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Le Bonaparte du Cinoch'
18 abonnés
156 critiques
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2,5
Publiée le 30 octobre 2012
Très bonne intrigue, vraiment très interresante mais qui est maleuresement gâché par le rythme du film qui est mou et lent. Tout juste la moyenne pour moi.
Vu en avant-première label ugc, on s'attend toujours à prendre une belle claque ... Le générique défile, le titre apparaît, les prix reçus à Cannes également ... Mais l'histoire ne commencera jamais ... Le spectateur passe son temps à écouter des chants liturgiques, les personnages sont plats, sans fonds, la lumière ne met en avant aucune scène ... Le film devient au fil des scènes une honte à la mémoire de ces frères ... Souillée par une mise en scène inexistante ... A la fin du film, l'incompréhension demeure : en quoi le prix de l'éducation est légitime ? ... Et en quoi mérite-t-il le Grand Prix du Jury ? ... Des question sans réponses ...
Le destin touchant et historique de ces moines aurait mérité un meilleur rendu ; quelque chose de plus pertinent et prenant. Le rythme est d'une lenteur effroyable, pas un son et encore moins un murmure, rien ! Le néant ! On nous sert uniquement des images, de rares paroles et de beaux chants religieux pour combler le vide. Dommage vraiment, surtout avec un titre pareil qui a de la gueule.
" Pas terrible ". Oui, mais pourquoi, tout y est pour que le film soit excellent : la représentation de la réalité est ahurissante, on se sent dans le film, les acteurs sont très bons ainsi que l'histoire mais tout tourne en rond et c'est TRES TRES long ! Trop long, ennuyeux à suer, c'est franchement dommage car on se déconcentre facilement..
Franchement je pense que ce film est surtout fait pour ceux qui ont connu l'histoire de moines de Tibhirine et donc qui s'en souviendront en regardant ce film. Pour les autres, comme moi, qui on entendu parler pour la première fois de cette histoire grace à tout ce qui s'est dit sur le film, ce film n'a aucun intéret. Long, des passages sans intéret, on se croirait à l'église. Par contre les acteurs jouent plutot bien, faut dire aussi qu'il n'y a pas des masses de dialogues. Donc ce film est pour ceux qui ont connu l'histoire des moines de Tibhirine, pour les autres non.
Beau, mais long. L'esprit et l'intelligence de ces personnes résonne dans nos cœurs. C'est intéressant et bouleversant parfois, mais le manque de rythme se fait tout de même sentir
S'il y avait un film à faire sur ce sujet, c'était certainement exactement comme cela qu'il fallait le faire. Xavier Beauvois réalise, avec "Des Hommes et des Dieux", un film porteur d'un splendide message de paix. Le film présente la vie des moines cisterciens de Tibhirine, de 1993 à 1996, année où ils seront pris en otage par des terroristes islamistes. Le film reste très pudique, ne montrant que très peu la prise d'otage en elle-même ainsi que l'exécution des moines, il préfère, à juste titre, se concentrer sur la vie harmonieuse des moines avec la population musulmane locale. Le groupe de moines est très bien porté à l'écran, évidemment grâce à Lambert Wilson et Michael Lonsdale, mais aussi tout le reste du casting, absolument excellent. Tous les acteurs sont vraiment très bons. Le film traîne parfois un peu avec quelques longueurs, il aurait peut-être mérité à être un peu raccourci. On appréciera en tout cas le message très fort de "Des Hommes et des Dieux", où les véritables héros sont les hommes consacrant leur vie à Dieu et à leur prochain. Un film à voir.
C'est un peu plus qu'une critique du terrorisme, un peu plus aussi que la protection nécessaire d'un village par des hommes d'église : "Des hommes et des dieux" met en scène des moines ambigus, partagés entre leur foi et leur instinct de survie. Xavier Beauvois n'excelle pas à filmer les prières ou la banalité du quotidien mais trouve l’inspiration lors des moments de confrontation; lorsque sa caméra devient mobile et s'attarde sur des visages opaques et sur des paroles contradictoires, le film trouve une intensité prenante et touche du doigt un problème passionnant : si ces moines affirment que rien ne les contraint à fuir, ils acceptent de fait une forme de suicide. Ce que la célèbre scène du dernier repas montre d'ailleurs très bien, c'est moins la comparaison de ces moines aux apôtres du Christ que ce que sous-entend la musique de Tchaikovsky, "Le lac des cygnes", à savoir le passage de la bonté au mal, une acceptation des ténèbres transgressive si l'on considère ce que représente le suicide dans la religion chrétienne. Film d'un calme trompeur tant ces moines ont en eux une fureur des plus inquiétantes, " Des hommes et des dieux" est remarquable dans sa capacité à maintenir l’ambiguïté autour de ses personnages tout en menant un cheminement très clair.