Il arrive aux "Césars" de ne pas se tromper... Un grand film..... loin de la facilité... Un cinéma courageux pour décrire de vrais héros...... Et dire que c'est déjà un immense succès populaire... Faudrait-il croire en l'avenir de l'homme ... et de la femme ??? !!
j'ai beau essayer d'analyser en long et en large les raisons de cette déception, je ne peux que vous réfleter l'ennui distingué que j'ai ressenti à la vision de ce film, qui, hélas, malgré toutes ces qualités déja énumérées ici et la, ma laissé au bord de la route.
Contrairement à ce que certrains spectacteurs ont pu ressentir, jamais je ne me suis senti être à l'intérieur de cette communauté religieuse : les scènes de prières et de labeur quotidien (le travail du jardin, la vente des produits de culture sur le marché) m'ont semblé assez interminables, et j'attendais avec impatience les rares scènes de conversation, même si, en général, ces dernières également me fustraient par leur côté abrput.
Certes, je me doutais qu'en m'imiscant dans le quotidien de 8 moines, j'allais plus me retrouver dans un univers proche des Dardenne que celui de Woody Allen, mais malgré cela, j'ai trouvé la caméra de Beauvois trop froide, trop distante pour me permettre de vraiment vibrer devant ces moines qui traversaient pourtant une épreuve terrible. Bien sûr, Les questions soulevées sont pourtant essentielles et profondément intelligentes ( est ce que la foi vaut le coup d'y risquer sa peau?), et certaines scènes ( celles du repas avec le lac des Cygnes en toile de fond- tellement plébisicitée lors de sa sortie), mais aussi la première incursion de l'armée le soir de Noël) possèdent une force indéniable, mais le film dans son ensemble n'est pas aussi percutant qu'il le promettait. chronique en entier ici
Ne perdez pas votre temps, allez directement à la messe ! Plus sérieusement, le sujet historique aurait pu être mieux traité ? Difficilement car il ne s'est passe que peu de choses en vrai. Il aurait du traité plus rapidement, en évitant de nombreuses longueurs.
On ressent parfois les émotions de ces moines, mais on décroche souvent. Bien pour l'aspect historique mais sans plus. Deux étoiles car ils jouent tous bien.
"Des hommes et des dieux" est un beau film, mais cela tient surtout à la force de caractère des moines de Tibhirine qui ont courageusement résisté à la peur en 1996. Le film retransmet cette force, et le jeu des acteurs est réellement bon. Malgré tout, je me suis ennuyé. Le rythme est lent, très lent. C'est notamment dû à la vie d'un monastère, mais enchaîner les plans fixes et les silences ne réveille pas le spectateur... Dommage que la longueur ne vienne vraiment altérer la qualité du film.
Un documentaire aurait été mieux adapté pour le sujet traité, je n'ai pas compris tout le tapage médiatique fait pour ce film ni tous les éloges qui l'ont acceuilli. Certes les acteurs y sont excellents mais je me suis terriblement ennuyée et j'ai eu du mal à me motiver pour regarder le film jusqu'à la fin...
Un sujet intéressant et bien traité; les paysage sont magnifiques. Mais l'ensemble est franchement lent, les personnages indiffèrent un peu et de plus le film nous immerge un peu trop (à mon goût) dans la foi chrétienne. Visiblement il a gagné un César! J'arrive toujours pas à comprendre les critiques ciné...
Un film avant tout sur la foi et la dévotion de certains hommes, réalisé avec tact et pudeur, qui parvient à émouvoir sans jamais verser dans le misérabilisme.
Un sujet ultra-sensible traité de façon très intelligente, très humaine. La longueur du film permet au spectateur de se mettre dans la peau de ces moines, de se poser la question "partir ou rester?"...
« Des Hommes et des Dieux », réalisé par Xavier Beauvois, revient sur le lâche assassinat des moines de Tibhirine en 1996. Le film n’entend pas approfondir les causes de l’enlèvement de ces derniers et ne porte pas de jugement sur les responsables de ce terrible drame. Le propos ne s’attarde pas non plus sur les raisons qui ont poussé les frères à rentrer dans les ordres. Xavier Beauvois a choisi de montrer la vie quotidienne des moines dans la période précédant leur disparition, en mettant en avant leur abnégation et leur dévotion. Isolés dans leur monastère, aidant les habitants des alentours, les moines vont être rattrapés par la violence de la guerre civile qui frappe l’Algérie dans le milieu des années 90. L’imminence du danger va entrainer des interrogations sur le bien fondé de leur engagement et pour certains de leur foi. Les scènes les plus fortes du film sont d’ailleurs celles où les moines se retrouvent tous dans la salle du repas autour d’une table afin de débattre de l’opportunité de leur départ ou de la nécessité de rester malgré le risque de plus en plus menaçant. « Partir, c’est fuir » dit l’un. « Partir, c’est mourir » dit un autre. Leur décision de demeurer au monastère auprès des habitants donne lieu à une scène poignante et magnifique des frères lors de ce qui sera leur dernier repas, écoutant en silence le lac des cygnes de Tchaïkovski, illustrant la communion entre ces hommes de bien tout en figurant la menace planante et inéluctable. Dans une mise en scène sobre et épurée, magnifiée par une très belle photographie, Xavier Beauvois parvient à nous émouvoir et à donner du sens au dévouement de ces frères martyrs. La distribution est excellente, avec Michael Lonsdale en tête, et bien sur Lambert Wilson, que l’on n’attendait pas forcément dans un tel rôle. C’est du cinéma exigeant, qui demande un tant soit peu d’ouverture à une réflexion contemplative. Les amateurs de cinéma prémâché et formaté iront voir ailleurs.
Un film poignant et tout en retenu. Ce choix particulier sur le rythme lent du film mais en exergue cette longue attente que subissent les moines tout en sachant ce qui les attend à la fin. Sans aucun doute, la scène la plus forte est le diner où la musique du lac des signes de Tchaïkovski mêlée à la réalité du choix de ces moines, nous fait vivre un pure moment d'émotion. Un film très humain plus que religieux.
J'avais des appréhensions avant de regarder ce film, non pas sur les qualités et les valeurs de ce long métrage mais sur ma perception et mon attitude devant. Et j'avais raison, je n'ai pas du tout accroché. Ca n'enlève rien aux messages et aux qualités de ce film mais je ne suis pas fait pour regarder ce "genre".
la fin est triste surtout que c'est inspiré d'une histoire vrai mais c'est vraiment plat. la lenteur en général ne me dérange pas mais la j'ai l'impression que le film a duré 4h. lonsdale j'adore comme quasi tout les acteurs par contre wilson je peux vraiment pas l'encadré dans chacun de ces films c une certitude. les images sont sublimes et la musique du lac des cygnes est mon passage préféré très touchant.