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vindiesel
4 abonnés
128 critiques
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1,0
Publiée le 22 novembre 2020
L idée du realisateur etait parti sur une bonne idée ...mais on passe a autre chose ... Je comprends pas l interction de -12 ans ..on serais plus dans le moins de 16 ans vu les scenes pornographique ...
Un film assez esthétique. Les personnages sont très bien éclairés et bien cadrés, je parle des gros plans ou autes scènes sensuelles ou sensibles du quatuor Kechiouche, Dumerchez, Cazalé et Rideau (clasement préférentiel) mais l'ensemble est un peu lisse. Je n'ai pas trouvé le lien-clan que je cherchai, entre celui qui part et qui revient, celui qui attend celui qui doit revenir, et celui qui se demande s'il ne va pas partir. Sont pas très fascinants ces 3 beaux jeunes gens qui n'ont que leur éphémère beauté comme capital et qui n'ont pas grand chose à investir. On ne trouve pas de passion qui s'expriment ni d'ambition. Donc ce coté lisse qui ennuie. Et personne ne stimule personne et tous semblent "lourdement" traumatisés ! Pourquoi la Mama est "partie" ? Pourquoi le père (excellent Bruno Lochet) est "absent" ? Pourquoi le grand frère est "parti" ? C'est bien, il revient pour rentrer dans le rang mais sans vraiment changer les choses autour de lui surtout auprès de ceux à qui il a "manqué". Pourquoi le second ne "part" jamais nulle part ? Et pourquoi le dernier décide de "partir" en se séparant de la seule personne qui pouvait l'aider à s'en sortir ? Aucune explication sur tous ces questionnements. On reste un peu en expectative, à l'image de la scène absolument cruelle et inutile du chien. tout comme à l'apparition Aure Atika (très jolie) mais cerise sur quel gateau ? ou "déesse" (Deus) de quelle machina (Ex Machina) ? Le final du dernier frangin qui décide de "se laisser tenter" (la perche avait été pas mal tendue, faut le dire) par des cours particuliers, avec cette porte qui se referme derrière eux, pourrait nous apporter un "Clan 2" et une suite plus palpitante sur les retrouvailles, évolutions et autres retours. Bonne idée pour un second Opus, non ?
Film plein de violence, sans doute est-ce voulu. On a un peu du mal à comprendre le propos. Les comédiens sont assez bons dans l'ensemble, avec quand même un carton rouge à Stéphane Rideau(fidèle à lui-même, il fait du Stéphane Rideau). Sinon la tendresse entre cette fratrie est transparente, c'est beau. Les corps sont magnifiquement mis en valeur, rien à critiquer sur ce point. A voir, mais certainement pas à revoir.
Entre Téchiné et les frères Dardenne, Gael Morel signe un film aux personnages attachants, déjouant les pistes sans cesse pour mieux faire évoluer ces jeunes adultes pas vraiment sortis de l'adolescence. Le personnage de Marc est en ce sens très révélateur. En effet, balotté entre un père qu'il craint et un frère qui le craint, le tout avec le souvenir d'une mère qui le hante d'outre tombe, il est l'incarnation de ce mal-être. Formidablement interprêté par des quasi inconnus, on pourra louer aussi le message en filigrane que distille le scénariste et que résumerait un extrait d'une chanson de Piaf "Sans amour on est rien du tout". N'est ce pas en effet lorsqu'apparaît Aure Atika, seule femme du film (et à laquelle il rend un hommage différé), que l'horizon s'éclaircit enfin ?
Gael Morrel a bien casté ces acteurs, en voila une belle brochette. Tous très bon, très juste, ça semble bien réel et non fictif, c'est ce que j'ai beaucoup apprécié dans ce film, une facilité à se reconnaitre, à ressentir les émotions malgrès le scénario que j'ai trouvé parfois un poil brouillon, ce n'est qu'un avis personnel. Ce n'est pas non plus très flagrant mais quand même... Le clan est un bon film, c'est touchant, c'est une belle histoire.
Il est rare de trouver des films authentiques sur la ou les sexualités, des films sérieux qui s'affranchissent des clichés gay sensés faire rire les foules, de la pédalerie douce devenue indigeste. Gaël Morel a su gagner en maturité dans son nouveau film, du bon cinéma avec des moments très intenses, quelques images choc. Les acteurs sont magnifiques, ils brillent tant par leur plastique que par leur jeu même si je dois avouer que j'ai un gros faible pour cette ambiance petites frappes de banlieue de la région PACA qui a aussi l'avantage de rompre avec le parisianisme gay habituel. Les rapports entre père et fils, entre frères, l'honneur et la loyauté sont mis en avant. On ne peut être que sensible au spectacle de ces êtres meurtris qui tentent de survivre aux cicatrices que l'absence d'une mère a laissé béantes. Notons également en filigrane les problèmes de métissage ou la misère sexuelle à peine consolée par la promiscuité dans les quartiers chauds même si certaines scènes du film semblent relever du pur fantasme. Le Clan ravira tous les hommes qui aiment les hommes mais aussi les autres. Le scénario est signé Christophe Honoré, réalisateur du traumatisant Ma mère mais n'ayez crainte, Le clan est beaucoup plus soft à part une ou deux scènes très violentes.Pour ceux qui tomberont également sous le charme lancinant de la bande originale, il s'agit de Morning Bird de The sleepy Jackson. Courez voir le Clan, un film exclusivement masculin sauvé in extremis par l'apparition de la belle Aure Atika qui ravira les fans du genre.
Un moment de rigolade mémorable. Un film qui peut dérider même les plus difficiles. Le scénario est bien ficelé et les acteurs hilarants. Les répliques sont à mourir de rire. Bravo !
On a ri tout au long de la seance. Assez loin des cliches corses, ce film aurait pu etre tourne dans un autre contexte. C'est une comedie dans le style de celles de Francis Weber. On a beaucoup aimé.