A ne pas confondre avec l'excellent et déjanté film coréen éponyme (sauf le S).
L'histoire d'un homme avec des muscles, du coeur, du courage, de l'abnégation, une belle gueule, etc... Et bien sûr il travaille dans l'armée, vous ne vouliez pas qu'il soit trader quand même ?
Après « Swat », « Back draft » et bien d'autres navets ou réussites cinématographiques et commerciales, voici le dernier né, « Coast guard », le corps de l'armée qui sort quand tout le monde reste au chaud, oh yeah.
Si ce n'était pas si naïf et lourdement rappelé chaque 5 minutes, ce serait un film de genre presque correct.
Mais le problème vient surtout des effets spéciaux, limites indigents, de l'interprétation d'Ashton, malgré un scénario, certes simplissime et mélodramatique en diable, mais non dépourvu de quelques originalités. Il a perdu en finesse de « l'effet papillon » ce qu'il a gagné en muscles pour ce rôle.
En tout et pour tout, un film pour fantassin en permanence, sauf que pour rentrer dans l'armée désormais, il faut un peu plus de bagage intellectuel.
Déjà vu cent fois, presque documentaire dans son approche cinématographique, on s'ennuie un peu et surtout, on essaye d'oublier au plus vite un hommage tellement caricatural qu'il en est anti-démonstratif.
Pauvre Kevin Costner, de plus en plus sur la mauvaise pente, alors qu'il a tous les restes du vieux beau prêt à servir son pays, dans le domaine du cinéma de qualité.