur et aux interprétes .Je n'ai pas eu le plaisir de la découverte qui semble importante dans l"engouement des critiques car j'ai eu une éducation catho , mais j'y ai trouvé beaucoup de fidélité aux principes et comportements que j"ai connus.
Le film de Xavier Beauvois multi césarisé remet en lumière l'assassinat des moines cisterciens-trappistes de Tibhirine en 1996. Beauvois évite le piège de la reconstitution historique en centrant son propos sur l'intégration de la congrégation religieuse au peuple algérien et les doutes qui assaillent ces hommes de foi lors de la prise de conscience que leur vie est gravement menacée. Le massacre est pudiquement éludé, Beauvois préférant achever son film avec la longue marche des moines dans la neige qui se rendent à leur lieu d'exécution. Les horreurs de la guerre sont malheureusement bien connues et le massacre de ces moines n'a pas lieu de nous choquer plus que celui d'autres êtres humains. Tout le message de Beauvois est résumé dans le titre . Des hommes tout d'abord car face à la mort chacun réagit en fonction de son histoire et surtout en relation avec le moment où il est de sa propre vie. Des dieux ensuite quand Beauvois montre que des religieux d'obédience catholique peuvent parfaitement vivre en harmonie avec des autochtones musulmans développant alors un œcuménisme de fait fondé sur la solidarité. Avec la rigueur qu'on lui connaît Beauvois ne dévie jamais de sa route et livre un film limpide où tout semble couler de source, sans avoir besoin de forcer le trait. Les acteurs tous parfaitement justes sont à l'image du cinéma du réalisateur, d'une sobriété jamais prise en défaut. Avec ce film le réalisateur semble se rapprocher de l'ascèse d'Alain Cavalier qui avait en son temps su rendre de manière somptueuse le mystère de la foi avec "Thérèse". Deux films uniques et inclassables.
Le réalisateur transcende son sujet en filmant le quotidien des moines avec l'humilité requise. Conflit moral, politique et religieux d'une communauté déchirée par le doute et apaisée par la foi, sans prosélytisme ni militantisme. Un film splendide!!!! Et bien sur de très très grand Acteur !!!
Pourtant très enthousiaste à l'idée de voir ce film, je n'ai pas du tout été séduite ni par les dialogues, ni par l'atmosphère, ni par le jeu d'acteurs. Je me suis beaucoup ennuyée malgré un assez bon début. Un film très lent, avec des émotions très surfaites, trop calculées ... quand le film est censé atteindre le sommet de son intensité dramatique, on nous met Le lac des cygnes à fond de ballon tout en filmant les visages émus des moines pour faire pleurer les spectateurs... C'est vraiment lourd et faussement naïf. Bref, bonne déception !
Des hommes et des dieux est un très bon drame traitant d'une histoire plein d'humanisme, et d'hommes ayant tout donné pour leur foi et leurs convictions. Le film se révèle très prenant et très interressant mais souffre également de nombreuses longueurs (même si ces dernières sont bien dans le ton du film). Le doute et les tensions qui gagnent les personnages sont très bien traités. Enfin, l'interprétation de l'ensemble des acteurs est excellente.
Sans en avoir l’air, Des Hommes et des Dieux traite de multiples questions (dévotion, sacrifice, amour, communauté) et le fait sans lourdeur, par petites touches tout au long de ses deux heures. L’ambiance est pesante mais jamais étouffante, certaines scènes clé, très bien écrites, mises en scène et interprétées, sont autant de respirations qui nous rapprochent de l’engagement de ces personnages. Cela dit, le film de Xavier Beauvois n’évite pas quelques longueurs, notamment lors des séances de prières.